ade ne veut plus de rafistolage dans son parti. Il l’a fait savoir, ce samedi, lors du congrès de son parti, en décidant de se séparer des partis alliés du Pds. «Je remercie mes alliés mais, je les libère, parce qu’il nous faut du neuf, en construisant avec du nouveau et de nouveaux engagements. Je ne veux pas du rafistolage, il nous faut des hommes et des femmes nouveaux pour construire, à partir d’un noyau de militants et de militantes fidèles, un parti libéral fort», notera Wade. Qui, après avoir rendu hommage à Abdou Rahim Agne, Mamadou Diop Decroix, Djibo (Leyti) Ka, et aux quelque 60 partis politiques qui constituent la CAP 21 dirigée par Iba Der Thiam, a décidé de se séparer d’eux.
Abordant le passage de sa mouvance dans l’opposition, Me Wade a annoncé devoir créer les conditions d’une nouvelle opposition. «L’opposition avait déclaré, en 2000, qu’elle allait rendre le Sénégal ingouvernable mais, par la grâce de Dieu, j’ai gouverné et j’ai fait des réalisations que je laisse à l’appréciation des générations. Je disais à une délégation de l’Union Européenne, il y a deux jours, que si j’avais fait comme l’opposition, et que je décide de rendre le pays ingouvernable, que ferions-nous. Mais, nous ne sommes pas de la même culture, je ne suis pas de culture bolchévique et je ne vais pas détruire ce que jai construit. C’est pour cela que j’ai décidé qu’on les laissera gouverner et on ne les gênera en rien, pour qu’ils répondent, devant le peuple, et non devant nous », précisera Me Wade.
Il a, en outre, tenu la promesse, devant les 2500 délégués et 3000 observateurs, représentant l’ensemble des Fédérations départementales et organismes internes, selon Ousmane Ngom, qui lisait la déclaration finale du congrès, de s’efforcer ainsi que son parti, à ne jamais violer la loi et à respecter les institutions.
Se considérant comme une chance pour l’Afrique, le Président qui devra passer le flambeau à son successeur, aujourd’hui, a encore ruminé sa colère, à l’endroit de l’étranger. Racontant une conversation avec un de ses pairs Africains, Wade dira que ce dernier lui aurait soufflé l’idée de refuser, dorénavant, de recevoir des observateurs, durant des élections, parce que l’Afrique a déjà montré sa capacité à organiser des élections pacifiques et démocratiques. Wade, qui a dit être d’accord avec cette proposition, notera même que, «c’est de l’impérialisme que de venir s’ingérer dans nos affaires, pour nous enseigner ce que nous savons mieux qu’eux. Ils devraient d’abord, mettre de l’ordre chez eux, avant de se déplacer chez nous ». Jugeant l’Afrique majeure, pour se faire surveiller ses élections par des Africains et non par des gens qui ne comprennent rien de l’Afrique, Me Wade révélera avoir demandé à une délégation de l’Union Européenne, d’avoir l’humilité de comprendre le Sénégal et l’Afrique.
Mamadou DIOUF
Abordant le passage de sa mouvance dans l’opposition, Me Wade a annoncé devoir créer les conditions d’une nouvelle opposition. «L’opposition avait déclaré, en 2000, qu’elle allait rendre le Sénégal ingouvernable mais, par la grâce de Dieu, j’ai gouverné et j’ai fait des réalisations que je laisse à l’appréciation des générations. Je disais à une délégation de l’Union Européenne, il y a deux jours, que si j’avais fait comme l’opposition, et que je décide de rendre le pays ingouvernable, que ferions-nous. Mais, nous ne sommes pas de la même culture, je ne suis pas de culture bolchévique et je ne vais pas détruire ce que jai construit. C’est pour cela que j’ai décidé qu’on les laissera gouverner et on ne les gênera en rien, pour qu’ils répondent, devant le peuple, et non devant nous », précisera Me Wade.
Il a, en outre, tenu la promesse, devant les 2500 délégués et 3000 observateurs, représentant l’ensemble des Fédérations départementales et organismes internes, selon Ousmane Ngom, qui lisait la déclaration finale du congrès, de s’efforcer ainsi que son parti, à ne jamais violer la loi et à respecter les institutions.
Se considérant comme une chance pour l’Afrique, le Président qui devra passer le flambeau à son successeur, aujourd’hui, a encore ruminé sa colère, à l’endroit de l’étranger. Racontant une conversation avec un de ses pairs Africains, Wade dira que ce dernier lui aurait soufflé l’idée de refuser, dorénavant, de recevoir des observateurs, durant des élections, parce que l’Afrique a déjà montré sa capacité à organiser des élections pacifiques et démocratiques. Wade, qui a dit être d’accord avec cette proposition, notera même que, «c’est de l’impérialisme que de venir s’ingérer dans nos affaires, pour nous enseigner ce que nous savons mieux qu’eux. Ils devraient d’abord, mettre de l’ordre chez eux, avant de se déplacer chez nous ». Jugeant l’Afrique majeure, pour se faire surveiller ses élections par des Africains et non par des gens qui ne comprennent rien de l’Afrique, Me Wade révélera avoir demandé à une délégation de l’Union Européenne, d’avoir l’humilité de comprendre le Sénégal et l’Afrique.
Mamadou DIOUF