Grande heure d’un peuple ayant imposé sa volonté à un autocrate qui voulait instaurer une monarchie au Sénégal. Grandeur d’un peuple qui, douze ans durant, a tout donné pour expérimenter la première alternance démocratique à la tête du pays, tout accepté d’un personnage qui n’a réussi qu’à s’entourer d’hommes et de femmes, prédateurs arrogants dont beaucoup n’auraient jamais gagné 200.000FCFA par mois par eux-mêmes. L’Afrique est inquiète, la zone sahélienne et notre sous région en particulier, devant la montée des périls au Mali, en Guinée Bissau, en Mauritanie voire en Guinée Conakry, pour ne parler que de quelques uns de nos voisins immédiats. C’est pourquoi, aujourd’hui plus qu’hier, le peuple sénégalais, le peuple du 23 juin 2011, des 26 Février et 25 mars 2012, veut savoir comment le pays a été géré, pillé, ruiné, massacré, afin d’éviter à jamais le retour d’une telle tragédie ! Quinze vies humaines fauchées par les forces de répression de Wade au nom d’intérêts maffieux, étroits et égoïstes ! 400 Milliards dilapidés sur « la route vers le sommet » de l’ANOCI. Morcellement clientéliste des terrains du CICES, occupation anarchique de cet espace qui, défiguré et enlaidi, est passé d’une superficie de 107 à 30 hectares. Boulimie et prédation à vive allure, la presse sénégalaise ne s’y est pas trompée : « Pompage des eaux lors des inondations, le paradis des marchés de gré à gré » ! « Plus de 72 milliards engloutis dans les eaux des inondations entre 2007 et 2012 » ! « Computer Land : un gré à gré de 12 Milliards imposé par une note écrite émanant du cabinet de la Présidence de la République pour l’achat d’ordinateurs » ! « Wade bazarde la Cité Fayçal par le biais de baux de 50 ans accordés à des dignitaires du régime » ! « L’ancien régime a planqué plus de 400 milliards dans les pays du Golfe » ! Des dizaines de Milliards pour le festin du FESMAN et la mégalomanie d’un prétendu monument de la renaissance africaine !… Pendant ce temps, le montant de la dette publique du Sénégal, indique le communiqué du Conseil des Ministres du 18 Mai 2012, est passé à 38,6 % du PIB au 31 Décembre 2011 contre 20,7 % en 2006 !
Il est donc temps que les hommes politiques d’aujourd’hui et de demain se le tiennent pour dit: les Sénégalais ont décidé désormais de rester vigilants et critiques à l’égard de tout pouvoir ; ils sont debout et éveillés, ils ne retourneront se reposer au lit que s’ils décrochent la lune comme oreiller ! Le Président Macky SALL et son gouvernement ont pris, en l’espace de quelque 57 jours, des mesures qui vont assurément dans le bon sens, comme, entre autres, la baisse des prix du riz, de l’huile et du sucre, la réduction du nombre de ministères, d’agences et de directions nationales, la déclaration de patrimoine auprès du Conseil Constitutionnel, l’apaisement du climat social, les subventions au profit des agriculteurs et éleveurs, la décision de diminution de la fiscalité sur les salaires, etc. Toutefois, le travail ne fait que commencer et la tâche est immense. Pour la lutte résolue contre l’enrichissement illicite, la corruption et l’impunité, les instruments existants ou à mettre en place tels que l’IGE, la Cour d’Assises, la Cour des Comptes, l’ARMP, la CENTIF, la Cour de répression des crimes économiques et financiers, l’Office national de lutte contre la corruption, la Commission de restitution des biens mal acquis, etc., devront aller jusqu’au bout dans l’instruction des dossiers et dans l’exploitation des conclusions des différents rapports. Des dispositions concertées et hardies s’imposent plus que jamais pour le retour rapide et définitif de la paix en Casamance, pour la maîtrise de la fourniture du courant électrique aux entreprises et aux ménages, pour la prévention efficace contre le fléau des inondations ainsi que de la famine ou de la disette en milieu rural, pour l'organisation des seconds états généraux de l'éducation et de la formation, gage de solutions partagées et durables à la crise du système éducatif sénégalais. Par ailleurs, une nouvelle Constitution, dans le sillage des projets déjà élaborés par Bennoo Siggil Sernegaal et par les Assises Nationales, devra, dans les meilleurs délais, être soumise par referendum à la validation du peuple souverain : il s’agira ainsi d’avancer résolument vers la refondation de la République, l’impulsion des réformes institutionnelles indispensables, dans l’optique d’asseoir les bases solides d’une démocratie participative et inclusive, d’une république sociale et citoyenne digne de ce nom, dans une Afrique indépendante, stable et unie.
