Le Canada et le Sénégal sont plus que jamais déterminés à faire de l’éducation «le cœur» de leur programme de coopération. C’est dans ce cadre que les deux pays, en collaboration avec l’Unicef, ont mis en place un projet dénommé «Renforcement de l’appui à la protection des enfants dans l’éducation au Sénégal (Rape)».
Un projet que le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam, a lancé, ce vendredi 16 novembre 2018, à Kaffrine, en compagnie de l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Lisa Filiatrault.
Selon la diplomate canadienne, l’éducation est «un droit fondamental». Un droit permettant à «chacun et à chacune de développer son plein potentiel, de tirer profit des opportunités économiques, de devenir de meilleurs citoyens et de participer activement à l’évolution de leurs collectivités».
Et pour «honorer» ce droit, elle estime que «chaque pays doit garantir, à tous et à toutes, l’égalité d’accès à une éducation et à un apprentissage de qualité dans un milieu scolaire sécuritaire».
Mieux, elle ajoute que l’accès à «une éducation de qualité ne peut être garanti et effectif qu’en assurant la protection des droits des filles et des garçons». Et cette protection permet aux enfants et jeunes sénégalais d’«étudier dans un environnement scolaire sécuritaire, sans violence ni abus».
Sous ce rapport, Lisa Filiatrault dira que son pays est «fier d’accompagner» le gouvernement du Sénégal avec ce projet «Rape». Celui-ci, mis en œuvre par «un partenariat novateur» entre le ministère de l’Education nationale du Sénégal, l’Unicef et Plan international, constitue, selon elle, «un jalon essentiel à l’accès, au maintien et à la réussite des enfants à l’école».