Le tout nouveau secrétaire général du syndicat autonome de l’enseignement supérieur a fait un diagnostic sans complaisance de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Selon M Diop, sur tous les points de revendication de la plateforme, il y a que des promesses qui n’ont pas encore trouvé de réponses.
« On était conscient en signant le protocole d’accord avec l’ancien recteur M. Sock, qu’il faillait observer une phase d’apaisement. Mais c’est le nouveau recteur Kourfia Diawara, qui a bénéficié de cette accalmie », rappelle Cheikh Diop, qui déplore le retard noté dans la l’application des accords signés.
Très remonté, il révèle qu’«il y a un laissez aller sur plusieurs questions. La réalité aujourd’hui à l’université de Ziguinchor, c’est qu’il y a une tension entre le personnel enseignant et l’administration. Et cette tension est liée à un conflit permanent qui est du fait que les enseignants attendent l’administration sur beaucoup de questions sur lesquelles elle tarde toujours à donner des réponses. ».
Suffisant pour que M. Diop, demande au recteur d’appeler les enseignants à la table des négociations afin de trouver une solution commune.
Revenant sur les causes réelles du conflit entre le SAES et le rectorat, Cheikh Diop évoque « la gestion cavalière de l’université par le recteur ». A l’en croire, M. Diop, la majeure partie des décisions du recteur Diawara « sont impopulaires ». Et pour mettre un terme à la tension entre l’administration et le personnel enseignant, le SAES préconise des discussions franches. Car selon les syndicalistes, « M Diawara est allergique aux négociations ».
Abordant les perspectives, le secrétaire général du SAES, section université Assane Seck, indique qu’il faut les situer par rapport aux difficultés réelles que traverse l’université de Ziguinchor. « L’université Assane Seck traverse des difficultés financières sans précédent, qui sont une source de conflit entre l’administration et le personnel enseignant mais aussi les fournisseurs », laisse entendre le syndicaliste qui déplore le non paiement des salaires des vacataires.
Pour sa part, le recteur Kourfia Diawara dit attendre les jours à venir pour apporter des réponses aux attaques du syndicat de l’enseignement supérieur.
Lamine Sagna
« On était conscient en signant le protocole d’accord avec l’ancien recteur M. Sock, qu’il faillait observer une phase d’apaisement. Mais c’est le nouveau recteur Kourfia Diawara, qui a bénéficié de cette accalmie », rappelle Cheikh Diop, qui déplore le retard noté dans la l’application des accords signés.
Très remonté, il révèle qu’«il y a un laissez aller sur plusieurs questions. La réalité aujourd’hui à l’université de Ziguinchor, c’est qu’il y a une tension entre le personnel enseignant et l’administration. Et cette tension est liée à un conflit permanent qui est du fait que les enseignants attendent l’administration sur beaucoup de questions sur lesquelles elle tarde toujours à donner des réponses. ».
Suffisant pour que M. Diop, demande au recteur d’appeler les enseignants à la table des négociations afin de trouver une solution commune.
Revenant sur les causes réelles du conflit entre le SAES et le rectorat, Cheikh Diop évoque « la gestion cavalière de l’université par le recteur ». A l’en croire, M. Diop, la majeure partie des décisions du recteur Diawara « sont impopulaires ». Et pour mettre un terme à la tension entre l’administration et le personnel enseignant, le SAES préconise des discussions franches. Car selon les syndicalistes, « M Diawara est allergique aux négociations ».
Abordant les perspectives, le secrétaire général du SAES, section université Assane Seck, indique qu’il faut les situer par rapport aux difficultés réelles que traverse l’université de Ziguinchor. « L’université Assane Seck traverse des difficultés financières sans précédent, qui sont une source de conflit entre l’administration et le personnel enseignant mais aussi les fournisseurs », laisse entendre le syndicaliste qui déplore le non paiement des salaires des vacataires.
Pour sa part, le recteur Kourfia Diawara dit attendre les jours à venir pour apporter des réponses aux attaques du syndicat de l’enseignement supérieur.
Lamine Sagna