La coalition Benno Bokk Yakkaar regroupe une dizaine de partis politiques. N’ayant pas la liberté d’expression dans la mouvance présidentielle, le Rewmi de Idrissa Seck claque la porte et se retrouve subitement dans l’opposition. Par rapport à la sortie politique de la Députée de Vélingara Mariama Diallo qui affirme dans la presse écrite être toujours derrière la coalition, le responsable déparetemental, Mohamed Nourou Baldé apporte plus de clarifications. Lors d’une rencontre à leur siège, il avoue que l’envoyée du peuple n’a pas été informée à temps de ce qui se passe sur l’échiquier politique national, Sinon elle aurait du se ranger derrière ses responsables et ses militants qui l’ont choisie pour défendre les intérêts des populations à l’assemblée nationale. Joint au téléphone, l’honorable députée a voulu rectifier le tir en se présentant devant les journalistes pour donner une autre version des faits. Elle a été finalement dissuadée et d’autres stratégies seront adoptées pour prouver à la face du monde qu’elle est’ rewmiste’ et le restera toujours car leur leader, Idrissa Seck a une fois réussi une performance inédite dans l’histoire politique du Sénégal. Et c’est grâce à ce Parti qu’elle est ce qu’elle aujourd’hui et qu’elle ne va jamais tourner sa veste. C’est un malentendu et que le linge sale se lavera en famille. Selon M.Baldé, son Secrétaire général National a fait le bon choix et au moment opportun car le parti doit préparer les échéances électorales de 2014 et celles présidentielles de 2017. Désormais il est devenu le chef de file tout désigné de l’opposition. N’empêche le parti pourra compter sur ses militants de la base, de la diaspora qui ne démordent pas. Il se souvient qu’en 2000, Idy fut l’inventeur de la marche bleue qui avait mené son mentor Abdoulaye Wade au palais. Ensuite il fut victime d’une éviction des instances dirigeantes du Parti démocratique sénégalais dont le comité directeur l’avait auparavant exclu et même du gouvernement en Avril 2004. Inculpé aussi pour malversations financières qui lui valut 7 mois d’emprisonnement entre juillet 2005 et Février 2006. Poursuivant, il ajoute que l’Etat d’alors avait refusé de reconnaitre le parti Rewmi mais tout compte fait son idole est un politicien aguerri et qu’il a bien fait de se séparer de cette coalition qui tôt ou tard va s’éclater pour des raisons politiques. En tout cas tous ceux qui doutent de son poids électoral le verront lors des joutes électorales qui pointent à l’horizon. Eux, de leur coté gardent les yeux rivés sur les échéances à venir et mènent une campagne de sensibilisation pour massifier le parti et au soir d’un 16 Mars occuper la quasi-totalité des collectivités locales du département, a-t-il clamé haut et fort.