La coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) a décrété un mot d’ordre renouvelable de cessation de toute activité pédagogique et un autre de 120 heures de « journées sans tickets » (JST).
A en croire l’Aps, ces étudiants ont pris cette décision après une journée de mobilisation durant laquelle ils ont perturbé la circulation sur la route nationale 2 (RN2) pour revendiquer de meilleures conditions de vie au campus social de l’UGB.
Leur porte-parole du jour, Mamadou Ndiaye, a prévenu au cours d’une rencontre avec la presse que »le mot d’ordre ne sera pas levé tant que les conditions de vie ne seront pas améliorées ».
»Récemment, nous sommes rentrés d’une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, mais aucune proposition concrète de sortie de crise n’a été faite », a-t-il dit.
Les étudiants s’insurgent notamment contre le nombre insuffisant de salles de cours et l’orientation de nombreux nouveaux bacheliers dont l’arrivée a rendu, disent-ils, la situation plus difficile au campus de l’UGB.
En raison de la massification des effectifs, les étudiants sont désormais obligés de passer par « des rangs interminables » pour accéder aux restaurants universitaires, tandis que les chambres doivent accueillir « un nombre pléthorique » de locataires.