Pour Dominique Strauss-Kahn, la cérémonie de passation de pouvoir aura mardi un arrière-goût amer. Sa famille politique a certes remporté le combat pour la présidentielle, mais il y a un an jour pour jour, c’est bien lui que les sondages envoyaient à l’Elysée. Dans la soirée du 14 mai 2012, le socialiste était arrêté pour agression sexuelle. Où en est-il aujourd’hui?
Des procédures judiciaires en cours Sur le strict plan juridique, l’ancien directeur du FMI est impliqué dans deux affaires. Aux Etats-Unis d’abord, avec la plainte au civil de Nafissatou Diallo, que la juge a refusé de classer comme le réclamaient les avocats après l’abandon des poursuites au pénal. La procédure pourrait cependant prendre fin à tout moment en cas d’arrangement entre les parties. En France, le nom de Dominique Strauss-Kahn est apparu dans l’affaire du Carlton de Lille.
L’ancien directeur du FMI a été mis en examen pour «proxénétisme aggravé en bande organisée», mais une requête supplétive pour «viol en réunion» a été déposée par le parquet de Lille pour des faits qui se seraient déroulés au cours d’une soirée à Washington à laquelle assistaient les mêmes protagonistes. DSK conteste toutes les accusations.
Fini la politique En attendant de connaître l’issue des procédures en cours, la carrière de DSK a été mise en suspens. Le socialiste a démissionné de son poste de directeur du FMI quelques jours après son arrestation, alors qu’il était incarcéré à Rykers Island. Oubliée sa candidature, l’ancien prétendant à l’Elysée n’a dans un premier temps pas fait une croix sur la politique.
«Toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra», déclarait-il en septembre sur TF1 dans sa première allocution télévisée depuis son arrestation. L’hypothèse de sa participation à la campagne présidentielle et au gouvernement en cas de victoire avait toutefois été balayée dans la foulée par les ténors socialistes. Son apparition surprise à l’anniversaire de Julien Dray dans l’entre-deux-tours avait d’ailleurs fait fuir Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici.
Conférencier non grata en Europe Dominique Strauss-Kahn a d’ailleurs compris depuis longtemps qu’il ne fallait pas compter sur ses anciens amis politiques pour lui remettre le pied à l’étrier. C’est à Pékin que l’homme a choisi en décembre de faire sa rentrée professionnelle en donnant une conférence dans un forum économique, à l’invitation du géant de l'Internet en Chine NetEase. En Europe, cependant, la réputation de DSK semble plus durablement ternie.
DSK a été accueilli par des manifestants hostiles en mars dernier à l’Université de Cambridge où il devait donner une conférence. Quelques jours plus tard, sa visite au Parlement européen, devant lequel il devait s’exprimer sur la crise, a purement et simplement été annulée en raison de l’hostilité de plusieurs eurodéputés. Si son épouse et indéfectible soutien Anne Sinclair a repris son activité de journaliste à la tête du Huffington Post français, la tâche s’annonce plus ardue pour Dominique Strauss-Kahn.
Des procédures judiciaires en cours Sur le strict plan juridique, l’ancien directeur du FMI est impliqué dans deux affaires. Aux Etats-Unis d’abord, avec la plainte au civil de Nafissatou Diallo, que la juge a refusé de classer comme le réclamaient les avocats après l’abandon des poursuites au pénal. La procédure pourrait cependant prendre fin à tout moment en cas d’arrangement entre les parties. En France, le nom de Dominique Strauss-Kahn est apparu dans l’affaire du Carlton de Lille.
L’ancien directeur du FMI a été mis en examen pour «proxénétisme aggravé en bande organisée», mais une requête supplétive pour «viol en réunion» a été déposée par le parquet de Lille pour des faits qui se seraient déroulés au cours d’une soirée à Washington à laquelle assistaient les mêmes protagonistes. DSK conteste toutes les accusations.
Fini la politique En attendant de connaître l’issue des procédures en cours, la carrière de DSK a été mise en suspens. Le socialiste a démissionné de son poste de directeur du FMI quelques jours après son arrestation, alors qu’il était incarcéré à Rykers Island. Oubliée sa candidature, l’ancien prétendant à l’Elysée n’a dans un premier temps pas fait une croix sur la politique.
«Toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra», déclarait-il en septembre sur TF1 dans sa première allocution télévisée depuis son arrestation. L’hypothèse de sa participation à la campagne présidentielle et au gouvernement en cas de victoire avait toutefois été balayée dans la foulée par les ténors socialistes. Son apparition surprise à l’anniversaire de Julien Dray dans l’entre-deux-tours avait d’ailleurs fait fuir Ségolène Royal, Manuel Valls et Pierre Moscovici.
Conférencier non grata en Europe Dominique Strauss-Kahn a d’ailleurs compris depuis longtemps qu’il ne fallait pas compter sur ses anciens amis politiques pour lui remettre le pied à l’étrier. C’est à Pékin que l’homme a choisi en décembre de faire sa rentrée professionnelle en donnant une conférence dans un forum économique, à l’invitation du géant de l'Internet en Chine NetEase. En Europe, cependant, la réputation de DSK semble plus durablement ternie.
DSK a été accueilli par des manifestants hostiles en mars dernier à l’Université de Cambridge où il devait donner une conférence. Quelques jours plus tard, sa visite au Parlement européen, devant lequel il devait s’exprimer sur la crise, a purement et simplement été annulée en raison de l’hostilité de plusieurs eurodéputés. Si son épouse et indéfectible soutien Anne Sinclair a repris son activité de journaliste à la tête du Huffington Post français, la tâche s’annonce plus ardue pour Dominique Strauss-Kahn.
Julien Ménielle
Source: 20minutes.fr
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