SETAL.NET - Il ya des images qui blessent la bienséance des gens. Des pères de familles, des femmes et même des jeunes pour la plupart venus des villages environnants arpentent les grandes artères des villes, à la gare routière, au marché etc. En étalant leurs misères pour apitoyer le passant et déclencher sa générosité.
Déshérités ils errent dans les rues dans une misère matérielle et morale absolue à la recherche de pièces ou de nourriture. Hormis les talibés, grands ou petits, sebelles en main frappent à toutes les portes pour se mettre quelque chose sous la dent.
Certains, venus de la Guinée Bissau ou de la Guinée Conakry et d’autres de la Gambie se mêlent aux milliers de mendiants qui approchés, avouent que la famine et la pauvreté frappent à leurs portes.
Un phénomène social vécu pendant ce mois d’Aout où les semis ne sont pas encore à maturité ; plus de grain de céréales dans les greniers et le bétail se fait rare. C’est le sauve qui peut. Raison pour laquelle déclare un paysan de Saré Djigui, H. S à la recherche de travail lucratif dans la commune de Vélingara, « j’ai 12 bouches à nourrir et chaque jour que Dieu fait, je suis dans l’obligation de les trouver de quoi manger. Il n’y a plus rien à la maison et je n’ai personne pour me soutenir. Je suis là, me dit-il, pour sarcler certaines concessions et après avoir terminé je perçois 1000 à 1500 FCFA. Avec cette somme, je fais des achats au marché avant de rentrer au village pour permettre à ma progéniture de se gaver le soir. Et c’est devenu une routine mais il arrive des moments où je ne gagne rien car suis pas le seul qui est dans cette situation. C’est la conjoncture qui sévit partout d’ailleurs dans le Fouladou. Nous sommes agriculteurs et ne comptons que sur nos récoltes pour survivre. La situation est alarmante ».
Si ce sont les bras valides qui vous demandent 1 à 2 kgs de riz ou des pièces trébuchantes pour se nourrir au lieu de se procurer un boulot, il y a de quoi se poser des questions. Ajouter à cette famine et cette pauvreté ambiante qui rongent le monde rural malgré l’appui de l’Etat, les maladies hivernales, comme le paludisme, la diarrhée … sont fréquentes. Les enfants et les femmes enceintes sont les plus touchés. Les moustiques qui pullulent dans les maisons et autres tas d’immondices que l’on voit un peu partout que ce soit en ville ou au village en sont les principales causes.
Les postes de santé et les districts sanitaires ne désemplissent pas. Les conditions d’accueil sont déplorables fautes de moyens matériels car la demande est supérieure à l’offre. Il n’y a pas assez de lits d’hospitalisation comme au poste de Kounkané où il faut faire la queue pour recevoir 2 à 3 bouteilles de sauvetage. Le personnel doit être revu à la hausse pour réduire considérablement le taux de mortalité infantile et maternel. Seulement nous dit un ex Infirmier chef de poste M. Diatta, « la sous alimentation, en tant que telle est une maladie car le corps humain a besoin de protides, de lipides et de glucides pour résister. Et si l’individu ne mange pas comme il se doit, il est exposé à toutes sortes de maladies », a-t-il insisté.
Et pour éradiquer cette famine et cette pauvreté, le vieux Dembarou Baldé de Saré Wogna invite les jeunes à s’investir dans l’agriculture. « Nos terres sont fertiles et la zone est pluvieuse. Nous devons exploiter nos ressources au lieu de compter sur le soutien de projets, de l’Etat pour sortir la tête de l’eau », suggère-t-il.
Tout en espérant que le maïs et l’arachide, qui sont déjà sur le marché, seront bientôt à la portée de tous, les paysans se défoncent dans les champs au moment où le ciel a fini d’ouvrir ses vannes au Fouladou.
Déshérités ils errent dans les rues dans une misère matérielle et morale absolue à la recherche de pièces ou de nourriture. Hormis les talibés, grands ou petits, sebelles en main frappent à toutes les portes pour se mettre quelque chose sous la dent.
Certains, venus de la Guinée Bissau ou de la Guinée Conakry et d’autres de la Gambie se mêlent aux milliers de mendiants qui approchés, avouent que la famine et la pauvreté frappent à leurs portes.
Un phénomène social vécu pendant ce mois d’Aout où les semis ne sont pas encore à maturité ; plus de grain de céréales dans les greniers et le bétail se fait rare. C’est le sauve qui peut. Raison pour laquelle déclare un paysan de Saré Djigui, H. S à la recherche de travail lucratif dans la commune de Vélingara, « j’ai 12 bouches à nourrir et chaque jour que Dieu fait, je suis dans l’obligation de les trouver de quoi manger. Il n’y a plus rien à la maison et je n’ai personne pour me soutenir. Je suis là, me dit-il, pour sarcler certaines concessions et après avoir terminé je perçois 1000 à 1500 FCFA. Avec cette somme, je fais des achats au marché avant de rentrer au village pour permettre à ma progéniture de se gaver le soir. Et c’est devenu une routine mais il arrive des moments où je ne gagne rien car suis pas le seul qui est dans cette situation. C’est la conjoncture qui sévit partout d’ailleurs dans le Fouladou. Nous sommes agriculteurs et ne comptons que sur nos récoltes pour survivre. La situation est alarmante ».
Si ce sont les bras valides qui vous demandent 1 à 2 kgs de riz ou des pièces trébuchantes pour se nourrir au lieu de se procurer un boulot, il y a de quoi se poser des questions. Ajouter à cette famine et cette pauvreté ambiante qui rongent le monde rural malgré l’appui de l’Etat, les maladies hivernales, comme le paludisme, la diarrhée … sont fréquentes. Les enfants et les femmes enceintes sont les plus touchés. Les moustiques qui pullulent dans les maisons et autres tas d’immondices que l’on voit un peu partout que ce soit en ville ou au village en sont les principales causes.
Les postes de santé et les districts sanitaires ne désemplissent pas. Les conditions d’accueil sont déplorables fautes de moyens matériels car la demande est supérieure à l’offre. Il n’y a pas assez de lits d’hospitalisation comme au poste de Kounkané où il faut faire la queue pour recevoir 2 à 3 bouteilles de sauvetage. Le personnel doit être revu à la hausse pour réduire considérablement le taux de mortalité infantile et maternel. Seulement nous dit un ex Infirmier chef de poste M. Diatta, « la sous alimentation, en tant que telle est une maladie car le corps humain a besoin de protides, de lipides et de glucides pour résister. Et si l’individu ne mange pas comme il se doit, il est exposé à toutes sortes de maladies », a-t-il insisté.
Et pour éradiquer cette famine et cette pauvreté, le vieux Dembarou Baldé de Saré Wogna invite les jeunes à s’investir dans l’agriculture. « Nos terres sont fertiles et la zone est pluvieuse. Nous devons exploiter nos ressources au lieu de compter sur le soutien de projets, de l’Etat pour sortir la tête de l’eau », suggère-t-il.
Tout en espérant que le maïs et l’arachide, qui sont déjà sur le marché, seront bientôt à la portée de tous, les paysans se défoncent dans les champs au moment où le ciel a fini d’ouvrir ses vannes au Fouladou.