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VIOLENCES ELECTORALES ET POST-ELECTORALES : Les familles des victimes portent plainte contre le Sénégal

Suite aux lenteurs notées dans les procédures judiciaires, le collectif des familles victimes de violences électorales et/ou post-électorales a décidé de porter plainte contre l’Etat du Sénégal auprès de la Cedeao. Les membres dudit collectif l’ont fait savoir hier, jeudi 6 septembre, au siège d’Amnesty International. D’ailleurs, ils comptent descendre dans la rue si des mesures ne sont pas prises pour leur rendre justice.


VIOLENCES ELECTORALES ET POST-ELECTORALES : Les familles des victimes portent plainte contre le Sénégal
Le collectif des familles des victimes de violences électorales et/ou post-électorales a décidé de porter plainte contre l’Etat du Sénégal auprès de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).  Une décision motivée par la lenteur notée dans le traitement des dossiers des victimes des violences qui ont émaillé la dernière élection présidentielle. Hier, jeudi 6 septembre, au siège régional d’Amnesty international, les membres du collectif ont réclamé la réouverture immédiate des dossiers pendants devant la justice afin que lumière soit faite.

« Nous sommes en train de travailler avec la Raddho pour porter plainte contre l’Etat du Sénégal auprès de la Cedeao », a déclaré Rokhiatou Gassama, présidente du collectif. « Lors de la campagne électorale, nous avons assisté à une série  de violences qui ont occasionné des morts et des blessés. Depuis plus de 8 mois, nous avons connu que 2 dossiers qui ont été évacués par la justice notamment le jeune tué à la Patte d’oie et l’affaire d’une dame à Podor. Mais la majeure partie des dossiers est en stand by », a-t-elle rappelé. Il s’agit, selon les membres du collectif, de mettre un terme aux différentes exactions qui ont secoué le Sénégal, pourtant réputé comme porte étendard de la démocratie en Afrique.

Pour rappel, les membres de l’opposition politique, de la société civile, des jeunes entre autres avaient investi la rue, suite à la validation, par le Conseil constitutionnel de la candidature de Wade à la présidentielle de 2012. Les manifestations se sont soldées par des morts et des blessés. Cet engagement de l’opposition d’alors, aujourd’hui au pouvoir, devrait par conséquent pousser à mettre au clair cette affaire sur les violences électorales et/ou post électorales.

La présidente du collectif  s’étonne ainsi que « des témoins oculaires de ces évènements ne réagissent plus aujourd’hui qu’ils sont dans le gouvernement ». Embouchant la même trompette, M Camara, un des membres du collectif, réclame que «  ces jeunes (ceux qui sont encore sous les liens de la détention-ndlr) soient libérés par les autorités avec qui ils ont partagé le terrain lors des manifestations. Ils portent des séquelles du fait des tortures ».

Le collectif s’est par ailleurs ému des propos du ministre de l’Intérieur Mbaye Ndiaye affirmant: « Le commissaire Harouna Sy s’est battu pour que la paix règne au Sénégal, on lui doit du respect ». Le collectif se dit «  déçu de la sortie du ministre de l’Intérieur en qui la population sénégalaise avait fondé un grand espoir. Cela nous inquiète, quant à l’issue des dossiers ».

A noter enfin que le collectif envisage de descendre dans la rue si le gouvernement continue de montrer son absence de volonté pour le traitement rapide de ce dossier.

Sud Quotidien


Vendredi 7 Septembre 2012 - 10:32





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