De nos jours les jeunes filles éprouvent d’énormes difficultés aussi bien à l’école qu’au foyer. Elles sont souvent victimes de harcèlements sexuels, de viols et d’attaques. Si certaines parviennent à connaître l’auteur de la grossesse d’autres au connaître ignorent leurs pères. Un phénomène social qui prend de l’ampleur et certains parents, qui sont les premiers responsables de l’éducation des enfants traînent les violeurs devant la barre. Seulement ce qui a le plus frappé les populations de Vélingara, c’est l’évasion des jeunes adolescents qui laissent leurs parents dans l’inquiétude pour aller se camoufler dans les grandes villes sénégalaises. O.S, âgé de 22 ans habite Saré Sory. Un jour il a voulu satisfaire sa libido avec une gamine de 10 ans nommé M.B. Après l’avoir tendu la perche avec un billet de 500 FCFA, l’innocente n’a non plu refusé l’offre. Auprès du bourreau, ce dernier l’invita à une partie de jambes en l’air. Et comme la jeune fille n’avait jamais connu de tels gestes a supplié l’homme de la permettre de faire ses besoins avant de revenir. Pris par sa naïveté, il accepta la permission. Lorsqu’elle s’est éloignée, elle a pris la fuite. Arrivée à la maison en pleurs, sa maman s’enquérit de sa situation puis se mit à vociférer des insultes. Trahi et craignant d’être pris et battu à mort, il a pris la clef des champs pour ne plus revenir chez lui. Une plainte contre OS a été déposée. Comprenant que le secret a été dévoilé, il se faufila pour atterrir dans la capitale sénégalaise à la recherche d’un refuge. Aucune nouvelle de lui depuis 5 mois. Un autre S.S âgé seulement de 20 ans est de Kounkané. Un noctambule qui était toujours à la recherche de jeunes filles. Et avec la prolifération des auberges, des maisons de passe, les jeunes banalisent la sexualité. Il est à chaque fois aux aguets. M.S en a payé les frais. Agée seulement de 15 ans, elle a été séquestrée puis violée par ce dernier qui court toujours dans la nature. Apprenant la nouvelle les parents ont déposé une plainte auprès des hommes en bleu. Et la jeune fille qui a perdu sa virginité marche tête basse car son histoire continue à défrayer la chronique. Le jeune garçon est attendu de pied ferme et le jour qu’il reviendra nous dit la mère de la violée je le mettrai au gnouf pour purger sa peine. Parce que ce qu’il vient de commettre est un délit. Il mérite la prison. Informé le bourreau n’a jamais fait signe de vie.
En tout cas s’est confié un parent qui a préféré garder l’anonymat, le manque de vergogne a tout changé et a fait place au scandale. Une nouvelle génération de papas adolescents voit le jour au fouladou. Les parents doivent discuter avec les jeunes de sexualité a-t-il clamé. On doit amener les jeunes filles à connaître leur corps et qu’une sexualité précoce et non contrôlée peut avoir des conséquences néfastes. Il cite en exemple des collégiennes qui arrretent prématurément leurs études. Ce baby boom dans les familles inquiète plus d’un. Et malgré les multiples et répétitives causeries sur le phénomène qui n’ont servi à rien car les mineurs reviennent toujours à leur tenace tare. Les jeunes ajoute t il doivent désormais aux rapports sexuels à bas age et surtout occasionnels car certaines maladies vénériennes ne sont pas toutes guérissables et que certaines conduisent même à la mort. Eux comptent sur ces bras valides pour sortir la tête de l’eau et si ceux se comportent de la sorte il y a de quoi s’interroger.En somme le constat est vraiment alarmant, nous assistons à une génération de gamines mères qui défile devant les maternités et de papas adolescents qui fuient leurs familles pour viols conclut il.
Elhadji Lonka Sabaly
En tout cas s’est confié un parent qui a préféré garder l’anonymat, le manque de vergogne a tout changé et a fait place au scandale. Une nouvelle génération de papas adolescents voit le jour au fouladou. Les parents doivent discuter avec les jeunes de sexualité a-t-il clamé. On doit amener les jeunes filles à connaître leur corps et qu’une sexualité précoce et non contrôlée peut avoir des conséquences néfastes. Il cite en exemple des collégiennes qui arrretent prématurément leurs études. Ce baby boom dans les familles inquiète plus d’un. Et malgré les multiples et répétitives causeries sur le phénomène qui n’ont servi à rien car les mineurs reviennent toujours à leur tenace tare. Les jeunes ajoute t il doivent désormais aux rapports sexuels à bas age et surtout occasionnels car certaines maladies vénériennes ne sont pas toutes guérissables et que certaines conduisent même à la mort. Eux comptent sur ces bras valides pour sortir la tête de l’eau et si ceux se comportent de la sorte il y a de quoi s’interroger.En somme le constat est vraiment alarmant, nous assistons à une génération de gamines mères qui défile devant les maternités et de papas adolescents qui fuient leurs familles pour viols conclut il.
Elhadji Lonka Sabaly