‘’Si vraiment j’en juge par les échos de la presse ou de par des constatations plus ou moins empruntées empiriques, l’impact en tout cas n’est pas encore ressenti’’, a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien dakarois Direct-Info.
Ancien commissaire aux enquêtes économiques avant de faire une carrière internationale, M. Samb a souligné ‘’un décalage entre les décisions courageuses et hardies qui ont été prises pour alléger le panier de la ménagère et ce qu’on voit sur le terrain’’.
Cette situation pose deux problèmes, en amont d’abord. ‘’Est-ce que la façon dont on a procédé a été la bonne ?’’, s’est-il demandé pour répondre par lui-même : ‘’Je pense que cela aurait été beaucoup plus amélioré pour avoir plus d’impact puisque c’est de cela dont il s’agit.’’
‘’Le deuxième problème c’est par rapport à la démarche. J’estime que les prix des produits importés sont toujours chers que le gouvernement aurait pû encore faire mieux que ça. Il y a ce qu’on appelle des rigidités structurelles qui empêchent que les prix puissent être diminués’’, a-t-il ajouté.
Directeur exécutif l’Agence africaine de coopération et d’information pour le commerce international (AACICI), Falou Samb est un ancien délégué du Sénégal à l'Organisation mondiale de commerce (OMC). Rentré à Dakar, il a ouvert l’Institut africain de politique commerciale (IAPC).