Seulement ce qui hante le sommeil des populations et plus principalement le District sanitaire c’est la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Selon Ndéné Sylla chargé des Projets et de la mobilisation des ressources auprès du réseau national des associations des personnes vivant avec VIH/sida, le District sanitaire a perdu de vue 450 patients, des enfants victimes et pire b21 familles ont déménagé. Revenant sur les modes de transmission, il aoute qu’elle peut se faire par des aiguilles ou seringues infectées par le virus. De la mère à l’enfant, pendant la grossesse ou à la naissance, pendant l’allaitement. La transmission, poursuit il peut arriver par transfusions de sang ou certains produits sanguins infectés par le virus et enfin par le canal de relations sexuelles avec des personnes infectées. Jusqu’à pr »sent soutient il il ya deux types de virus (virus 1 et 2) avec d(innombrables sous groupes ont été détectés . Entre la contamination et le déclenchement de la maladie, il se passe en moyenne 12 ans. Poursuivant ses explications, il dira que les personnes infectées risquent, en ignorant qu’elles sont porteuses de virus, de contaminer d’autres personnes. Mais il prévient que les rapports sexuels non protégés peuvent être source de maladies vénériennes comme la syphilis, le chancre mou ou la gonococcie, qui augmentent la réceptivité de l’infection par le VIH. Il recommande l’analyse sanguine qui permet de dépister une infection par le virus, car le dépistage précoce de l’infection et une prise en charge médicale adéquate permettent de repousser le déclenchement de la maladie et d’améliorer la qualité des personnes touchées.
El hadji Lonka Sabaly