Abdoulaye Wade, le Président déchu, n’arrive toujours pas à digérer sa défaite. N’acceptant pas que les Sénégalais ont tourné la page, il persiste à vouloir encore occuper le devant de la scène ! Au lieu d’avoir la décence de se taire, le voilà qui menace prétendument de «porter plainte contre Me Félix Sow et le Forum Civil», qui ont entamé une campagne courageuse de dénonciation du pillage et du bradage de nos ressources nationales par les prédateurs du pouvoir sortant. Et notre ‘’prince sans-rire’’ de surenchérir en s’attaquant lâchement à Moustapha NIASSE et à Ousmane Tanor DIENG ; il va même jusqu’à réclamer l’audit de la gestion des régimes de Senghor et de Diouf ! N’avait-il pas tout le loisir, pendant 12 trop longues années au pouvoir, de faire procéder lui-même à l’audit du régime de Diouf, pour ne pas remonter plus loin ? MC WADE, que le ridicule ne tue point, déclare ne disposer que de quelques maigres dizaines de millions dans ses comptes bancaires ! Dans le même temps pourtant, il loue allègrement un jet privé pour aller effectuer le petit pèlerinage à la Mecque, il entretient royalement une nuée de courtisans, il rembourse à une fondation suisse, pour épargner des poursuites à son épouse, la coquette somme de 800 millions de FCFA !!! De fait, Monsieur le Président déchu s’amuse, continuant de jouer à son jeu favori de bluff et de poker. Il doit se taire, ou alors être mis en situation de se taire et d’arrêter de narguer impunément le peuple sénégalais. Car en vérité, malgré le cinéma et les simagrées, Monsieur WADE a une peur bleue des audits, lui, sa famille et ses affidés. Les théoriciens et partisans zélés de ‘’l’alliance stratégique avec WADE’’ se sont fait rabattre le caquet le 25 Mars par le peuple sénégalais. Sauf à reconnaitre un cas flagrant de détournement d’objectif à tout le moins, qui espèrent ils convaincre que les « fonds politiques » logés à la Présidence de la République, peuvent légalement et légitimement servir à l’achat, à coup de milliards, de terrains personnels au profit du Chef de l’Etat et à l’entretien de clients ou d’alliés politiques, à coup de centaines de millions ?
EN TOUT ETAT DE CAUSE, BENNOO BOKK YAAKAAR NE SE LAISSERA PAS DIVERTIR PAR WADE ET SES ELUCUBRATIONS, IL EST TENU D’ALLER JUSQU’AU BOUT : les prédateurs, les ‘’kleptocrates’’ et autres voleurs de la République, tous et toutes sans exception, quel que soit leur rang, doivent rendre gorge, en restituant au peuple sénégalais jusqu’au dernier centime des richesses spoliées et planquées ; nos concitoyennes et concitoyens en ont besoin pour lutter efficacement contre la misère, la pauvreté et les injustices sociales. Hommage au peuple et gloire aux martyrs : à moins d’un mois de l’anniversaire de ce jour historique du 23 Juin 2011, jour de reconquête de la souveraineté populaire, à célébrer avec fierté et dignité dans le pays et à travers la diaspora, la longue marche du combat au service du peuple, il faut le réaffirmer avec force en cette veille d’élections législatives majeures, demande courage et esprit de suite, écoute citoyenne et vigilance, abnégation et esprit de sacrifice, respect de la démocratie, de la volonté populaire et de l’éthique républicaine. Telle est la voie du salut, pour parachever la victoire sur le système WADE et avancer d’un pas ferme dans la concrétisation des attentes populaires légitimes.
Dakar, le 29 Mai 2012
Il est donc temps que les hommes politiques d’aujourd’hui et de demain se le tiennent pour dit: les Sénégalais ont décidé désormais de rester vigilants et critiques à l’égard de tout pouvoir ; ils sont debout et éveillés, ils ne retourneront se reposer au lit que s’ils décrochent la lune comme oreiller ! Le Président Macky SALL et son gouvernement ont pris, en l’espace de quelque 57 jours, des mesures qui vont assurément dans le bon sens, comme, entre autres, la baisse des prix du riz, de l’huile et du sucre, la réduction du nombre de ministères, d’agences et de directions nationales, la déclaration de patrimoine auprès du Conseil Constitutionnel, l’apaisement du climat social, les subventions au profit des agriculteurs et éleveurs, la décision de diminution de la fiscalité sur les salaires, etc. Toutefois, le travail ne fait que commencer et la tâche est immense. Pour la lutte résolue contre l’enrichissement illicite, la corruption et l’impunité, les instruments existants ou à mettre en place tels que l’IGE, la Cour d’Assises, la Cour des Comptes, l’ARMP, la CENTIF, la Cour de répression des crimes économiques et financiers, l’Office national de lutte contre la corruption, la Commission de restitution des biens mal acquis, etc., devront aller jusqu’au bout dans l’instruction des dossiers et dans l’exploitation des conclusions des différents rapports. Des dispositions concertées et hardies s’imposent plus que jamais pour le retour rapide et définitif de la paix en Casamance, pour la maîtrise de la fourniture du courant électrique aux entreprises et aux ménages, pour la prévention efficace contre le fléau des inondations ainsi que de la famine ou de la disette en milieu rural, pour l'organisation des seconds états généraux de l'éducation et de la formation, gage de solutions partagées et durables à la crise du système éducatif sénégalais. Par ailleurs, une nouvelle Constitution, dans le sillage des projets déjà élaborés par Bennoo Siggil Sernegaal et par les Assises Nationales, devra, dans les meilleurs délais, être soumise par referendum à la validation du peuple souverain : il s’agira ainsi d’avancer résolument vers la refondation de la République, l’impulsion des réformes institutionnelles indispensables, dans l’optique d’asseoir les bases solides d’une démocratie participative et inclusive, d’une république sociale et citoyenne digne de ce nom, dans une Afrique indépendante, stable et unie.
