dans le cadre des discussions en perspective des locales du 29 juin prochain, Boolo Taxawu Askan Wi, soutient que « la divergence principale n’a même pas été étudiée en conseil des ministres ». Il s’agit de la question de la démission d’un élu local de son parti. Pour cette frange de l’opposition, « il faut impérativement moraliser la vie politique du pays, et empêcher ou tout au moins limiter, la lèpre de la politique au Sénégal : la transhumance. On peut, il est vrai, ne plus être d’accord avec la politique de son parti d’origine et décider de démissionner. La moindre morale consiste alors à rendre les mandats électifs à son parti. Si le démissionnaire ne le fait, comme à l’assemblée nationale, la loi doit venir au secours de la morale et de la dignité dans ce pays et retirer les mandats électifs. »
Alors pour cette coalition, « en refusant d’étudier cette question, le gouvernement montre le chemin qu’il va emprunter après les élections locales du 29 juin 2014. Tous les observateurs s’attendent à une défaite cuisante de l’APR aux élections locales, ce qui traduirait fidèlement le découragement et la lassitude des populations, leur réponse face à l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes du pays. Tout porte à croire que l’APR va établir les nouvelles adresses des élus et les démarcher avec de l’argent et des promesses, les recruter pour préparer l’élection présidentielle de 2017. »
Boolo Taxawu Askan Wi alerte les organisations des droits de l’homme, la société civile et les partis pour refuser au nom de la morale qu’on achète les consciences et qu’on travestisse la démocratie et nos mœurs.
« Ce combat commence par la déchéance du mandat de tout élu local qui démissionne du parti qui l’a élu, par la prise en compte de cette question dans le nouveau code électoral », termine leur communiqué.
Alors pour cette coalition, « en refusant d’étudier cette question, le gouvernement montre le chemin qu’il va emprunter après les élections locales du 29 juin 2014. Tous les observateurs s’attendent à une défaite cuisante de l’APR aux élections locales, ce qui traduirait fidèlement le découragement et la lassitude des populations, leur réponse face à l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes du pays. Tout porte à croire que l’APR va établir les nouvelles adresses des élus et les démarcher avec de l’argent et des promesses, les recruter pour préparer l’élection présidentielle de 2017. »
Boolo Taxawu Askan Wi alerte les organisations des droits de l’homme, la société civile et les partis pour refuser au nom de la morale qu’on achète les consciences et qu’on travestisse la démocratie et nos mœurs.
« Ce combat commence par la déchéance du mandat de tout élu local qui démissionne du parti qui l’a élu, par la prise en compte de cette question dans le nouveau code électoral », termine leur communiqué.