Nakoula Basseley Nakoula, le producteur du film
"+L'innocence des musulmans+, une onde de choc qui traverse le monde islamique, est une conspiration américano-israélienne destinée à saper le moral des musulmans déclaré Amdy Moustapha Mbacké, un des initiateurs de ce rassemblement.
"Nous marquons notre indignation et nous allons réagir en tant que fidèles du serviteur du Prophète" Mohammed (PSL), a-t-il ajouté, soulignant que si rien n’est fait pour arrêter les producteurs de ce film, plusieurs formes de protestation seront organisées un peu partout et notamment devant les ambassades des Etats-Unis et d’Israël, à Dakar.
Innocence of Muslims (L'innocence des musulmans), un film politico-religieux réalisé aux Etats-Unis avec un budget de 5 millions de dollars. Il dénigre les musulmans et le Prophète Mohammed (PSL), selon des extraits diffusés, mais il est de ‘’piètre qualité cinématographique’’, selon des observateurs.
Sa diffusion a suscité une vague d’indignations dans les pays musulmans dont la Libye où quatre diplomates américains ont été tués lors d’une manifestation.
Dans des correspondances destinées aux ambassades des Etats-Unis et d’Israël à Dakar, l’ONG Jamra --- une organisation musulmane du Sénégal dont la population est constituée selon des statistiques de 95% de musulmans --- exige ‘’l’arrêt immédiat de la diffusion de [ce] maudit film’’.
Le président de la République, Macky Sall, président en exercice de l’Organisation de la Coopération islamique, a exprimé vendredi sa ‘’profonde indignation’’ suite à la production de ce film.
Le chef de l’Etat sénégalais, cité dans un communiqué, ‘’condamne fermement cet acte irresponsable et répugnant qui constitue une grossière provocation portant gravement atteinte au sentiment religieux des musulmans et aux symboles de leur foi’’.
‘’Le Sénégal estime qu’aucun prétexte, y compris la liberté d’expression, ne saurait justifier la diffamation d’une religion et de son Message’’, souligne la même source, en rapportant des propos du président de la République.
Mais, dans le même temps, il a également condamné ‘’les attaques mortelles dirigées contre'' des diplomates américains, ''en réaction à la diffusion du film’’, et présenté ‘’ses condoléances à leurs familles ainsi qu’au peuple et au Gouvernement américains’’.
Il ‘’en appelle à la retenue et au rejet de la violence comme réponse à un acte dont les auteurs cherchent manifestement à susciter la discorde et l’affrontement entre les peuples et les civilisations’’, conclut le texte.
La directrice du Bureau des affaires ouest-africaines au Département d’Etat américain, Eunice Reddick, a souhaité, le même jour à Dakar, voir prévaloir ‘’un meilleur environnement de compréhension’’ dans le monde, pour que soit contenue la colère provoquée par la vidéo jugée blasphématoire à l’égard de l’islam.
‘’On peut créer un meilleur environnement de compréhension. C’est très dégoûtant pour les musulmans d’entendre certaines choses au sujet de leur prophète’’, a affirmé Mme Reddick, dans un entretien avec des journalistes sénégalais.
‘’On peut changer de point de vue, pour qu’il y ait une compréhension. C’est ce que le gouvernement des Etats-Unis a fait en condamnant la vidéo’’ jugée blasphématoire envers l’islam, a ajouté cette ancienne ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, de 2007 à 2010.
"Nous marquons notre indignation et nous allons réagir en tant que fidèles du serviteur du Prophète" Mohammed (PSL), a-t-il ajouté, soulignant que si rien n’est fait pour arrêter les producteurs de ce film, plusieurs formes de protestation seront organisées un peu partout et notamment devant les ambassades des Etats-Unis et d’Israël, à Dakar.
Innocence of Muslims (L'innocence des musulmans), un film politico-religieux réalisé aux Etats-Unis avec un budget de 5 millions de dollars. Il dénigre les musulmans et le Prophète Mohammed (PSL), selon des extraits diffusés, mais il est de ‘’piètre qualité cinématographique’’, selon des observateurs.
Sa diffusion a suscité une vague d’indignations dans les pays musulmans dont la Libye où quatre diplomates américains ont été tués lors d’une manifestation.
Dans des correspondances destinées aux ambassades des Etats-Unis et d’Israël à Dakar, l’ONG Jamra --- une organisation musulmane du Sénégal dont la population est constituée selon des statistiques de 95% de musulmans --- exige ‘’l’arrêt immédiat de la diffusion de [ce] maudit film’’.
Le président de la République, Macky Sall, président en exercice de l’Organisation de la Coopération islamique, a exprimé vendredi sa ‘’profonde indignation’’ suite à la production de ce film.
Le chef de l’Etat sénégalais, cité dans un communiqué, ‘’condamne fermement cet acte irresponsable et répugnant qui constitue une grossière provocation portant gravement atteinte au sentiment religieux des musulmans et aux symboles de leur foi’’.
‘’Le Sénégal estime qu’aucun prétexte, y compris la liberté d’expression, ne saurait justifier la diffamation d’une religion et de son Message’’, souligne la même source, en rapportant des propos du président de la République.
Mais, dans le même temps, il a également condamné ‘’les attaques mortelles dirigées contre'' des diplomates américains, ''en réaction à la diffusion du film’’, et présenté ‘’ses condoléances à leurs familles ainsi qu’au peuple et au Gouvernement américains’’.
Il ‘’en appelle à la retenue et au rejet de la violence comme réponse à un acte dont les auteurs cherchent manifestement à susciter la discorde et l’affrontement entre les peuples et les civilisations’’, conclut le texte.
La directrice du Bureau des affaires ouest-africaines au Département d’Etat américain, Eunice Reddick, a souhaité, le même jour à Dakar, voir prévaloir ‘’un meilleur environnement de compréhension’’ dans le monde, pour que soit contenue la colère provoquée par la vidéo jugée blasphématoire à l’égard de l’islam.
‘’On peut créer un meilleur environnement de compréhension. C’est très dégoûtant pour les musulmans d’entendre certaines choses au sujet de leur prophète’’, a affirmé Mme Reddick, dans un entretien avec des journalistes sénégalais.
‘’On peut changer de point de vue, pour qu’il y ait une compréhension. C’est ce que le gouvernement des Etats-Unis a fait en condamnant la vidéo’’ jugée blasphématoire envers l’islam, a ajouté cette ancienne ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, de 2007 à 2010.