L’archevêque émérite de Dakar, Monseigneur Théodore Adrien Sarr, s'est dit convaincu d'avoir ''beaucoup reçu de Dieu en matière de droiture, de courage, de respect d’autrui et de plusieurs autres valeurs’’, assurant que malgré sa retraite, il continuera à ''apporter des idées à la limite de (ses) capacités physiques’’.
‘’Aujourd’hui, à la fin de ma carrière de pasteur dans l’église de Dieu, je remercie énormément le Seigneur pour tout ce qu’il a fait pour moi, tout ce qu’il a fait en moi et tout ce qu’il a fait par moi’’, a notamment dit le cardinal Sarr.
Il a été remplacé à la tête du gouvernement pastoral de l’archidiocèse de la capitale sénégalaise en décembre dernier par Mgr Benjamin Ndiaye, évêque de Kaolack.
Le cardinale Sarr s’exprimait au cours d’une cérémonie de ‘’remerciement et d’au revoir’’, à l’initiative de l’Association ‘’Ndefleng’’, un mouvement qui lutte pour le développement et la promotion des valeurs et de la culture sérères.
Dirigée par le président de ‘’Ndefleng’’ Mbagnick Ndiaye, la délégation reçue à la résidence du cardinal, les Badamiers, était composée entre autres de l’ancien ministre Madior Diouf, de Macoumba Diouf, des intellectuels, des hommes et des femmes de culture.
La voix posée, mais empreinte d’émotions, le cardinal Sarr s’est lancé dans des confidences sur son enfance et ses différentes missions, en insistant surtout sur la ‘’nécessité de préserver les valeurs’’ de la culture sérère.
‘’Je partage la conviction que j’ai beaucoup reçu de Dieu. Tout ce qu’un être humain puisse faire sur terre, tout ce qu’il a, il le doit à Dieu. Dieu choisit et dessine l’itinéraire de l’être humain dès la conception du sein maternel et lui donner une mission, le doter de toutes les qualités possibles’’, a-t-il dit.
Dans un message en français et en sérère, Théodore Adrien Sarr considéré comme membre d’honneur de ''Ndéfleng'', est revenu longuement sur les enjeux de cette culture et sa capacité à apporter plus à la société sénégalaise.
‘’Regarder bien les caïcédrats, les rôniers. Plus ils montent vers le ciel, plus ils enfoncent leurs racines dans le sol pour pouvoir tenir debout. Nous devons faire la même chose : nous enraciner pour pouvoir monter le plus haut possible et être en contact avec les autres peuples’’, dit-il en paraphrasant le poète Léopold Sédar Senghor.
En remerciant ses parents qui ‘’l’ont initié à la vie sociale’’, Théodore Adrien Sarr s’est senti redevable à tous. ''Mes parents m’ont donné une éducation familiale que je suis loin de regretter. Je suis heureux d’avoir reçu l’éducation sérère dans mon village natal de Fadiouth. Je vois tout ce que je dois à cette éducation en matière de droiture, de courage, de travail, de respect de l’autre tout en me faisant respecter’’, a-t-il dit.
''Faisons tout pour que l’éducation du monde Sérères, les valeurs Sérères ne se perdent pas. Il y a des choses qui se passent au Sénégal et si on mettait l’accent sur ces valeurs-là, elles ne se passeraient pas’’, a encore confessé le cardinal Sarr.
''Les Sérères ont le sens du respect du bien d’autrui au point que quand quelqu’un leur confie quelque chose, aussi longue que soit la période nous le lui rendons. Autrefois, quand quelqu’un confiait un billet de 1000 francs à un Sérère, s’il observe bien, il se rend compte qu’il lui a remis le même billet qu’il lui avait donné’’, a-t-il poursuivi, sur un ton plein d’anecdotes.
''Senghor avait l’habitude de dire que les Sérères sont le sel des peuples salés. Peut-être que nous allons encore essayer d’apporter du sel à la société sénégalaise en gardant un certain nombre de valeurs de la culture sérère’’, a souligné l’ancien archevêque de Kaolack et de Dakar avant de faire part de sa disponibilité ‘’pour toujours’’.
