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Tourisme : Le commissaire spécial étale ses problèmes


Tourisme : Le commissaire spécial étale ses problèmes

Depuis 13 ans que le commissariat spécial du tourisme existe, ses agents travaillent dans d’énormes difficultés pour lutter contre la prolifération des établissements touristiques clandestins. Des difficultés d’ordre juridique, logistique et de personnels. Face à la presse ce mercredi, le commissaire Yoro Faye demande des moyens à l’Etat du Sénégal pour faire face a la prolifération des auberges qui gangrènent le tourisme.

«Le phénomène de ces auberges est un phénomène nouveau qu’il faut reconnaître. Depuis que le tourisme est en crise, tous les moyens sont bons pour pouvoir héberger les étrangers. C’est un phénomène qui se crée avec les situations difficiles du moment», dit-il.

«Il y a deux à trois ans, quand le tourisme marchait, on ne sentait pas ces sites touristiques clandestins. Mais actuellement, c’est un phénomène qui s’accentue parce que les gens se cachent dans ces sites touristiques. Mais toujours est-il qu’une réglementation est en vigueur au Sénégal pour endiguer cette situation, puisqu’après tout, on doit protéger les sites officiels qui sont en règle par rapport à notre législation. Nous sommes de plus en plus prêts à lutter contre cette situation. Des dispositions nouvelles sont en train d’être prises», fait-il savoir.

Le problème est que le commissariat spécial du tourisme n'est pas habilité à faire des procédures judiciaires, même si ses agents étaient face à une infraction pénale. «Dans ce cas, on s’adresse à nos collègues des autres commissariats de police ou de la gendarmerie pour pouvoir régler ce problème. Il faut reconnaître que c’est un problème. Nos autorités sont au courant de cette situation. Ce sont des lacunes. Ce qu’on peut faire, c’est demander seulement de prévoir des sanctions dans notre dispositif judiciaire. Ce qui nous permettra de sévir. On ne peut même pas faire payer une amende. Tout ce que nous pouvons faire, c'est d'essayer de les convaincre à être en règle, sinon on envoie un rapport au ministre qui doit décider de la suite», dénonce-t-il.

A ces problèmes d'ordre juridiques, s'ajoutent des problèmes logistiques, des problèmes de personnel. Le commissariat spécial du tourisme souffre, en effet, d'un manque d’effectif criard.



Jeudi 23 Novembre 2017 - 04:30










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