‘’Face aux menaces terroristes (...), il est nécessaire de poursuivre ensemble nos efforts, en plaçant la sûreté aéroportuaire au cœur des préoccupations des personnes chargées de la gestion de l’aviation civile et commerciale (...) pour retrouver un espace aérien africain encore mieux sécurisé’’, a dit M. Pérez.
Il présentait les moyens déployés pour le renforcement de l’assistance technique de la Coopération française, à l’occasion du séminaire régional axé sur l'"évolution de la menace terroriste et les dispositifs de riposte".
Cette rencontre se tient à Dakar, à l’initiative du Fonds de solidarité prioritaire d’appui à la sureté de l’aviation civile en Afrique (ASACA). Ouvert vendredi, le séminaire est organisé en partenariat avec l’ASECNA et la Direction de la Coopération internationale du ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Selon Emile Pérez, il faut une ‘’coproduction (…) coordonnée et cohérente, si nous voulons être efficaces [dans le domaine] de la sécurité’’ des citoyens, ‘’en face d’une menace terroriste hybride et réelle’’, avec plusieurs groupes terroristes, dont Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et Boko Haram.
‘’On est tous concernés’’ par cette lutte, a souligné Pérez, qui a rappelé la ‘’dimension transnationale du terrorisme [qui est le] résultat direct d’une mobilité croissante des groupes armés’’. Le transport aérien peut constituer une cible pour les groupes terroristes, a-t-il prévenu.
‘’Les pays sont devenus interdépendants et la coopération entre les Etats est une nécessité absolue (…), spécifiquement en matière de sûreté aérienne’’, a-t-il signalé.
En France, l’Etat a mis en place un dispositif et des ''moyens communs'' autour d’une ‘’approche qui se veut multidisciplinaire’’ en matière de lutte contre le terrorisme, a expliqué Emile Pérez.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la création de la première direction commune - Police et Gendarmerie nationales -, à savoir la Direction de la coopération internationale (DCI), qui ''concrétise'' le rapprochement des deux forces de sécurité intérieure.
La DCI a été créée le 1er septembre 2010, selon M. Pérez, qui indique que cette structure est pleinement opérationnelle depuis le 1er janvier 2011. La structure regroupe des policiers et des gendarmes qui œuvrent de concert à la ''coopération policière internationale'' mise en place par l'État français pour mieux protéger ses citoyens et ses intérêts.
Elle a pour mission de participer à l'application de la stratégie internationale du ministère et à la mise en œuvre de la politique étrangère de la France, en matière de sécurité intérieure, lit-on sur son site Internet.
La DCI anime et coordonne ‘’les coopérations opérationnelle, technique et institutionnelle de la Police et de la Gendarmerie nationales, à l'exception des questions relevant exclusivement des services de renseignement’’.
‘’Pour assurer ses missions, la DCI s'appuie sur un échelon central et des services déconcentrés implantés à l'étranger, les services de sécurité intérieure (SSI), qui rassemblent, sous l'autorité de l'attaché de sécurité intérieure (ASI), les policiers et gendarmes en poste dans le ou les pays considérés’’, ajoute la même source.
Épaulés par des officiers de liaison et des coopérants de la défense, ces enquêteurs sans frontières et conseillers des ambassadeurs ont trois priorités : le terrorisme, la criminalité organisée et l'immigration irrégulière.
La DCI est implantée dans des pays africains et développe des actions de formation, des échanges d’information et des visites de terrain. Elle assure aussi une coopération institutionnelle sous l’égide des Nations unies et de l’Union européenne (UE), a expliqué son patron, Emile Pérez.
Parlant de sûreté aérienne, il a aussi cité la formation des instructeurs de sûreté dans les pays de l’ASECNA (17 pays africains), la formation à la détection de la fraude documentaire ou l’usurpation d’identité.
En matière de lutte contre le terrorisme, Emile Pérez a encore relevé la nécessité d'enlever les ‘’freins’’ comme la souveraineté des Etats, les langues et les systèmes judiciaires. A cela s’ajoutent aussi la modernisation des services aéroportuaires et l’harmonisation du management de la sûreté aérienne.
Le projet français d'assistance à l'ASACA a été lancé pour renforcer les capacités de 20 pays africains en matière de sûreté de l’aviation civile, selon ses membres.
L’objectif est de créer, entre les Etats bénéficiaires et la France, "les conditions d’un transfert d’expertise, à travers l’exécution de programmes de formation définis en concertation avec les instances internationales en charge de l’aviation civile sur le continent et les autorités nationales de l’aviation civile".
En 2011, rappelle-t-on, "800 agents travaillant dans le domaine de la sûreté, sur les 22 plateformes aéroportuaires africaines concernées, ont bénéficié de 58 formations dispensées dans le cadre du projet ASACA".
