« Quand le bus s’est arrêté, tout le monde disait que c’était les talibés de Béthio. Alors je vais porter plainte et ce sera contre Cheikh Béthio », annonce El Hadji Fané dans L’Observateur dans une voix pleine d’émotion.
Revenant sur les circonstances qui ont causé sa blessure, El Hadji Fané explique « J’avais décidé de rendre en ville pour acheter des habits pour mes deux garçons, ceci, pour la fête de Tabaski. J’ai pris la ligne 5 de Dakar Dem Dikk qui assure la déserte Guediewaye – Dakar – Plateau. Tout se passait bien jusqu’à hauteur du boulevard du Centenaire. Juste au niveau de la Caserne Samba Dièry Diallo, le bus a été attaqué. Des individus fortement armés ont pris pour cible le bus qui était plein à craquer à cette heure où beaucoup de travailleurs rallaient encore leur lieu de travail. Alors, ils ont commencé à jeter des pierres dans le bus, blessant ainsi plusieurs passagers. Personne ne pouvait se sauver, car le chauffeur avait verrouillé les portes du bus. Mais, les manifestants se sont rapprochés du bus et ont sorti des bidons remplis d’essence et ont déversé le liquide sur les usagers de la ligne 5. Etant près des fenêtres, mon pantalon a été imbu d’essence. Quand ils ont mis le feu, la manche de mon pantalon a pris feu. J’ai constaté que les portes du bus étaient ouvertes et j’ai couru pour me sauver. Des bonnes volontés sont venues m’aider en éteignant le feu. Mais le mal était déjà fait. Tout mon pied a été cramé par le feu et par endroits, l’os était visible»
Revenant sur les circonstances qui ont causé sa blessure, El Hadji Fané explique « J’avais décidé de rendre en ville pour acheter des habits pour mes deux garçons, ceci, pour la fête de Tabaski. J’ai pris la ligne 5 de Dakar Dem Dikk qui assure la déserte Guediewaye – Dakar – Plateau. Tout se passait bien jusqu’à hauteur du boulevard du Centenaire. Juste au niveau de la Caserne Samba Dièry Diallo, le bus a été attaqué. Des individus fortement armés ont pris pour cible le bus qui était plein à craquer à cette heure où beaucoup de travailleurs rallaient encore leur lieu de travail. Alors, ils ont commencé à jeter des pierres dans le bus, blessant ainsi plusieurs passagers. Personne ne pouvait se sauver, car le chauffeur avait verrouillé les portes du bus. Mais, les manifestants se sont rapprochés du bus et ont sorti des bidons remplis d’essence et ont déversé le liquide sur les usagers de la ligne 5. Etant près des fenêtres, mon pantalon a été imbu d’essence. Quand ils ont mis le feu, la manche de mon pantalon a pris feu. J’ai constaté que les portes du bus étaient ouvertes et j’ai couru pour me sauver. Des bonnes volontés sont venues m’aider en éteignant le feu. Mais le mal était déjà fait. Tout mon pied a été cramé par le feu et par endroits, l’os était visible»