Abdoulaye Wade, le Président déchu, n’arrive toujours pas à digérer sa défaite. N’acceptant pas que les Sénégalais ont tourné la page, il persiste à vouloir encore occuper le devant de la scène ! Au lieu d’avoir la décence de se taire, le voilà qui menace prétendument de «porter plainte contre Me Félix Sow et le Forum Civil», qui ont entamé une campagne courageuse de dénonciation du pillage et du bradage de nos ressources nationales par les prédateurs du pouvoir sortant. Et notre ‘’prince sans-rire’’ de surenchérir en s’attaquant lâchement à Moustapha NIASSE et à Ousmane Tanor DIENG ; il va même jusqu’à réclamer l’audit de la gestion des régimes de Senghor et de Diouf ! N’avait-il pas tout le loisir, pendant 12 trop longues années au pouvoir, de faire procéder lui-même à l’audit du régime de Diouf, pour ne pas remonter plus loin ? MC WADE, que le ridicule ne tue point, déclare ne disposer que de quelques maigres dizaines de millions dans ses comptes bancaires ! Dans le même temps pourtant, il loue allègrement un jet privé pour aller effectuer le petit pèlerinage à la Mecque, il entretient royalement une nuée de courtisans, il rembourse à une fondation suisse, pour épargner des poursuites à son épouse, la coquette somme de 800 millions de FCFA !!! De fait, Monsieur le Président déchu s’amuse, continuant de jouer à son jeu favori de bluff et de poker. Il doit se taire, ou alors être mis en situation de se taire et d’arrêter de narguer impunément le peuple sénégalais. Car en vérité, malgré le cinéma et les simagrées, Monsieur WADE a une peur bleue des audits, lui, sa famille et ses affidés. Les théoriciens et partisans zélés de ‘’l’alliance stratégique avec WADE’’ se sont fait rabattre le caquet le 25 Mars par le peuple sénégalais. Sauf à reconnaitre un cas flagrant de détournement d’objectif à tout le moins, qui espèrent ils convaincre que les « fonds politiques » logés à la Présidence de la République, peuvent légalement et légitimement servir à l’achat, à coup de milliards, de terrains personnels au profit du Chef de l’Etat et à l’entretien de clients ou d’alliés politiques, à coup de centaines de millions ?
EN TOUT ETAT DE CAUSE, BENNOO BOKK YAAKAAR NE SE LAISSERA PAS DIVERTIR PAR WADE ET SES ELUCUBRATIONS, IL EST TENU D’ALLER JUSQU’AU BOUT : les prédateurs, les ‘’kleptocrates’’ et autres voleurs de la République, tous et toutes sans exception, quel que soit leur rang, doivent rendre gorge, en restituant au peuple sénégalais jusqu’au dernier centime des richesses spoliées et planquées ; nos concitoyennes et concitoyens en ont besoin pour lutter efficacement contre la misère, la pauvreté et les injustices sociales. Hommage au peuple et gloire aux martyrs : à moins d’un mois de l’anniversaire de ce jour historique du 23 Juin 2011, jour de reconquête de la souveraineté populaire, à célébrer avec fierté et dignité dans le pays et à travers la diaspora, la longue marche du combat au service du peuple, il faut le réaffirmer avec force en cette veille d’élections législatives majeures, demande courage et esprit de suite, écoute citoyenne et vigilance, abnégation et esprit de sacrifice, respect de la démocratie, de la volonté populaire et de l’éthique républicaine. Telle est la voie du salut, pour parachever la victoire sur le système WADE et avancer d’un pas ferme dans la concrétisation des attentes populaires légitimes.
Dakar, le 29 Mai 2012
ONT SIGNE :
ASSANE SAMB /FERNENT -MTPS, ALLA KANE /ORDC, DIALO DIOP /RND, MADIEYE MBODJ/ YOONU ASKAN WI