La rencontre de Dakar, à laquelle prennent part plus d’une centaine d’experts internationaux et de responsables nationaux de l’aviation civile venus d’une vingtaine de pays africains, verra une première évaluation du projet.
APS
Il présentait les moyens déployés pour le renforcement de l’assistance technique de la Coopération française, à l’occasion du séminaire régional axé sur l'"évolution de la menace terroriste et les dispositifs de riposte".
Cette rencontre se tient à Dakar, à l’initiative du Fonds de solidarité prioritaire d’appui à la sureté de l’aviation civile en Afrique (ASACA). Ouvert vendredi, le séminaire est organisé en partenariat avec l’ASECNA et la Direction de la Coopération internationale du ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Selon Emile Pérez, il faut une ‘’coproduction (…) coordonnée et cohérente, si nous voulons être efficaces [dans le domaine] de la sécurité’’ des citoyens, ‘’en face d’une menace terroriste hybride et réelle’’, avec plusieurs groupes terroristes, dont Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et Boko Haram.
‘’On est tous concernés’’ par cette lutte, a souligné Pérez, qui a rappelé la ‘’dimension transnationale du terrorisme [qui est le] résultat direct d’une mobilité croissante des groupes armés’’. Le transport aérien peut constituer une cible pour les groupes terroristes, a-t-il prévenu.
‘’Les pays sont devenus interdépendants et la coopération entre les Etats est une nécessité absolue (…), spécifiquement en matière de sûreté aérienne’’, a-t-il signalé.
En France, l’Etat a mis en place un dispositif et des ''moyens communs'' autour d’une ‘’approche qui se veut multidisciplinaire’’ en matière de lutte contre le terrorisme, a expliqué Emile Pérez.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la création de la première direction commune - Police et Gendarmerie nationales -, à savoir la Direction de la coopération internationale (DCI), qui ''concrétise'' le rapprochement des deux forces de sécurité intérieure.
La DCI a été créée le 1er septembre 2010, selon M. Pérez, qui indique que cette structure est pleinement opérationnelle depuis le 1er janvier 2011. La structure regroupe des policiers et des gendarmes qui œuvrent de concert à la ''coopération policière internationale'' mise en place par l'État français pour mieux protéger ses citoyens et ses intérêts.
Elle a pour mission de participer à l'application de la stratégie internationale du ministère et à la mise en œuvre de la politique étrangère de la France, en matière de sécurité intérieure, lit-on sur son site Internet.
La DCI anime et coordonne ‘’les coopérations opérationnelle, technique et institutionnelle de la Police et de la Gendarmerie nationales, à l'exception des questions relevant exclusivement des services de renseignement’’.
‘’Pour assurer ses missions, la DCI s'appuie sur un échelon central et des services déconcentrés implantés à l'étranger, les services de sécurité intérieure (SSI), qui rassemblent, sous l'autorité de l'attaché de sécurité intérieure (ASI), les policiers et gendarmes en poste dans le ou les pays considérés’’, ajoute la même source.
Épaulés par des officiers de liaison et des coopérants de la défense, ces enquêteurs sans frontières et conseillers des ambassadeurs ont trois priorités : le terrorisme, la criminalité organisée et l'immigration irrégulière.
La DCI est implantée dans des pays africains et développe des actions de formation, des échanges d’information et des visites de terrain. Elle assure aussi une coopération institutionnelle sous l’égide des Nations unies et de l’Union européenne (UE), a expliqué son patron, Emile Pérez.
Parlant de sûreté aérienne, il a aussi cité la formation des instructeurs de sûreté dans les pays de l’ASECNA (17 pays africains), la formation à la détection de la fraude documentaire ou l’usurpation d’identité.
En matière de lutte contre le terrorisme, Emile Pérez a encore relevé la nécessité d'enlever les ‘’freins’’ comme la souveraineté des Etats, les langues et les systèmes judiciaires. A cela s’ajoutent aussi la modernisation des services aéroportuaires et l’harmonisation du management de la sûreté aérienne.
Le projet français d'assistance à l'ASACA a été lancé pour renforcer les capacités de 20 pays africains en matière de sûreté de l’aviation civile, selon ses membres.
L’objectif est de créer, entre les Etats bénéficiaires et la France, "les conditions d’un transfert d’expertise, à travers l’exécution de programmes de formation définis en concertation avec les instances internationales en charge de l’aviation civile sur le continent et les autorités nationales de l’aviation civile".
En 2011, rappelle-t-on, "800 agents travaillant dans le domaine de la sûreté, sur les 22 plateformes aéroportuaires africaines concernées, ont bénéficié de 58 formations dispensées dans le cadre du projet ASACA".
La rencontre de Dakar, à laquelle prennent part plus d’une centaine d’experts internationaux et de responsables nationaux de l’aviation civile venus d’une vingtaine de pays africains, verra une première évaluation du projet.
APS