Le conseil interministériel sur le tourisme tenu ce lundi 23 juillet sous la présidence du Premier ministre, du ministre de la culture et du tourisme, avec ses homologues de la décentralisation, du transport aérien, du budget, de l’environnent, de l’intérieur, de l’artisanat, de la SCA, de l’APIX, de la SDE, de l’ONAS, des professionnels et patronat du secteur du tourisme, a révélé l’inefficacité du gouvernement à prendre a bras le corps les préoccupations urgentes du secteur touristique, quant à sa relance pour l’ouverture prochaine de la saison 2012/2013.
Les problèmes sont nombreux et urgents, fait remarquer le ministre de la culture et du tourisme dont l’engagement et la volonté à donner entière satisfaction aux acteurs a été très apprécié par le patronat, qui du reste a âprement défendu les mesures urgentes à prendre sans avoir de réponses satisfaisantes de la part du gouvernement.
Le patronat dans son ensemble solidaire et debout comme une seule force et dynamique, a montré son engagement et sa détermination à ne ménager aucun effort pour aider et accompagner l’Etat à favoriser l’émergence des privés nationaux aux secteurs clés de notre économie plus particulièrement dans le tourisme.
Ceci étant une volonté du chef de l’Etat qu’il a renouvelé à plusieurs occasions.
Il faut noter que la préparation de ce conseil interministériel a manqué de vision et de rigueur dans la préparation en profondeur des préoccupations de bon nombre d’acteurs nationaux et internationaux qui attendent une annonce salvatrice qui devrait être un signal fort pour remobiliser les énergies et les espoirs.
Dans ce contexte, le patronat a vigoureusement contesté la suppression de l’Agence Nationale de Promotion Touristique, et avertit sur le mode de gestion du fonds qu’il souhaite paritaire entre le secteur privé et le secteur public. L’annonce de la probable augmentation de la TVA, le maintien de la RDIA, ainsi que les autres taxes sur les billets d’avions en attendant de leur trouver un substitut dans un court délai ont déclenché la deception du secteur privé.
Dans mon analyse, je vois que l’Etat est trop présent dans les segments ou il a peu à faire et totalement absent ou peu présent dans les segments ou il a tout à faire ; c’est un paradoxe qu’il faut corriger rapidement.
Le patronat a mis en garde le ministre de la culture et du tourisme sur l’utilisation du fonds de promotion touristique, en fonds politique, et le ministre du tourisme a rassuré de sa gestion rationnelle et rigoureuse.
Ce qu’il faut retenir c’est encore l’amateurisme et le pilotage a vue, qui font que nous sommes sortis de ce conseil interministériel sans décisions majeures et sans les solutions attendues.
Cependant le prochain conseil interministériel réel, devant nous permettre d’aller vers un chronogramme d’exécution dans la planification des actions à réaliser a été programmé.
D’ailleurs cela ne m’a pas surpris, puisque nous étions convoqués à 16 heures, cela s’annonçait clair pour moi ; un secteur aussi technique et important ne pouvait tenir son conseil interministériel en trois tours d’horloge (ramadan oblige). Ce qui me fait dire encore que le tourisme reste incompris, puisque nos autorités n’arrivent même pas à lui consacrer suffisamment de temps, pour le sortir de son laxisme et de ses insuffisances qui vont de mal en pire.
Il faut noter que les problèmes sont nombreux et qu’il faut plus que des mots et des conventions par ci et par là pour les résoudre de façon définitive.
Arrêtons les solutions provisoires et transitoires le tourisme a besoin de stabilité.
Si le ministère comprenait qu’il est dédié aux activités touristiques aux plans de la réglementation, du contrôle, de l’aménagement, des gros œuvres, de la promotion générique de la destination et la supervision, le tourisme et les acteurs ne s’en porteraient que mieux.
Arrêtons le pilotage a vue, le tourisme a besoin de plan programme cohérent à exécuter de façon continue.
Mouhamed Faouzou Dème
Les problèmes sont nombreux et urgents, fait remarquer le ministre de la culture et du tourisme dont l’engagement et la volonté à donner entière satisfaction aux acteurs a été très apprécié par le patronat, qui du reste a âprement défendu les mesures urgentes à prendre sans avoir de réponses satisfaisantes de la part du gouvernement.
Le patronat dans son ensemble solidaire et debout comme une seule force et dynamique, a montré son engagement et sa détermination à ne ménager aucun effort pour aider et accompagner l’Etat à favoriser l’émergence des privés nationaux aux secteurs clés de notre économie plus particulièrement dans le tourisme.
Ceci étant une volonté du chef de l’Etat qu’il a renouvelé à plusieurs occasions.
Il faut noter que la préparation de ce conseil interministériel a manqué de vision et de rigueur dans la préparation en profondeur des préoccupations de bon nombre d’acteurs nationaux et internationaux qui attendent une annonce salvatrice qui devrait être un signal fort pour remobiliser les énergies et les espoirs.
Dans ce contexte, le patronat a vigoureusement contesté la suppression de l’Agence Nationale de Promotion Touristique, et avertit sur le mode de gestion du fonds qu’il souhaite paritaire entre le secteur privé et le secteur public. L’annonce de la probable augmentation de la TVA, le maintien de la RDIA, ainsi que les autres taxes sur les billets d’avions en attendant de leur trouver un substitut dans un court délai ont déclenché la deception du secteur privé.
Dans mon analyse, je vois que l’Etat est trop présent dans les segments ou il a peu à faire et totalement absent ou peu présent dans les segments ou il a tout à faire ; c’est un paradoxe qu’il faut corriger rapidement.
Le patronat a mis en garde le ministre de la culture et du tourisme sur l’utilisation du fonds de promotion touristique, en fonds politique, et le ministre du tourisme a rassuré de sa gestion rationnelle et rigoureuse.
Ce qu’il faut retenir c’est encore l’amateurisme et le pilotage a vue, qui font que nous sommes sortis de ce conseil interministériel sans décisions majeures et sans les solutions attendues.
Cependant le prochain conseil interministériel réel, devant nous permettre d’aller vers un chronogramme d’exécution dans la planification des actions à réaliser a été programmé.
D’ailleurs cela ne m’a pas surpris, puisque nous étions convoqués à 16 heures, cela s’annonçait clair pour moi ; un secteur aussi technique et important ne pouvait tenir son conseil interministériel en trois tours d’horloge (ramadan oblige). Ce qui me fait dire encore que le tourisme reste incompris, puisque nos autorités n’arrivent même pas à lui consacrer suffisamment de temps, pour le sortir de son laxisme et de ses insuffisances qui vont de mal en pire.
Il faut noter que les problèmes sont nombreux et qu’il faut plus que des mots et des conventions par ci et par là pour les résoudre de façon définitive.
Arrêtons les solutions provisoires et transitoires le tourisme a besoin de stabilité.
Si le ministère comprenait qu’il est dédié aux activités touristiques aux plans de la réglementation, du contrôle, de l’aménagement, des gros œuvres, de la promotion générique de la destination et la supervision, le tourisme et les acteurs ne s’en porteraient que mieux.
Arrêtons le pilotage a vue, le tourisme a besoin de plan programme cohérent à exécuter de façon continue.
Mouhamed Faouzou Dème