El Hadj Diouf, vous connaissez ? Non, pas le célèbre footballeur qui a osé confier dans les colonnes de nos confrères du « Témoin » qu’il est avec le président Wade le Sénégalais le plus célèbre au monde. Je veux parler de Me El Hadj Diouf, le tonitruant avocat qui tire sur tout ce qui bouge. L’homme a le verbe haut, n’hésite pas à convoquer un vocabulaire de bas étage pour flinguer ses adversaires et passe de plus en plus comme la terreur du barreau. Il fait tellement de bruit que la mayonnaise a fini par prendre : il est aujourd’hui l’avocat qui brasse le plus d’affaires au Sénégal. Le plus efficace ? Certainement pas. Ou plutôt à sa manière. Dès qu’une affaire lui est confiée, il s’emploie avec un zèle de nouveau converti à saper la morale de ses nouveaux adversaires. Au plus fort du tumulte qui entoure le transfèrement de Cheikh Béthio, Me Diouf prend encore le contrepied de l’Etat et demande la liberté provisoire pour le guide des « Thiantacounes ».
El Hadj Diouf, comme son homonyme du foot, est le maître du contrepied et de la contrepèterie. Rien n’est trop gros pour décorer son empire. L’autorité de l’Etat, il n’en a cure ! Ce qui lui importe, c’est seulement de toujours émettre un avis contraire, avec cet art consommé de la provocation. Mais quand on veut lire la réalité à travers des lunettes colorées…
El Hadj Diouf, comme son homonyme du foot, est le maître du contrepied et de la contrepèterie. Rien n’est trop gros pour décorer son empire. L’autorité de l’Etat, il n’en a cure ! Ce qui lui importe, c’est seulement de toujours émettre un avis contraire, avec cet art consommé de la provocation. Mais quand on veut lire la réalité à travers des lunettes colorées…