Dans les prochains jours, Carla Bruni devra céder sa place à Valérie Trierweiler suite à l'élection de François Hollande. La journaliste, qui a déjà côtoyé la politique de par son métier, a avoué ne pas encore savoir comment aborder son nouveau rôle. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne devrait pas abandonner son métier. Reste à savoir si elle parviendra à tenir ses promesses, dans un monde où son intégrité journalistique sera forcément remise en question. A ce moment-là, Valérie Trierweiler devra faire des choix... Qu'en a-t-il été des Premières dames qui lui ont précédé ?
Tout commence à l'automne 1920. Quand elle rencontre Charles De Gaulle dans un salon parisien, Yvonne Vendroux ne sait pas qu'elle vient de lier son destin à la France et qu'elle deviendra sans le vouloir la toute première première dame de la Ve République. Mais ce rôle, Yvonne De Gaulle ne s'en est jamais vraiment accommodée. D'ailleurs, en parlant de l'Elysée, elle dira à Eisenhower "Tout le monde y est chez soi, sauf nous". Pourtant, tout au long de la présidence de son mari, celle que l'on surnommait Tante Yvonne, aura incarné l'image du couple traditionnel. En épouse dévouée et maîtresse de maison avisée, c'est elle qui gérait le budget de l'Elysée et veillait à ce que règne une certaine moralité. Mais elle se dira soulagée que son mari abandonne le pouvoir en 1969.
Yvonne De Gaulle sera la seule Première dame conservatrice de la Ve République. Après elle, chaque épouse de président aura pour but de marquer l'Histoire d'une manière ou d'une autre. Mais cela ne veut pas dire que toutes se sentiront épanouies dans ce rôle. A vrai dire, Claude Pompidou est sans doute celle qui aura le moins bien supporté la pression qui entoure un tel rôle. Exception faite de Cécilia Sarkozy, qui a offert au peuple français le premier divorce présidentiel de son histoire. Claude essaiera tant bien que mal d'apporter un vent de modernité à la République. Mais le peuple français lui reprochera son goût immodéré pour le luxe et les beaux objets, allant jusqu'à la comparer à la reine Marie-Antoinette, dont on ne connaît que trop bien le destin. Le Canard Enchaîné (dont on sait le goût immodéré pour les jeux de mots) la surnommera même "Madame de Pompidour".
Après la mort de Georges Pompidou en 1974, Claude ne remettra jamais les pieds à l'Elysée, qu'elle qualifie de "maison du malheur", laissant bien volontiers sa place à Anne-Aymone Giscard d'Estaing. Cette dernière ne parviendra pas à trouver sa véritable place au sein du gouvernement. Son mari, qui depuis bien longtemps a pris les Kennedy pour modèle, décide de s'en servir comme d'un instrument politique, et tente de lui faire prononcer quelques discours. En vain, Anne-Aymone Giscard d'Estaing n'est pas à l'aise en public et le résultat est presque risible. Pourtant, en 1977, la femme du président organise sa toute première soirée de bienfaisance au château de Versailles au profit de la Fondation de l'Enfance, créée par elle-même. Aujourd'hui, le haut du gratin s'y retrouve encore tous les ans.
En 1981, c'est avec un soulagement non dissimulé qu'Anne-Aymone Giscard d'Estaing laisse sa place à Danielle Mitterrand . L'image de la Première dame de France sera à jamais bouleversée. Danielle Mitterrand n'est pas femme à se laisser marcher sur les pieds. Au début, cette indépendance totale arrange bien son mari . L'ambition de sa femme est sans limites et quand il parvient à prendre la tête du parti socialiste en 1971, elle touche du doigt le rêve présidentiel. La rumeur veut d'ailleurs qu'elle ait refusé de divorcer, même quand François Mitterrand lui a avoué sa liaison avec Anne Pingeot. En 1981, quand son mari commence son mandat, Danielle prévient : "Je ne suis pas une potiche". A tel point qu'elle multipliera les provocations à l'encontre du gouvernement : elle réclame son bureau personnel, défend les droits de l'homme, milite pour l'autodétermination des minorités ethniques, s'exprime en faveur des causes kurde et tibétaine, embrasse Fidel Castro et va jusqu'à critiquer la politique d'immigration de Charles Pasqua. Au bout de deux mandats, elle laisse la place à Bernadette Chirac , au grand soulagement de nombreux hommes politiques.
Cette dernière est d'ailleurs la seule à être engagée politiquement auprès de son mari. Conseillère générale de Corrèze pendant de nombreuses années, elle souffrira beaucoup du manque de considération des hauts fonctionnaires de l’État. Comme Danielle Mitterrand, son ambition est démesurée et la rumeur veut qu'elle ait réussi à convaincre Jacques Chirac de ne pas divorcer, alors que celui-ci voulait refaire sa vie avec une journaliste. "Souvenez-vous : le jour où Napoléon a abandonné Joséphine, il a tout perdu", lui aurait-elle dit. Elle gagnera le respect de tous en créant la fameuse fondation Pièces Jaunes, encore en activité aujourd'hui malgré des rumeurs passagères de détournement de fonds. Bernadette Chirac sera la dernière première Dame à incarner un côté vieillot, un peu Vieille France. Car en 2007, elle laisse la place à Cécilia Sarkozy, qui va bouleverser l'ordre établi.
L'annonce du divorce entre Nicolas et Cécilia Sarkozy déclenche un véritable tourbillon médiatique. La presse s'empare de l'affaire et n'hésite pas à préciser qu'il s'agit là du premier divorce présidentiel. Nicolas Sarkozy tente tant bien que mal de ne pas trop déroger à la règle immuable qui veut qu'un président ait une femme à ses côtés. Mais toujours dans un souci de modernité, il choisit de s'unir à Carla Bruni. Celle-ci ne brisera pas vraiment les diktats du rôle de Première dame. Elle continuera sa carrière musicale mais donnera malgré tout naissance à une petite fille prénommée Giulia, premier enfant à naître durant un mandat présidentiel.
