La rumeur. Il est considéré comme l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), au Mali. Abdelhamid Abou Zeid aurait été tué, ont déjà affirmé plusieurs médias, ainsi que le président tchadien, Idriss Déby. Les informations n’ont pas été confirmées officiellement mais un responsable américain, sous couvert de l'anonymat, les juge "très crédibles". "Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi", a-t-il ajouté. "Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", a, pour sa part, déclaré François Hollande qui évoquait l'opération militaire au Mali dans un discours à Paris consacré à l'aide au développement.
Qui est-il ? Abou Zeid, d’origine algérienne, aurait rejoint dans les années 90 le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Aqmi. Il serait à l’origine de l’enlèvement d’une vingtaine d’Occidentaux au Sahel ces cinq dernières années. Il aurait notamment procédé à l’exécution du Français Michel Germaneau en 2010. Au Mali, Abou Zeid avait pris le contrôle de Tombouctou, où il avait mis en œuvre une forme de charia extrême.
Plusieurs versions sur sa mort présumée. Les sites djihadistes, servant habituellement de canal de communication officiel aux organisations terroristes, n’évoquent pas le décès d’Abou Zeid. Certains assurent qu’il aurait succombé sous les balles des forces spéciales françaises lors d’une embuscade, une version démentie par les autorités françaises. Si des soldats français avaient bien abattu le djihadiste, ils en auraient d'ailleurs aussitôt fait un compte-rendu à leur hiérarchie, ce qui n’est pas le cas. Selon des médias algériens, le chef d’Aqmi aurait bien été tué mais sous des bombes françaises. Mardi, une frappe meurtrière sur une colonne d’une quinzaine de véhicules tout terrain au nord de Kidal a effectivement causé la mort de 43 terroristes. Mais l’armée française n’est pas capable de dire si Abou Zeid faisait partie des morts. Les interceptions électromagnétiques ne confirment pas la rumeur. Nul bilan d’action, c’est-à-dire l’observation directe, sur le terrain, n’est venu l’étayer non plus. La dernière version en date est celle de du président tchadien Idriss Déby qui a assuré, vendredi soir, que les troupes tchadiennes avaient abattu Abdelhamid Abou Zeid, lors d'affrontements le 22 février dans le nord Mali.
Son arme identifiée ? Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté depuis le début de la rumeur comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, a par ailleurs rapporté samedi le journal algérien El-Khabar.
Qui est-il ? Abou Zeid, d’origine algérienne, aurait rejoint dans les années 90 le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Aqmi. Il serait à l’origine de l’enlèvement d’une vingtaine d’Occidentaux au Sahel ces cinq dernières années. Il aurait notamment procédé à l’exécution du Français Michel Germaneau en 2010. Au Mali, Abou Zeid avait pris le contrôle de Tombouctou, où il avait mis en œuvre une forme de charia extrême.
Plusieurs versions sur sa mort présumée. Les sites djihadistes, servant habituellement de canal de communication officiel aux organisations terroristes, n’évoquent pas le décès d’Abou Zeid. Certains assurent qu’il aurait succombé sous les balles des forces spéciales françaises lors d’une embuscade, une version démentie par les autorités françaises. Si des soldats français avaient bien abattu le djihadiste, ils en auraient d'ailleurs aussitôt fait un compte-rendu à leur hiérarchie, ce qui n’est pas le cas. Selon des médias algériens, le chef d’Aqmi aurait bien été tué mais sous des bombes françaises. Mardi, une frappe meurtrière sur une colonne d’une quinzaine de véhicules tout terrain au nord de Kidal a effectivement causé la mort de 43 terroristes. Mais l’armée française n’est pas capable de dire si Abou Zeid faisait partie des morts. Les interceptions électromagnétiques ne confirment pas la rumeur. Nul bilan d’action, c’est-à-dire l’observation directe, sur le terrain, n’est venu l’étayer non plus. La dernière version en date est celle de du président tchadien Idriss Déby qui a assuré, vendredi soir, que les troupes tchadiennes avaient abattu Abdelhamid Abou Zeid, lors d'affrontements le 22 février dans le nord Mali.
Son arme identifiée ? Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté depuis le début de la rumeur comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, a par ailleurs rapporté samedi le journal algérien El-Khabar.