Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, à la tête de la délégation officielle devant représenter le gouvernement aux cérémonies commémorant le 17e anniversaire du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, est arrivé à Ziguinchor (sud), jeudi, aux environs de 9 heures, a constaté l’APS.
M. Kaba est accompagné d’Augustin Tine, le directeur de cabinet du président de la République, de la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, du ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, de la présidente du Haut Conseil du dialogue social, Innocence Ntab Ndiaye, du président de la Commission nationale du dialogue des terroirs, Benoit Sambou, et d’autres personnalités.
A sa descente d’avion, la délégation s’est dirigée vers le cimetière de Kantène, où reposent plusieurs naufragés du bateau ‘’Le Joola’’. Les autorités ont procédé au dépôt symbolique d’une gerbe de fleurs sur le fleuve où avait appareillé pour la dernière fois le navire.
En compagnie de l’évêque de Ziguinchor, Paul Abel Mamba, et de l’imam de la même ville, Ismaël Aïdara, les autorités ont prié pour les naufragés, en présence des familles des victimes.
La cérémonie officielle se tient au port de Ziguinchor où des membres de la délégation officielle dirigée par M. Kaba, des parents des victimes, des notabilités religieuses et coutumières vont prendre la parole. Il s’en suivra une réunion à huis clos entre les autorités et les proches des naufragés, à la gouvernance de Ziguinchor.
Le bateau ’’Le Joola’’, qui assurait la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor depuis 1990, avait coulé dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large de la Gambie, faisant officiellement 1.863 morts.
Soixante-quatre rescapés avaient été dénombrés. Mais les associations des familles des victimes estiment qu’il y a eu plus de 2.000 morts. La ville de Ziguinchor a payé le plus lourd tribut, avec plus de 860 morts.
Le ferry avait une capacité de 500 passagers. L’accident a été donc causé par une surcharge de passagers, d’où un appel à l’introspection les jours suivant le drame, pour un changement de comportement, un enjeu toujours actuel au regard des actes d’indiscipline notés encore dans les transports au Sénégal.
La justice sénégalaise a conclu à la seule responsabilité du commandant de bord, disparu dans le naufrage, ce qui fait que le volet judiciaire de cette affaire a été enterré dès 2003.
Les familles des victimes s’étaient alors tournées vers la justice française, 18 Français faisant partie des victimes.
En août 2003, une information judiciaire a été ouverte en France pour homicides involontaires.
Mai en 2016, la cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu que la justice française a rendu en première instance en 2014.
M. Kaba est accompagné d’Augustin Tine, le directeur de cabinet du président de la République, de la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, du ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, de la présidente du Haut Conseil du dialogue social, Innocence Ntab Ndiaye, du président de la Commission nationale du dialogue des terroirs, Benoit Sambou, et d’autres personnalités.
A sa descente d’avion, la délégation s’est dirigée vers le cimetière de Kantène, où reposent plusieurs naufragés du bateau ‘’Le Joola’’. Les autorités ont procédé au dépôt symbolique d’une gerbe de fleurs sur le fleuve où avait appareillé pour la dernière fois le navire.
En compagnie de l’évêque de Ziguinchor, Paul Abel Mamba, et de l’imam de la même ville, Ismaël Aïdara, les autorités ont prié pour les naufragés, en présence des familles des victimes.
La cérémonie officielle se tient au port de Ziguinchor où des membres de la délégation officielle dirigée par M. Kaba, des parents des victimes, des notabilités religieuses et coutumières vont prendre la parole. Il s’en suivra une réunion à huis clos entre les autorités et les proches des naufragés, à la gouvernance de Ziguinchor.
Le bateau ’’Le Joola’’, qui assurait la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor depuis 1990, avait coulé dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large de la Gambie, faisant officiellement 1.863 morts.
Soixante-quatre rescapés avaient été dénombrés. Mais les associations des familles des victimes estiment qu’il y a eu plus de 2.000 morts. La ville de Ziguinchor a payé le plus lourd tribut, avec plus de 860 morts.
Le ferry avait une capacité de 500 passagers. L’accident a été donc causé par une surcharge de passagers, d’où un appel à l’introspection les jours suivant le drame, pour un changement de comportement, un enjeu toujours actuel au regard des actes d’indiscipline notés encore dans les transports au Sénégal.
La justice sénégalaise a conclu à la seule responsabilité du commandant de bord, disparu dans le naufrage, ce qui fait que le volet judiciaire de cette affaire a été enterré dès 2003.
Les familles des victimes s’étaient alors tournées vers la justice française, 18 Français faisant partie des victimes.
En août 2003, une information judiciaire a été ouverte en France pour homicides involontaires.
Mai en 2016, la cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu que la justice française a rendu en première instance en 2014.