Source: News-de-stars.com
Tout commence à l'automne 1920. Quand elle rencontre Charles De Gaulle dans un salon parisien, Yvonne Vendroux ne sait pas qu'elle vient de lier son destin à la France et qu'elle deviendra sans le vouloir la toute première première dame de la Ve République. Mais ce rôle, Yvonne De Gaulle ne s'en est jamais vraiment accommodée. D'ailleurs, en parlant de l'Elysée, elle dira à Eisenhower "Tout le monde y est chez soi, sauf nous". Pourtant, tout au long de la présidence de son mari, celle que l'on surnommait Tante Yvonne, aura incarné l'image du couple traditionnel. En épouse dévouée et maîtresse de maison avisée, c'est elle qui gérait le budget de l'Elysée et veillait à ce que règne une certaine moralité. Mais elle se dira soulagée que son mari abandonne le pouvoir en 1969.
Yvonne De Gaulle sera la seule Première dame conservatrice de la Ve République. Après elle, chaque épouse de président aura pour but de marquer l'Histoire d'une manière ou d'une autre. Mais cela ne veut pas dire que toutes se sentiront épanouies dans ce rôle. A vrai dire, Claude Pompidou est sans doute celle qui aura le moins bien supporté la pression qui entoure un tel rôle. Exception faite de Cécilia Sarkozy, qui a offert au peuple français le premier divorce présidentiel de son histoire. Claude essaiera tant bien que mal d'apporter un vent de modernité à la République. Mais le peuple français lui reprochera son goût immodéré pour le luxe et les beaux objets, allant jusqu'à la comparer à la reine Marie-Antoinette, dont on ne connaît que trop bien le destin. Le Canard Enchaîné (dont on sait le goût immodéré pour les jeux de mots) la surnommera même "Madame de Pompidour".
Après la mort de Georges Pompidou en 1974, Claude ne remettra jamais les pieds à l'Elysée, qu'elle qualifie de "maison du malheur", laissant bien volontiers sa place à Anne-Aymone Giscard d'Estaing. Cette dernière ne parviendra pas à trouver sa véritable place au sein du gouvernement. Son mari, qui depuis bien longtemps a pris les Kennedy pour modèle, décide de s'en servir comme d'un instrument politique, et tente de lui faire prononcer quelques discours. En vain, Anne-Aymone Giscard d'Estaing n'est pas à l'aise en public et le résultat est presque risible. Pourtant, en 1977, la femme du président organise sa toute première soirée de bienfaisance au château de Versailles au profit de la Fondation de l'Enfance, créée par elle-même. Aujourd'hui, le haut du gratin s'y retrouve encore tous les ans.
En 1981, c'est avec un soulagement non dissimulé qu'Anne-Aymone Giscard d'Estaing laisse sa place à Danielle Mitterrand . L'image de la Première dame de France sera à jamais bouleversée. Danielle Mitterrand n'est pas femme à se laisser marcher sur les pieds. Au début, cette indépendance totale arrange bien son mari . L'ambition de sa femme est sans limites et quand il parvient à prendre la tête du parti socialiste en 1971, elle touche du doigt le rêve présidentiel. La rumeur veut d'ailleurs qu'elle ait refusé de divorcer, même quand François Mitterrand lui a avoué sa liaison avec Anne Pingeot. En 1981, quand son mari commence son mandat, Danielle prévient : "Je ne suis pas une potiche". A tel point qu'elle multipliera les provocations à l'encontre du gouvernement : elle réclame son bureau personnel, défend les droits de l'homme, milite pour l'autodétermination des minorités ethniques, s'exprime en faveur des causes kurde et tibétaine, embrasse Fidel Castro et va jusqu'à critiquer la politique d'immigration de Charles Pasqua. Au bout de deux mandats, elle laisse la place à Bernadette Chirac , au grand soulagement de nombreux hommes politiques.
Cette dernière est d'ailleurs la seule à être engagée politiquement auprès de son mari. Conseillère générale de Corrèze pendant de nombreuses années, elle souffrira beaucoup du manque de considération des hauts fonctionnaires de l’État. Comme Danielle Mitterrand, son ambition est démesurée et la rumeur veut qu'elle ait réussi à convaincre Jacques Chirac de ne pas divorcer, alors que celui-ci voulait refaire sa vie avec une journaliste. "Souvenez-vous : le jour où Napoléon a abandonné Joséphine, il a tout perdu", lui aurait-elle dit. Elle gagnera le respect de tous en créant la fameuse fondation Pièces Jaunes, encore en activité aujourd'hui malgré des rumeurs passagères de détournement de fonds. Bernadette Chirac sera la dernière première Dame à incarner un côté vieillot, un peu Vieille France. Car en 2007, elle laisse la place à Cécilia Sarkozy, qui va bouleverser l'ordre établi.
L'annonce du divorce entre Nicolas et Cécilia Sarkozy déclenche un véritable tourbillon médiatique. La presse s'empare de l'affaire et n'hésite pas à préciser qu'il s'agit là du premier divorce présidentiel. Nicolas Sarkozy tente tant bien que mal de ne pas trop déroger à la règle immuable qui veut qu'un président ait une femme à ses côtés. Mais toujours dans un souci de modernité, il choisit de s'unir à Carla Bruni. Celle-ci ne brisera pas vraiment les diktats du rôle de Première dame. Elle continuera sa carrière musicale mais donnera malgré tout naissance à une petite fille prénommée Giulia, premier enfant à naître durant un mandat présidentiel.
Source: News-de-stars.com