Tirs groupés du PDS contre Abdou Diouf!


SETAL.NET-"Si Senghor par le biais d’une honteuse manipulation de la constitution lui a cédé son pouvoir en ignorant superbement le peuple dépositaire de la souveraineté nationale, Abdoulaye Wade premier président du Sénégal élu démocratiquement, quant à lui, à ses risques et périls, a volontairement fermé les yeux sur sa gestion de deux décades faites de tous les abus, et décidé de l’absoudre lui et sa famille, malgré la volonté d’alors de Moustapha Niasse de se venger du promoteur du « congrès sans débat » " a d'emblée attaqué la Fédération nationale des cadres libéraux. 
 
Dans un communiqué, le PDS est resté très incisif, ne ménageant aucunement le prédécesseur de leur mentor. 
 
"Disciple de la françafrique, le président sénégalais fraîchement débarqué du pouvoir, le 19 mars 2000, se réfugiera chez son mentor de tous les jours, Jacques Chirac. Et en douze ans, Monsieur Diouf, sans domicile à Dakar, n’a pas fait cumulativement, 30 jours dans ce pays qui lui a tout donné. Assurément, Abdoulaye Wade l’Africain ne pouvait adopter cette posture de négation de la dignité africaine. Mais où était le nouveau parrain de Macky Sall quand ce dernier violait délibérément : 
 
 
- La présomption d’innocence de citoyens dont le seul tort est d’avoir été des collaborateurs loyaux d’Abdoulaye Wade 
 
- Le droit d’aller et de venir d’anciens ministres malgré les décisions de la cour de justice de la CEDEAO 
 
- Le droit à la marche ou à la manifestation dont l’interdiction est devenue la règle, passant d’un régime de libertés à un régime de libertés octroyées "
 
Le FNCL de renchérir : "Quand Macky Sall, avec ses préposés aux sales besognes, s’évertuait au quotidien à tenter par la parole et la manœuvre sordide, à diaboliser le Président Wade, dont le grand tort est d’avoir fait un travail dans ce pays qui traverse les temps et les hommes, certainement Abdou Diouf était plus enclin à suivre les péripéties de l’actualité politique de son pays d’adoption. "
 
Les cadres libéraux d'asséner, à celui qu'ils s'étaient gardés de cibler dans leurs différentes sorties, qu' "Abdou Diouf a raté lamentablement la seule occasion de sa vie de se taire, car Abdoulaye Wade n’a jamais été son alter ego ni dans le respect des libertés démocratiques encore moins dans le legs de réalisations au profit de notre pays".

Pape Diattao Badji

Vendredi 25 Avril 2014 11:48

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