"Deux hommes sont arrivés à moto et l'un d'entre eux a ouvert le feu", a indiqué le ministère de l'Intérieur. L'assaillant a tiré à l'aveuglette sur la foule avant de s'enfuir, ont indiqué des témoins.
"Tout le monde sait qu'il y a des mariages dans cette église chaque dimanche. Il y avait beaucoup de trafic", raconte un homme, témoin de la scène.
Les chrétiens égyptiens, des coptes en majorité, sont régulièrement la cible d'attaques depuis le renversement du président Mohamed Morsi et surtout depuis l'évacuation par la force, le 14 août, de deux places de la capitale occupées par ses partisans. Mais c'est la première fois que cette minorité est ciblée par un attentat de ce type dans le pays.
Les coptes pas suffisamment protégés, selon Amnesty
Les islamistes accusent les coptes d'avoir soutenu le coup d'État de l'armée contre le premier président élu démocratiquement en Égypte, appartenant à la mouvance des Frères musulmans."Évidemment les coptes payent le prix d'être solidaires avec tous les Égyptiens qui sont sortis dans les rues fin juin pour se débarrasser du régime violent et totalitaire des Frères musulmans", expliquait au mois d'août, Adel Guindy, le président de l’association Solidarité copte, joint au téléphone par FRANCE 24.
Les coptes, qui représentent 6 à 10% des 85 millions d'Égyptiens, vivent tant bien que mal - et de manière pacifique - avec la communauté musulmane. Mais ils se plaignent régulièrement de discrimination, voire de persécution. L’Égypte a derrière elle un lourd passé de violences et de discrimination contre cette minorité religieuse, devenue un véritable bouc-émissaire. Plusieurs attaques contre les coptes avaient déjà eu lieu sous le régime militaire d'Hosni Moubarak.
Dans un rapport publié le 9 octobre, Amnesty International a affirmé que les forces de sécurité égyptiennes ont échoué à protéger ce groupe minoritaire, souvent visé par des attaques après la sanglante répression des partisans de Morsi.
Selon l'organisation de défense des droits de l'homme basée à Londres, plus de 200 propriétés détenues par des chrétiens ont été attaquées, 43 églises sérieusement endommagées et plus de quatre personnes tuées depuis le 14 août. "Une réaction violente contre la communauté copte aurait dû être anticipée. Or les forces de sécurité ont échoué à éviter les attaques et mettre un terme aux violences", a estimé Amnesty.
"Tout le monde sait qu'il y a des mariages dans cette église chaque dimanche. Il y avait beaucoup de trafic", raconte un homme, témoin de la scène.
Les chrétiens égyptiens, des coptes en majorité, sont régulièrement la cible d'attaques depuis le renversement du président Mohamed Morsi et surtout depuis l'évacuation par la force, le 14 août, de deux places de la capitale occupées par ses partisans. Mais c'est la première fois que cette minorité est ciblée par un attentat de ce type dans le pays.
Les coptes pas suffisamment protégés, selon Amnesty
Les islamistes accusent les coptes d'avoir soutenu le coup d'État de l'armée contre le premier président élu démocratiquement en Égypte, appartenant à la mouvance des Frères musulmans."Évidemment les coptes payent le prix d'être solidaires avec tous les Égyptiens qui sont sortis dans les rues fin juin pour se débarrasser du régime violent et totalitaire des Frères musulmans", expliquait au mois d'août, Adel Guindy, le président de l’association Solidarité copte, joint au téléphone par FRANCE 24.
Les coptes, qui représentent 6 à 10% des 85 millions d'Égyptiens, vivent tant bien que mal - et de manière pacifique - avec la communauté musulmane. Mais ils se plaignent régulièrement de discrimination, voire de persécution. L’Égypte a derrière elle un lourd passé de violences et de discrimination contre cette minorité religieuse, devenue un véritable bouc-émissaire. Plusieurs attaques contre les coptes avaient déjà eu lieu sous le régime militaire d'Hosni Moubarak.
Dans un rapport publié le 9 octobre, Amnesty International a affirmé que les forces de sécurité égyptiennes ont échoué à protéger ce groupe minoritaire, souvent visé par des attaques après la sanglante répression des partisans de Morsi.
Selon l'organisation de défense des droits de l'homme basée à Londres, plus de 200 propriétés détenues par des chrétiens ont été attaquées, 43 églises sérieusement endommagées et plus de quatre personnes tuées depuis le 14 août. "Une réaction violente contre la communauté copte aurait dû être anticipée. Or les forces de sécurité ont échoué à éviter les attaques et mettre un terme aux violences", a estimé Amnesty.
Agressé au Togo : Guy Marius Sagna dément le Parlement de la CEDEAO
