ACCIDENT A GRAND YOFF
Un minibus fauche mortellement l’étudiant Moussa Mballo
Fauché par un minibus «Tata», l’étudiant Moussa Mballo a succombé hier à ses blessures. Il est tombé du car à la suite d’une bousculade avant d’être écrasé par le train arrière du véhicule. Devant ce drame, sa famille a décidé de saisir la justice pour que toute la lumière soit faite sur cet accident.
L’émotion et la tristesse étaient les sentiments les mieux partagés à la levée du corps de l’étudiant Moussa Mballo (21 ans) décédé à la suite d’un accident de la circulation. Devant ce drame qui vient frapper toute la communauté estudiantine, les amis, parents et camarades de la victime ont tous déploré la surcharge des minibus Tata qui a conduit à ce drame.
Il est 11 heures à la morgue de l’hôpital général de Grand-yoff (Hoggy) remplie de monde. Les regards sont perdus et les mines crispées. Une grande la tristesse enveloppe les lieux. Derrière les visages fermés, bouillonne une grosse colère contre le mode de fonctionnement des «Tata». «Les faits remontent à la matinée du lundi 8 février. Moussa Mballo se rendait à l’université à bord d’un minibus «Tata» en provenance de Yoff où il logeait avec des camarades. Arrivé à Grand-Yoff, la forte affluence des usagers a provoqué une surcharge dans le car rempli à excès. Il s’en est suivi une bousculade et Moussa a fait une chute sur la chaussée avant d’être écrasé par le train arrière du véhicule. Il a été évacué à l’hôpital de Grand Yoff, mais à cause de la violence du choc et des traumatismes qu’il a subis, le jeune Moussa Mballo est finalement décédé hier (mardi) dans la matinée», explique son frère Bamou Baldé.
Le conducteur du minibus a été identifié par la Police
Bamou Baldé pointe du doigt la négligence des chauffeurs des minibus qui, selon lui, se soucient peu de la sécurité des usagers. C’est pourquoi, il a décidé de saisir la justice pour situer les responsabilités dans cette affaire. «Nous avons saisi le procureur et le commissariat de Grand-yoff pour une procédure judiciaire. La police est parvenue à identifier le chauffeur du bus qui a disparu après l’accident. Nous comptons aller jusqu’au bout pour que justice soit faite. Nous interpelons les autorités pour que cette affaire soit tirée au clair», fulmine-t-il.
A la morgue de l’hôpital général de Grand-yoff, l’atmosphère est pesante. Le désarroi se lit sur les visages des membres de la famille éplorée. «Je suis sous le choc depuis que j’ai appris sa disparition hier. C’était un ami dévoué et serviable qui venait juste de s’inscrire au département d’Arabe pour y débuter ses cours. Il venait de décrocher le bac et croyait beaucoup aux études. Nous voulons juste que les responsables soient traduits en justice», martèle Thierno Ba, étudiant en Lettres modernes et ami de la victime. «Nous sommes croyants et acceptons la volonté divine. Nous ne gardons aucune rancœur contre le chauffeur du véhicule, mais nous aurions souhaité que le chauffeur se présente pour nous demander pardon ou manifester de la compassion à notre égard», affirme Fatou Tall, la tante de la victime.
A midi, la vieille porte rouillée de la morgue s’ouvre et laisse apparaître un groupe de jeunes portant un cercueil. Les pleurs des femmes rythment la procession qui s’empresse de placer la dépouille dans la camionnette en partance sur Kolda, sa ville natale du défunt.
Présent sur les lieux, le Pr Mamadou Ndiaye, médiateur de l’Ucad, a du mal à cacher son amertume. «Il nous faut trouver des solutions pérennes pour que ce genre de drame ne puisse jamais se reproduire. Nous invitons les autorités et tous les citoyens à observer davantage le respect des normes de sécurité en matière de transport », a martelé l’enseignant.
Un minibus fauche mortellement l’étudiant Moussa Mballo
Fauché par un minibus «Tata», l’étudiant Moussa Mballo a succombé hier à ses blessures. Il est tombé du car à la suite d’une bousculade avant d’être écrasé par le train arrière du véhicule. Devant ce drame, sa famille a décidé de saisir la justice pour que toute la lumière soit faite sur cet accident.
L’émotion et la tristesse étaient les sentiments les mieux partagés à la levée du corps de l’étudiant Moussa Mballo (21 ans) décédé à la suite d’un accident de la circulation. Devant ce drame qui vient frapper toute la communauté estudiantine, les amis, parents et camarades de la victime ont tous déploré la surcharge des minibus Tata qui a conduit à ce drame.
Il est 11 heures à la morgue de l’hôpital général de Grand-yoff (Hoggy) remplie de monde. Les regards sont perdus et les mines crispées. Une grande la tristesse enveloppe les lieux. Derrière les visages fermés, bouillonne une grosse colère contre le mode de fonctionnement des «Tata». «Les faits remontent à la matinée du lundi 8 février. Moussa Mballo se rendait à l’université à bord d’un minibus «Tata» en provenance de Yoff où il logeait avec des camarades. Arrivé à Grand-Yoff, la forte affluence des usagers a provoqué une surcharge dans le car rempli à excès. Il s’en est suivi une bousculade et Moussa a fait une chute sur la chaussée avant d’être écrasé par le train arrière du véhicule. Il a été évacué à l’hôpital de Grand Yoff, mais à cause de la violence du choc et des traumatismes qu’il a subis, le jeune Moussa Mballo est finalement décédé hier (mardi) dans la matinée», explique son frère Bamou Baldé.
Le conducteur du minibus a été identifié par la Police
Bamou Baldé pointe du doigt la négligence des chauffeurs des minibus qui, selon lui, se soucient peu de la sécurité des usagers. C’est pourquoi, il a décidé de saisir la justice pour situer les responsabilités dans cette affaire. «Nous avons saisi le procureur et le commissariat de Grand-yoff pour une procédure judiciaire. La police est parvenue à identifier le chauffeur du bus qui a disparu après l’accident. Nous comptons aller jusqu’au bout pour que justice soit faite. Nous interpelons les autorités pour que cette affaire soit tirée au clair», fulmine-t-il.
A la morgue de l’hôpital général de Grand-yoff, l’atmosphère est pesante. Le désarroi se lit sur les visages des membres de la famille éplorée. «Je suis sous le choc depuis que j’ai appris sa disparition hier. C’était un ami dévoué et serviable qui venait juste de s’inscrire au département d’Arabe pour y débuter ses cours. Il venait de décrocher le bac et croyait beaucoup aux études. Nous voulons juste que les responsables soient traduits en justice», martèle Thierno Ba, étudiant en Lettres modernes et ami de la victime. «Nous sommes croyants et acceptons la volonté divine. Nous ne gardons aucune rancœur contre le chauffeur du véhicule, mais nous aurions souhaité que le chauffeur se présente pour nous demander pardon ou manifester de la compassion à notre égard», affirme Fatou Tall, la tante de la victime.
A midi, la vieille porte rouillée de la morgue s’ouvre et laisse apparaître un groupe de jeunes portant un cercueil. Les pleurs des femmes rythment la procession qui s’empresse de placer la dépouille dans la camionnette en partance sur Kolda, sa ville natale du défunt.
Présent sur les lieux, le Pr Mamadou Ndiaye, médiateur de l’Ucad, a du mal à cacher son amertume. «Il nous faut trouver des solutions pérennes pour que ce genre de drame ne puisse jamais se reproduire. Nous invitons les autorités et tous les citoyens à observer davantage le respect des normes de sécurité en matière de transport », a martelé l’enseignant.
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