’A l’instar de sept autres régions du pays, la région de Tambacounda organise une campagne préventive de la méningite avec un nouveau vaccin qu’on appelle Men afrired qui protège pendant 10 ans’’, a dit M. Fall, au terme d’un CRD dédié à cette campagne et à la campagne de promotion de la planification familiale.‘’Cette campagne cible les enfants âgés d’un an et les adultes âgés jusqu’à 29 ans. Ce qui fait environ un peu plus de 70% de la population générale’’, a dit M. Fall, selon qui, la cible potentielle dans la région est estimée à ‘’environ 54.000 personnes à vacciner (…) du 12 au 21 novembre’’.Elle sera lancée lundi à partir de 10 heures au poste de santé municipal du quartier Dépôt, a dit Fabintou Coly chargée de l’éducation pour la santé à la région médicale.‘’Cette fois-ci, l’État a fait de gros efforts, parce que ça fait longtemps qu’on n’a pas eu une campagne qui a été financée à cette hauteur, qu’on n’a pas eu de satisfaction du budget à 50%’’, a-t-il noté, avant d’ajouter : ‘’Même s’il y a quelques inquiétudes, je suis presque certain qu’on pourra faire la campagne, surtout avec l’appui de nos partenaires habituels intervenant dans la région’’, comme les ONG.Le coût global de la campagne de vaccination est de l’ordre de 80 millions de francs CFA, dont 72 millions ont été reçus, a-t-il dit, ajoutant qu’ ‘’il y a un gap de 16% pour la mise en œuvre et la mobilisation sociale’’.
Plus de 1.000 personnes seront mobilisées dans les sept districts de la région. Il s’agit de 500 techniciens qualifiés et presque autant d’agents volontaires qui appuieront les équipes de vaccination sur le terrain dans l’organisation, la gestion des déchets et le remplissage des outils d’injection. Il s’y ajoutera des crieurs publics, des mobilisateurs communautaires qui seront au nombre de 200 à 300 personnes.
Il a été prévu de rencontrer les imams et les prêtres afin qu’ils puissent parler à leurs fidèles histoire d’anticiper sur d’éventuelles rumeurs susceptibles d’entraver le bon déroulement de la campagne.
L’une des particularités de cette campagne de vaccination est qu’elle ne se fera pas à travers le porte-à-porte. Elle combinera ‘’différentes stratégies : fixe, avancée et en situation mobile’’, a expliqué Dame Fall.
Des sites seront prédéfinis et la population sera informée par le canal de réseaux de communicateurs traditionnels, de relais et de mobilisateurs qui ont été choisis. La campagne se passera dans des structures sanitaires, des écoles et des ‘’daaras’’ (écoles coraniques) pour ce qui est de la stratégie fixe. ‘’Les gens seront trouvés au niveau de leurs villages les plus reculés avec d’autres moyens, en stratégie avancée’’, a expliqué le responsable de la supervision et de la formation.
Selon le docteur Amadou Mbaye Diouf, chef du district sanitaire de Tambacounda, des caravanes seront organisées samedi et dimanche pour indiquer aux populations, les sites de vaccination retenus dans la commune. ‘’La commune est le maillon faible’’ des campagnes de vaccination, a-t-il indiqué.
Des dispositions ont été prises afin de prendre en charge les nomades et les personnes actives dans les zones d’orpaillage, a ajouté le médecin-chef de la région Adrien Sonko, selon qui, aussi bien les marchés hebdomadaires que fixes sont concernés.
Le docteur Sonko a expliqué le choix de la cible par le fait que cette tranche d’âge est ‘’statistiquement’’ la plus vulnérable à la méningite. ‘’En vaccinant le plus grand nombre, on protège les autres’’, a-t-il dit.
Le fait que le vaccin protège pour dix ans est une ‘’nouveauté’’, car la durée de validité des vaccins précédents était de ‘’deux à trois ans’’. ‘’Le vaccin n’est pas dangereux et il peut être administré à tout le monde, sauf aux femmes enceintes et les enfants fébriles’’, a signalé le docteur Sonko, notant cependant que ces derniers peuvent se faire faire injecter dès qu’ils sont guéris.
La méningite revient de manière cyclique, tous les huit à 12 ans, a relevé M. Fall, indiquant que ‘’la dernière épidémie était survenue en 1999’’, ce qui fait que ‘’nous sommes dans cette intervalle-là’’, a-t-il dit. Cette épidémie avait été ‘’meurtrière sur l’axe Kaolack-Tambacounda-Kidira, a-t-il fait valoir, laissant entendre que la prévention est d’autant plus importante dans cette zone. La dernière vaccination contre la méningite remonte à 2008.
