Pour les postes de vices présidences par exemple, Bokk Yaakaar installe aux 08 postes huit membres de la coalition. Avec une majorité de 132 voix, Awa Guèye et Aimé Assine Moustapha Cissé Lô, Samba Diouldé Thiam de l’Alliance pour la République(Apr), Aminata Mbaye du Parti socialiste, Yéta Sow, El Hadj Mansour Sy Djamil de Bess du ñak, Cathy Cissé de Bennoo siggil Senegaal et ont été élus respectivement de la première à la huitième vice-présidence.
Les postes de secrétaires élus sont également revenus aux six candidats de la coalition de Macky Sall qui a remporté le vote par 127 votants sur les 146 exprimés. Modou Mbéry Sylla, Imam Mbaye Niang, Amath Cissé, Mme Ndeye Magathe Dièye, Abdou Mbow et Barthelemy Diaz sont depuis hier, les nouveaux secrétaires élus de la Chambre basse du Parlement. Daouda Dia et Mme Awa Niang, tous membres de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, sont élus questeurs de l’Assemblée avec 131 voix.
UNE EPINE DANS LA TRADITION PARLEMENTAIRE, SELON FADA
Avec cette nouvelle, large et éclatante victoire intervenue, 4 mois seulement après celle du 25 mars et du 1er juillet dernier, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar vient infliger, pour la troisième fois consécutive, une nouvelle défaite au Parti démocratique sénégalais. Pour Modou Diagne Fada, cette nouvelle Assemblée n’est pas très différente des précédentes, du point de vue de la composition, contrairement à ce que Bennoo Bokk Yaakaar prétendait faire, une fois aux affaires. « Le groupe Bokk Yaakaar a rompu d’avec les usages démocratiques et coutumes parlementaires, en raflant l’ensemble des sièges en jeu ». Et Modou Diagne Fada, le président du Groupe parlementaire des Libéraux et démocrates (Parti démocratique sénégalais) de se faire plus virulent : « Je pense que tous ceux qui croient à une Assemblée de rupture doivent commencer à se poser des questions. La coalition Bennoo (majorité) a tout pris. Elle n’a même pas laissé de place à l’opposition. Elle a rompu la tradition parlementaire ».
Poussant plus loin ses explications, Modou Diagne fera remarquer que le nombre de députés inscrits dans le groupe de l’ancien parti au pouvoir ne lui permettait certes pas d’avoir un poste de vice-président, mais que l’attribution d’un poste de vice-président (le huitième selon une tradition invoquée par certains), aurait permis à l’opposition « d’être représentée dignement dans les instances de décision de l’Assemblée ».
A noter enfin que l’installation de cette 12e législature a été marquée par la mise en application de la loi sur la parité intégrale. 65 députées, un nombre jamais égalé dans l’histoire parlementaire du Sénégal, siègent dans la nouvelle Assemblée nationale. Méme si cette parité n’a pas été respectée hier, dans la nomination des secrétaires élus de la Chambre basse. Sur les 06 secrétaires élus, on ne note qu’une seule femme, Mme Ndèye Magathe Dièye.
Les postes de secrétaires élus sont également revenus aux six candidats de la coalition de Macky Sall qui a remporté le vote par 127 votants sur les 146 exprimés. Modou Mbéry Sylla, Imam Mbaye Niang, Amath Cissé, Mme Ndeye Magathe Dièye, Abdou Mbow et Barthelemy Diaz sont depuis hier, les nouveaux secrétaires élus de la Chambre basse du Parlement. Daouda Dia et Mme Awa Niang, tous membres de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, sont élus questeurs de l’Assemblée avec 131 voix.
UNE EPINE DANS LA TRADITION PARLEMENTAIRE, SELON FADA
Avec cette nouvelle, large et éclatante victoire intervenue, 4 mois seulement après celle du 25 mars et du 1er juillet dernier, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar vient infliger, pour la troisième fois consécutive, une nouvelle défaite au Parti démocratique sénégalais. Pour Modou Diagne Fada, cette nouvelle Assemblée n’est pas très différente des précédentes, du point de vue de la composition, contrairement à ce que Bennoo Bokk Yaakaar prétendait faire, une fois aux affaires. « Le groupe Bokk Yaakaar a rompu d’avec les usages démocratiques et coutumes parlementaires, en raflant l’ensemble des sièges en jeu ». Et Modou Diagne Fada, le président du Groupe parlementaire des Libéraux et démocrates (Parti démocratique sénégalais) de se faire plus virulent : « Je pense que tous ceux qui croient à une Assemblée de rupture doivent commencer à se poser des questions. La coalition Bennoo (majorité) a tout pris. Elle n’a même pas laissé de place à l’opposition. Elle a rompu la tradition parlementaire ».
Poussant plus loin ses explications, Modou Diagne fera remarquer que le nombre de députés inscrits dans le groupe de l’ancien parti au pouvoir ne lui permettait certes pas d’avoir un poste de vice-président, mais que l’attribution d’un poste de vice-président (le huitième selon une tradition invoquée par certains), aurait permis à l’opposition « d’être représentée dignement dans les instances de décision de l’Assemblée ».
A noter enfin que l’installation de cette 12e législature a été marquée par la mise en application de la loi sur la parité intégrale. 65 députées, un nombre jamais égalé dans l’histoire parlementaire du Sénégal, siègent dans la nouvelle Assemblée nationale. Méme si cette parité n’a pas été respectée hier, dans la nomination des secrétaires élus de la Chambre basse. Sur les 06 secrétaires élus, on ne note qu’une seule femme, Mme Ndèye Magathe Dièye.