Six ans de prison ferme, c’est la peine requise par le substitut du procureur de la République contre l’étudiant S.O. Seck jugé pour viol. Le prévenu a été finalement sauvé de justesse par les impairs commis par la victime, qui s’est perdue dans ses explications. Accusé de viol sur la jeune S. Nd qui faisait office de domestique chez M. Diouf, sa belle-sœur, l’étudiant a été jugé devant le tribunal des flagrants délits, renseigne L’As Quotidien du 5 mars 2016.
Selon ledit quotidien, les faits se sont déroulés le 25 février dernier. Ce jour-là, la domestique s’est rendue comme à l’accoutumée à son lieu de travail vers 8 heures. Elle entre dans la chambre de sa patronne pour se changer. Et c’est là où elle a été surprise presque toute nue par S. O. Seck. Il ne lui restait que son slip. A la vue des rondeurs de la jeune fille de seize ans, l’étudiant n’a pas pu contrôler ses pulsions.
C’est ainsi qu’il s’est approché de la jeune demoiselle en l’effleurant avant de la jeter sur le lit pour assouvir sa libido. Mal en point, la fille se rhabille après avoir été libérée et commence son travail. Durant la journée, sa patronne s’aperçoit qu’elle n’était pas dans son assiette. Interrogée, la domestique répond qu’elle a des maux de ventre. A 17 heures, elle termine son travail et rentre chez elle où elle raconte son calvaire à sa mère.
Cette dernière s’en ouvre à son mari. Lequel, après avoir fait consulter la fille par un médecin, porte plainte au commissariat urbain de Rufisque avec un certificat médical attestant de déchirures récentes de l’hymen. L’étudiant est arrêté et déféré au parquet avant d’être placé sous mandat de dépôt. Mais, un point noir a été soulevé lors des interrogatoires à la barre du tribunal. La victime, après avoir été violée s’est rendue chez son amant au lieu de rentrer directement chez elle. Elle y est, d’ailleurs, restée de 17 heures à 19 heures. Cette nouvelle donne a milité en faveur de l’étudiant qui a été relaxé au bénéfice du doute, informe le journal.