L’information a été relayée par nos confrères de la radio Renaissance FM dans la grande édition de ce vendredi 9 septembre à 21H 30’.
L’ancien sociétaire du Syli national est assigné en justice pour abandon de famille, diffamation, faux et usage du faux, menaces, injures et chantage. Des faits à lui reprochés par son épouse Mariam Coulibaly, qui lui a conçu 3 enfants.
A la barre, l’ancien ministre des Sports s’est défendu en disant que c’est plutôt sa femme qui l’a abandonné lorsqu’il a été victime de brûlure à son domicile en 2014. Titi Camara a aussi accusé son épouse d’entretenir des relations secrètes avec l’homme d’affaires Kerfala Camara KPC. Et que dame Mariam Coulibaly l’aurait quitté également pour aller vivre, avec ses deux enfants se trouvant en Guinée, au domicile du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et du travail, par ailleurs porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara.
« Rentré à la maison, à la Belle Vue, avec mes béquilles, je lui ai demandé de m’aider. Elle a répondu qu’elle n’est pas mon amie. Elle a abandonné la chambre conjugale pour aller dans la chambre des enfants où elle ne faisait qu’appeler les garçons », a-t-il expliqué.
A la question du juge de savoir quels sont les garçons que son épouse appelait dans la chambre des enfants, sans hésiter, Titi Camara cite le PDG de Gui-Co-Pres d’être qu’il accuse d’entetenir des relations extraconjugales avec la mère de ses enfants.
« Elle appelait les KPC (!!!)», a martelé l’ex-international guinéen sous les regards de son épouse qui a remué sa tête.
« Imaginez que je marchais à quatre pattes. C’est mon garçon qui m’aidait à aller aux toilettes. Et, à mon âge, c’est moi qui faisais ma chambre. (…) Elle [son épouse] est sortie le matin à 10 heures avec mes enfants pour revenir la nuit à 2 heures du matin. Il se trouvait que j’ai fermé le portail à partir de minuit. Elle est venue à 2 heures avec la femme de Damantang [Albert Camara, ministre de l’Enseignement Technique, porte parole du Gouvernement, ndlr). Elle a klaxonné, je n’ai pas ouvert la porte. Elle est allée chez le colonel Balla Samoura [commandant de Gendarmerie]. Celui-ci lui a dit que c’est une affaire difficile. Puis, elle est partie chez Damantang avec mes enfants. Ce qui m’a fait très mal, c’est le sort que mes enfants ont subi chez Damantang. Mes deux enfants dorment dans une chambrette « dehors » chez le ministre porte-parole du Gouvernement. (…) », a déclaré Titi Camara devant le juge.
Cet autre fait, s’il est prouvé, vient corroborer le concept « On se tape les mêmes go » du célèbre artiste de la musique urbaine Djanii Alfa, extrait de son dernier single qui fait feu dans la cité.
En accusant KPC d’adultère, Titi Camara pourra-t-il apporter des preuves attestant des relations extraconjugales entre sa femme et le richissime homme d’affaires qui, pour le moment, n’a fait aucune communication officielle sur cette affaire qui défraie la chronique dans la cité.
Après ce passage de l’ex-capitaine du Syli national, le procès a été suspendu pour se se poursuivre le jeudi 22 septembre prochain au tribunal de première instance de Dixinn.