Elles attendaient l’accouchement, puis la vente de leur bébé. Seize femmes enceintes ont été libérées par la police dans une maison du sud du Nigeria. Dans cette «usine à bébés», les futures mères, âgées de 17 à 37 ans, se préparaient à accoucher d’enfants destinés à être vendus par le propriétaire des lieux, Hyacinth Ndudim Orikara. L’homme, qui affirme être médecin, est déjà connu des services de police comme trafiquant d’êtres humains. Il avait déjà été arrêté il y a deux ans lors de la découverte, à son domicile, de 32 adolescentes qui allaient recevoir 150 euros pour leurs bébés. La police n’a pour l’instant pas pu expliquer pourquoi et comment l’homme a été remis en liberté. Ce type d’affaires s’est multiplié ces dernières années au Nigeria. Le mois dernier, six jeunes filles enceintes ont été libérées dans le sud-est du pays, et trois trafiquants arrêtés. Auparavant, la police avait libéré 17 adolescentes enceintes et 11 enfants dans l’Etat d’Imo, dans le sud.