Traque des biens mal acquis: les magistrats de la Crei en danger

Les actes délictuels contre les partisans de la traque des biens mal acquis se succèdent. Au niveau de la Crei, les juges et les procureurs se rendent compte aussi qu’ils sont vulnérables. C’est la peur bleue.


A la Crei, il y a une peur bleue qui étreint les autorités. Face à la multiplication des menaces, les juges et les procureurs de la Cour de répression de l’enrichissement illicite se rendent compte qu’ils sont vulnérables. Les actes posés jusqu’ici montrent  qu’il ne s’agit pas de simples intimidations.  Les faits s’enchaînent : Me Moussa Félix Sow cambriolé, le siège du Forum civil incendié, Birahim Seck menacé de mort. Alioune Ndao, Procureur spécial de la Crei, qui cristallise toutes les rancœurs et les haines, se retrouve presque désarmé. Malgré le risque lié à l’exercice de son métier, il ne dispose que d’un seul garde du corps qui le suit dans ses mouvements. Chez lui, il est mis à sa disposition un autre élément de la Bip censé  veiller sur lui et sa famille. Ainsi que d’autres éléments d’une célèbre société de gardiennage désarmés. Antoine Diome, substitut du Procureur, se retrouve seul en face des personnalités traquées pour enrichissement présumé illicite. Par ailleurs, les membres de la Commission d’instruction sont logés à la même enseigne que Antoine Diome.

Source Le quotidien.sn

Jeudi 2 Mai 2013 12:00

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