''Je me retire mais je reste à Dakar. Je reste à la disposition des gens pour continuer à rendre service jusqu’aux limites de mes capacités physiques. Je suis là pour recevoir tout le monde et pour apporter des idées à ceux qui le demandent’’, a-t-il conclu sur un tonnerre d’applaudissements et de chants sérères.
‘’Aujourd’hui, à la fin de ma carrière de pasteur dans l’église de Dieu, je remercie énormément le Seigneur pour tout ce qu’il a fait pour moi, tout ce qu’il a fait en moi et tout ce qu’il a fait par moi’’, a notamment dit le cardinal Sarr.
Il a été remplacé à la tête du gouvernement pastoral de l’archidiocèse de la capitale sénégalaise en décembre dernier par Mgr Benjamin Ndiaye, évêque de Kaolack.
Le cardinale Sarr s’exprimait au cours d’une cérémonie de ‘’remerciement et d’au revoir’’, à l’initiative de l’Association ‘’Ndefleng’’, un mouvement qui lutte pour le développement et la promotion des valeurs et de la culture sérères.
Dirigée par le président de ‘’Ndefleng’’ Mbagnick Ndiaye, la délégation reçue à la résidence du cardinal, les Badamiers, était composée entre autres de l’ancien ministre Madior Diouf, de Macoumba Diouf, des intellectuels, des hommes et des femmes de culture.
La voix posée, mais empreinte d’émotions, le cardinal Sarr s’est lancé dans des confidences sur son enfance et ses différentes missions, en insistant surtout sur la ‘’nécessité de préserver les valeurs’’ de la culture sérère.
‘’Je partage la conviction que j’ai beaucoup reçu de Dieu. Tout ce qu’un être humain puisse faire sur terre, tout ce qu’il a, il le doit à Dieu. Dieu choisit et dessine l’itinéraire de l’être humain dès la conception du sein maternel et lui donner une mission, le doter de toutes les qualités possibles’’, a-t-il dit.
Dans un message en français et en sérère, Théodore Adrien Sarr considéré comme membre d’honneur de ''Ndéfleng'', est revenu longuement sur les enjeux de cette culture et sa capacité à apporter plus à la société sénégalaise.
‘’Regarder bien les caïcédrats, les rôniers. Plus ils montent vers le ciel, plus ils enfoncent leurs racines dans le sol pour pouvoir tenir debout. Nous devons faire la même chose : nous enraciner pour pouvoir monter le plus haut possible et être en contact avec les autres peuples’’, dit-il en paraphrasant le poète Léopold Sédar Senghor.
En remerciant ses parents qui ‘’l’ont initié à la vie sociale’’, Théodore Adrien Sarr s’est senti redevable à tous. ''Mes parents m’ont donné une éducation familiale que je suis loin de regretter. Je suis heureux d’avoir reçu l’éducation sérère dans mon village natal de Fadiouth. Je vois tout ce que je dois à cette éducation en matière de droiture, de courage, de travail, de respect de l’autre tout en me faisant respecter’’, a-t-il dit.
''Faisons tout pour que l’éducation du monde Sérères, les valeurs Sérères ne se perdent pas. Il y a des choses qui se passent au Sénégal et si on mettait l’accent sur ces valeurs-là, elles ne se passeraient pas’’, a encore confessé le cardinal Sarr.
''Les Sérères ont le sens du respect du bien d’autrui au point que quand quelqu’un leur confie quelque chose, aussi longue que soit la période nous le lui rendons. Autrefois, quand quelqu’un confiait un billet de 1000 francs à un Sérère, s’il observe bien, il se rend compte qu’il lui a remis le même billet qu’il lui avait donné’’, a-t-il poursuivi, sur un ton plein d’anecdotes.
''Senghor avait l’habitude de dire que les Sérères sont le sel des peuples salés. Peut-être que nous allons encore essayer d’apporter du sel à la société sénégalaise en gardant un certain nombre de valeurs de la culture sérère’’, a souligné l’ancien archevêque de Kaolack et de Dakar avant de faire part de sa disponibilité ‘’pour toujours’’.
''Je me retire mais je reste à Dakar. Je reste à la disposition des gens pour continuer à rendre service jusqu’aux limites de mes capacités physiques. Je suis là pour recevoir tout le monde et pour apporter des idées à ceux qui le demandent’’, a-t-il conclu sur un tonnerre d’applaudissements et de chants sérères.