Les grands projets du chef de l’Etat et leur financement commencent vraiment à inquiéter le Fonds monétaire international (Fmi). Leur impact sur la dette publique, déjà lourde, risque de faire glisser le niveau d'endettement du pays dans une situation délicate, alerte l'institution. «Les projets de financer des infrastructures de grande ampleur, en recourant à des emprunts commerciaux extérieurs, menaceraient davantage la viabilité de la dette en augmentant le service de la dette à moyen terme. Le service de la dette, sur l’ensemble de la dette publique, devrait atteindre 25,4 % des recettes publiques en 2016 et plus de 35 % en 2017 et 2018, principalement du fait des nouveaux emprunts intérieurs relativement coûteux contractés en 2016», signalent les services de Christine Lagarde.
Le Fmi parle-t-il du Train Express régional (Ter), de l'autoroute "Ila Touba" et autres? L’institution de Breton Woods ne l’a pas précisé. Mais le futur Ter, qui atténuera certainement les difficultés dans le transport urbain ou interurbain, va cependant alourdir davantage le fardeau de la dette. Car elle coûtera 568 milliards de Cfa. Montant que l’Etat a emprunté auprès de l’Afd, de la Bad et de la Banque Islamique de développement. Le financement de l'autoroute "Ila Touba", quant à lui, est assuré en grande partie à partir d’un emprunt chinois. Et dans son document, le Fmi parle bien des bailleurs de fonds chinois.
«On observe un recours accru à d’autres bailleurs de fonds (la Chine et l’Inde) et à des sources plus coûteuses d’emprunts extérieurs pour financer les projets d’investissement dans le cadre du Pse (Plan Sénégal émergent). Compte tenu de cette évolution, les autorités devront veiller à ce que la stratégie de gestion de la dette prenne en compte les trois principaux risques qui pèsent sur la viabilité de la dette, à savoir la composition des financements, les opérations du Trésor et les engagements conditionnels», souligne l’institution dans son document.
Le Fmi parle-t-il du Train Express régional (Ter), de l'autoroute "Ila Touba" et autres? L’institution de Breton Woods ne l’a pas précisé. Mais le futur Ter, qui atténuera certainement les difficultés dans le transport urbain ou interurbain, va cependant alourdir davantage le fardeau de la dette. Car elle coûtera 568 milliards de Cfa. Montant que l’Etat a emprunté auprès de l’Afd, de la Bad et de la Banque Islamique de développement. Le financement de l'autoroute "Ila Touba", quant à lui, est assuré en grande partie à partir d’un emprunt chinois. Et dans son document, le Fmi parle bien des bailleurs de fonds chinois.
«On observe un recours accru à d’autres bailleurs de fonds (la Chine et l’Inde) et à des sources plus coûteuses d’emprunts extérieurs pour financer les projets d’investissement dans le cadre du Pse (Plan Sénégal émergent). Compte tenu de cette évolution, les autorités devront veiller à ce que la stratégie de gestion de la dette prenne en compte les trois principaux risques qui pèsent sur la viabilité de la dette, à savoir la composition des financements, les opérations du Trésor et les engagements conditionnels», souligne l’institution dans son document.