Après avoir annoncé le départ de son entraîneur en février, le club bavarois avait rétropédalé. Mais Thomas Tuchel vient de confirmer qu’il ne sera plus le coach des Munichois la saison prochaine. À Barcelone, il y a eu le cas Xavi. Le coach espagnol avait annoncé son départ des Blaugranas à la fin de la saison, avant que les deux parties se rabibochent, puis divorcent à nouveau. Eh bien en Allemagne, on a eu droit au feuilleton Thomas Tuchel. Le 21 février dernier, le Bayern Munich annonçait le départ de son entraîneur à l’issue de la saison. «Le FC Bayern Munich et l’entraîneur Thomas Tuchel ont décidé conjointement de mettre fin à la collaboration, qui devait initialement expirer le 30 juin 2025, le 30 juin 2024. C’est le résultat d’une conversation amicale entre le PDG Jan-Christian Dreesen et Thomas Tuchel.» S’en était ensuite suivi une multitude de rumeurs sur les noms des potentiels successeur de l’ancien entraîneur du PSG. Zinedine Zidane, Xabi Alonso, Jürgen Klopp, Ralf Rangnick ou encore Roberto De Zerbi, pour ne citer qu’eux. Seul problème, toutes ces pistes se refermaient de jour en jour. De quoi envisager alors un revirement de situation à la catalane. Faute de coach, le Bayern s’est remis à discuter avec Tuchel pour le faire rester. Tuchel confirme des négociations avec le Bayern Le technicien de 50 ans ne s’est pas montré opposé à l’idée, fort du soutien de plusieurs poids lourds du vestiaire. Mais ce vendredi midi, patatras. Thomas Tiuchel s’est présenté en conférence de presse pour annoncer qu’il pliera bien bagage. «C’est la dernière conférence de presse dans la Säbener Straße (le centre d’entraînement du Bayern, ndlr). L’accord de février demeure. Il y a eu d’autres discussions, mais nous n’avons pas trouvé d’accord», a-t-il confié, avant d’en dire davantage sur les raisons qui ont fait capoter l’affaire. «Il ne s’agit pas de fierté, d’ego ou d’être le gagnant. Il s’agit de vivre son métier avec toute sa passion. Je crois que nous laissons toujours notre marque. Cela s’est produit ici aussi. Le timing est toujours crucial. Nous avons choisi le Bayern Munich en toute connaissance de cause. Ce fut une décision rapide et émotionnelle. Les décideurs qui nous ont convaincus ne sont plus là. Les moments qui ressemblent à des bouleversements peuvent être une opportunité. Aller dans un club comme celui-ci et penser qu’il n’y a que du soleil et des eaux peu profondes serait très naïf. Il y aura des vagues et vous aurez un petit mal de mer. La décision a été prise en février. La semaine dernière, il n’y avait en fait que la possibilité théorique d’opérer un retournement de situation à 180 degrés, car il y avait l’initiative du club. Les raisons pour lesquelles nous avons dû nous séparer sont minimes. C’est comme ça et c’est une bonne chose. Depuis février, il était clair pour nous tous que le chapitre était terminé. Et puis il y a eu une semaine dernière très, très mouvementée. Ensuite, il est important de se concentrer pour demain et ensuite de prendre un peu de distance. Ça (les négociations) s’est passé entre le jeudi, après le match contre le Real Madrid, jusqu’à hier. L’accord de février demeure. Il y a eu des discussions, mais nous n’avons pas trouvé d’accord. Donc ça reste comme ça. » C’est dit.