’’Tout ce que nous lui demandons aujourd’hui, c’est d’améliorer nos conditions de vie, de redonner de la valeur à notre métier de chauffeur’’, a plaidé Auguste Gomis, conducteur de bus tata sur la ligne 55, rencontré à Pétersen.
’’Nous voulons qu’il y ait plus de recrutement, que le prix du carburant baisse, et que les salaires augmentent afin que tous les acteurs du milieu trouvent leur compte dans ce métier’’, a ajouté Gomis membre de l’Association pour le financement du transport urbain (AFTU).
Vieux Saèr Sarr, vice-président de la gare routière de pompier, invite le nouveau chef de l’Etat à trouver des solutions à la ’’concurrence déloyale’’ dont sont victimes les transporteurs.
’’Les bus, appelés communément horaires, stationnent derrière la gare routière et prennent tous les clients, ce qui fait que nous avons du mal à faire le plein’’, a-t-il déploré.
Pour Saèr Sarr les nouvelles autorités doivent réviser ’’urgemment’’ les prix du carburent qui ’’n’arrangent ni les chauffeurs ni les clients’’.
Des chauffeurs souhaitent la levée de la mesure interdisant l’importation des véhicules de moins 5 ans, une promesse du candidat Macky Sall.
‘’Nous n’avons pas les moyens d’acheter des voitures, alors qu’il autorise l’entrée dans le territoire des voitures qui viennent de l’étranger afin que chaque conducteur ait sa propre voiture’’, a plaidé, Gora Kandji, conducteur d’un ‘’sept places’’ rencontré à Pompier.
Pour sa part, le secrétaire général chargé des revendications du Syndicat des transporteurs routiers, El Hadji Mansour Ndir, estime que Macky Sall devrait ’’reconduire’’ la mesure de ‘’tolérance zéro’’ qu’il avait instaurée du temps où il était ministre de l’Intérieur.
Il a aussi appelé le chef de l’Etat à rencontrer les transporteurs pour faire un état des lieux du secteur.
Trouvé en pleine lecture de son journal, Mbaye Ndiaye, un des responsables des voitures d’AFTU à Petersen, plaide la réhabilitation des routes par une bonne politique d’infrastructures.
Selon lui, ’’il est important que Macky Sall déploie une politique de réhabilitation des routes qui réduirait les embouteillages et le temps de route et surtout ériger un espace plus large pour abriter les 900 voitures que compte la gare routière de Petersen’’.
APS