Une bonne nouvelle : Mody Niang n’a pas confiance en Idrissa Seck (par Thierno Bocoum)


Parfois il est plus simple d’ignorer un petit mot déplacé, une phrase incongrue, un argument fallacieux. Il est plus aisé de ne pas répondre, de ne pas se salir et de laisser le temps tuer la rumeur ou ensevelir le mensonge. Cependant, il est de ces personnes qui construisent leur aura sur le défaut de réactions des autres. Pire, ils gravitent les échelons et se rangent au rang des vertueux jusqu’à apparaitre .... au grand jury. Ils s’aménagent une tribune, se construisent un mythe et convoquent dans leurs démarches tous les ingrédients qui sous-tendent les valeurs et les principes. En réalité, ils sont faux de bout en bout mais s’enduisent de valeurs. De faux illuminés qui règlent des comptes au moment où le pays croule sous le poids des inondations. Des bras-armés qui s’attaquent, lâchement, à des adversaires politiques au moment où l’heure est à l’unité pour relever les multiples défis. Des aigris qui nous divertissent des priorités telles que l’assistance aux populations, le règlement du problème de l’électricité, du chômage des jeunes, de la cherté de la vie, de l’accès au crédit des femmes, de la prise en charge des enfants…
J’avais, personnellement, par un reflexe conséquent, retirer Mody Niang, un des leurs, du cercle restreint des intellectuels quand je l’ai lu, écrire, entre les lignes, que quiconque ne porte pas plainte reconnait l’accusation et que quiconque qui a été accusé a certainement dû faire quelque chose. Ces résultats ahurissants ont été fournis par notre expert en détections de préjudices causées à son peuple lors d’une contribution intitulée « comme son ancien mentor, Idrissa Seck nous prend pour des demeurés ».

Depuis lors je ne me posais plus de questions sur les bizarreries notées dans les longues contributions de Mody Niang enrôlées dans un style de m’as-tu vu. J’avais conséquemment conclu que quand on déraille de la voie des intellectuelles tout en continuant à se considérer comme tel, on pénètre facilement le labyrinthe des aveuglés.

Mody Niang fait preuve de légèretés manifestes dans l’analyse et d’une incohérence insolite quand il s’agit d’aborder la rubrique Idrissa Seck. En réalité on a l’impression que l’essentiel pour lui c’est de se défouler sans retenue. Qu’il convoque à travers ses propos la bouffonnerie ou la simplicité d’esprit n’est pas un souci majeur. Plus la dose de défoulement est élevée plus la récompense est grande.

Mody Niang nous revient encore bien tristement. Cette fois-ci c’est pour renier à Idrissa Seck son non-lieu total.  Il aurait souhaité qu’il moisisse en prison sans apporter la moindre réponse aux sempiternelles questions : Qu’à fait Idy ? Où ? Et quand ?

Il foule au pied le respect dû à la justice de notre pays et met en évidence une haine viscérale contre un homme politique qui a subi plusieurs exactions et qui est passé par toutes les structures de contrôles et d’enquêtes (IGE, police, gendarmerie, experts évaluateurs, commission rogatoire …) sans qu’un seul sou de détourné ne soit brandi.

Mody niang ne semble pas, par ailleurs, s’inquiéter de ceux qui affichent une richesse évidente et qui n’ont jamais été ausculté de la manière dont Idrissa Seck l’a été. Il pense qu’il faudrait refaire des procès et ainsi maintenir l’accusation. Il ne pourra ni la renforcer ni la crédibiliser mais souhaite juste la maintenir. En réalité, son but est de laisser le doute subsister pour affaiblir, salir, vouer aux gémonies. Il s’adosse, finalement, sur des pratiques malsaines, cyniques et machiavéliques pour s’attaquer à un adversaire politique.

Que Mody Niang nous dise en qui il a confiance et nous nous évertuerons à l’éviter. Sa confiance ne pourra, dés lors, se porter que sur des personnes d’envers et de revers maléfiques.

Dieu merci qu’il n’ait pas confiance en Idrissa Seck.
 
 
Thierno Bocoum

Secrétaire National chargé des jeunes de Rewmi

thbocoum@yahoo.fr

Bamba Toure

Lundi 27 Aout 2012 17:12

Dans la même rubrique :