‘’Nous avons un nouveau vaccin qui a été testé dans six pays (dont le) Cameroun, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger, le Mali et le Sénégal a eu la chance d’être le premier pays à en bénéficier’’, a-t-il dit. Dans les pays où il a été testé et au Sénégal, notamment au district de Niakhar, il n’a pas révélé signalé d’ ‘’effets second aires notables’’ de la part de ce vaccin.
Les équipes doivent quitter les sites de vaccination, en les laissant plus propres, sinon aussi propres qu’ils les ont trouvés, a relevé Dame Fall, expliquant que les déchets médicaux seront collectés et éliminés à l’aide des incinérateurs de la SODEFITEX et de l’hôpital régional.
Plus de 1.000 personnes seront mobilisées dans les sept districts de la région. Il s’agit de 500 techniciens qualifiés et presque autant d’agents volontaires qui appuieront les équipes de vaccination sur le terrain dans l’organisation, la gestion des déchets et le remplissage des outils d’injection. Il s’y ajoutera des crieurs publics, des mobilisateurs communautaires qui seront au nombre de 200 à 300 personnes.
Il a été prévu de rencontrer les imams et les prêtres afin qu’ils puissent parler à leurs fidèles histoire d’anticiper sur d’éventuelles rumeurs susceptibles d’entraver le bon déroulement de la campagne.
L’une des particularités de cette campagne de vaccination est qu’elle ne se fera pas à travers le porte-à-porte. Elle combinera ‘’différentes stratégies : fixe, avancée et en situation mobile’’, a expliqué Dame Fall.
Des sites seront prédéfinis et la population sera informée par le canal de réseaux de communicateurs traditionnels, de relais et de mobilisateurs qui ont été choisis. La campagne se passera dans des structures sanitaires, des écoles et des ‘’daaras’’ (écoles coraniques) pour ce qui est de la stratégie fixe. ‘’Les gens seront trouvés au niveau de leurs villages les plus reculés avec d’autres moyens, en stratégie avancée’’, a expliqué le responsable de la supervision et de la formation.
Selon le docteur Amadou Mbaye Diouf, chef du district sanitaire de Tambacounda, des caravanes seront organisées samedi et dimanche pour indiquer aux populations, les sites de vaccination retenus dans la commune. ‘’La commune est le maillon faible’’ des campagnes de vaccination, a-t-il indiqué.
Des dispositions ont été prises afin de prendre en charge les nomades et les personnes actives dans les zones d’orpaillage, a ajouté le médecin-chef de la région Adrien Sonko, selon qui, aussi bien les marchés hebdomadaires que fixes sont concernés.
Le docteur Sonko a expliqué le choix de la cible par le fait que cette tranche d’âge est ‘’statistiquement’’ la plus vulnérable à la méningite. ‘’En vaccinant le plus grand nombre, on protège les autres’’, a-t-il dit.
Le fait que le vaccin protège pour dix ans est une ‘’nouveauté’’, car la durée de validité des vaccins précédents était de ‘’deux à trois ans’’. ‘’Le vaccin n’est pas dangereux et il peut être administré à tout le monde, sauf aux femmes enceintes et les enfants fébriles’’, a signalé le docteur Sonko, notant cependant que ces derniers peuvent se faire faire injecter dès qu’ils sont guéris.
La méningite revient de manière cyclique, tous les huit à 12 ans, a relevé M. Fall, indiquant que ‘’la dernière épidémie était survenue en 1999’’, ce qui fait que ‘’nous sommes dans cette intervalle-là’’, a-t-il dit. Cette épidémie avait été ‘’meurtrière sur l’axe Kaolack-Tambacounda-Kidira, a-t-il fait valoir, laissant entendre que la prévention est d’autant plus importante dans cette zone. La dernière vaccination contre la méningite remonte à 2008.
‘’Nous avons un nouveau vaccin qui a été testé dans six pays (dont le) Cameroun, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger, le Mali et le Sénégal a eu la chance d’être le premier pays à en bénéficier’’, a-t-il dit. Dans les pays où il a été testé et au Sénégal, notamment au district de Niakhar, il n’a pas révélé signalé d’ ‘’effets second aires notables’’ de la part de ce vaccin.
Les équipes doivent quitter les sites de vaccination, en les laissant plus propres, sinon aussi propres qu’ils les ont trouvés, a relevé Dame Fall, expliquant que les déchets médicaux seront collectés et éliminés à l’aide des incinérateurs de la SODEFITEX et de l’hôpital régional.