Hormis le Khalife Général des Mourides et certains hommes d’affaires connus de la place, il y a aussi le Président Macky Sall et son épouse qui se sont distingués parmi ceux qui ont offert des billets pour la Mecque à des hommes et femmes habitant Touba et M'backé. Ces billets ont été offerts intuitu personae, bien évidemment. Certains ont été choisis pour leur combat politique au sein de l’Apr, d’autres l’ont été pour n’avoir pas encore occupé de poste de responsabilité, d’autres encore pour leur statut de chef religieux.
Hélas, ils seront peu nombreux ces bénéficiaires à prendre effectivement le vol pour la Mecque. Enquêtes et recherches ont permis d’apprendre que beaucoup d’entre eux ont préféré mettre leurs documents sur le marché noir, à raison de 2 000 000 de francs Cfa l’unité. La demande étant parfois supérieure à l’offre, les vendeurs n’ont point rencontré de difficultés pour écouler « leur marchandise ». C’est le cas de cette parlementaire qui a fini de céder son billet. Nos sources nous confient qu’elle s’est retrouvée avec deux briques, ce samedi. Cette dernière est loin d’être la seule dans ce registre. La quasi-totalité des jeunes chefs religieux et la totalité des responsables de l’Apr du département de M'backé qui ont reçu des billets ont préféré récupérer l’argent.
A.N de nous confier «solennellement» qu’il ne peut pas se rendre à la Mecque, alors que ses créanciers attendent qu’il s’acquitte de ses dettes. «Je ne peux pas effectuer le pèlerinage. C’est la religion même qui m’interdit d’y aller lorsque je ne peux pas payer toutes des dettes. Ainsi, j’ai plutôt à l’idée d’aller acheter une machine à couper le bois pour me faire quotidiennement de l’argent. Cela me permettra de payer ces dettes et d’assurer ma dépense quotidienne. La Mecque, c’est pour les musulmans qui ont les moyens financiers et non pour des gens comme moi, qui n’ont jamais pu avoir à portée de main un million de francs ».
Autrement dit, si l’ambition du couple présidentiel était d’amener certains de leurs amis et collaborateurs à la Mecque, il devra vite déchanter, car bon nombre des personnes ciblées semblent avoir des préoccupations autres.
Loin de partager cet avis, le député Baye Omar Diakhaté a lui tenu à condamner fermement cette attitude. « Nul n’a le droit de vendre le billet offert. S’ils ne peuvent pas partir, qu’ils retournent ces billets à l’envoyeur car, dans le parti, il y a d’autres gens qui aimeraient bien se rendre à la Mecque... »
Hélas, ils seront peu nombreux ces bénéficiaires à prendre effectivement le vol pour la Mecque. Enquêtes et recherches ont permis d’apprendre que beaucoup d’entre eux ont préféré mettre leurs documents sur le marché noir, à raison de 2 000 000 de francs Cfa l’unité. La demande étant parfois supérieure à l’offre, les vendeurs n’ont point rencontré de difficultés pour écouler « leur marchandise ». C’est le cas de cette parlementaire qui a fini de céder son billet. Nos sources nous confient qu’elle s’est retrouvée avec deux briques, ce samedi. Cette dernière est loin d’être la seule dans ce registre. La quasi-totalité des jeunes chefs religieux et la totalité des responsables de l’Apr du département de M'backé qui ont reçu des billets ont préféré récupérer l’argent.
A.N de nous confier «solennellement» qu’il ne peut pas se rendre à la Mecque, alors que ses créanciers attendent qu’il s’acquitte de ses dettes. «Je ne peux pas effectuer le pèlerinage. C’est la religion même qui m’interdit d’y aller lorsque je ne peux pas payer toutes des dettes. Ainsi, j’ai plutôt à l’idée d’aller acheter une machine à couper le bois pour me faire quotidiennement de l’argent. Cela me permettra de payer ces dettes et d’assurer ma dépense quotidienne. La Mecque, c’est pour les musulmans qui ont les moyens financiers et non pour des gens comme moi, qui n’ont jamais pu avoir à portée de main un million de francs ».
Autrement dit, si l’ambition du couple présidentiel était d’amener certains de leurs amis et collaborateurs à la Mecque, il devra vite déchanter, car bon nombre des personnes ciblées semblent avoir des préoccupations autres.
Loin de partager cet avis, le député Baye Omar Diakhaté a lui tenu à condamner fermement cette attitude. « Nul n’a le droit de vendre le billet offert. S’ils ne peuvent pas partir, qu’ils retournent ces billets à l’envoyeur car, dans le parti, il y a d’autres gens qui aimeraient bien se rendre à la Mecque... »
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