DOCUMENT - "De tout temps, La Poste a toujours eu des difficultés à rembourser à temps les sommes dues au Trésor. Mais elle s’arrangeait toujours, en fonction de la situation de sa Trésorerie du moment, pour honorer cette dette. Depuis l’arrivée de Monsieur Dia, La Poste, volontairement, n’a pas reversé ces sommes au Trésor public pendant une longue période.
Au niveau de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), de hauts fonctionnaires renseignent que les différentes relances faites au DG de La Poste ne servent à rien. S’il est invité à des réunions pour voir comment résoudre cette situation, il envoie des sous-fifres qui n’ont aucune prérogative dans ce domaine.
Lors de la mission des experts du FMI, dans le cadre de la revue conjointe de l’Initiative de Soutien à la Politique Economique (ISPE), au troisième trimestre de l’année 2016, une fin de non-recevoir a été servie à l’invitation de La Poste de participer à la discussion avec cette importante institution internationale partenaire stratégique du Sénégal, sous le prétexte que le Directeur Général était hors du territoire national. Les hauts commis de l’Etat, qui sont dans les régies financières, assimilent ce comportement à de l’arrogance et une tentative d’humilier le Ministère des Finances et ses agents. Ils s’en sont plaints à maintes reprises auprès de la hiérarchie.
Dans les couloirs de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor, il se dit que ce DG est parent proche du Président et qu’il bénéficie, à ce titre, de son soutien sans faille. Celui qui lui trouve des poux perd son fauteuil. Du fait de ce laxisme délibéré de la part des gestionnaires des sous de la République, cette dette s’accroit à un rythme exponentiel et atteint aujourd’hui un niveau alarmant.
D’après des retours d’information, ils ont été stupéfaits de constater le niveau faible de la plupart des participants à cette rencontre. Des directeurs qui ont en charge des domaines stratégiques de la boite ont été incapables de répondre correctement à des questions techniques élémentaires ou ont fourni des réponses incohérentes pensant pouvoir les bluffer aussi facilement.
Au niveau de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), de hauts fonctionnaires renseignent que les différentes relances faites au DG de La Poste ne servent à rien. S’il est invité à des réunions pour voir comment résoudre cette situation, il envoie des sous-fifres qui n’ont aucune prérogative dans ce domaine.
Lire aussi l'article : Vent de scandale à La Poste (1/8) : Au bout de l’espoir, la désillusion
Lors de la mission des experts du FMI, dans le cadre de la revue conjointe de l’Initiative de Soutien à la Politique Economique (ISPE), au troisième trimestre de l’année 2016, une fin de non-recevoir a été servie à l’invitation de La Poste de participer à la discussion avec cette importante institution internationale partenaire stratégique du Sénégal, sous le prétexte que le Directeur Général était hors du territoire national. Les hauts commis de l’Etat, qui sont dans les régies financières, assimilent ce comportement à de l’arrogance et une tentative d’humilier le Ministère des Finances et ses agents. Ils s’en sont plaints à maintes reprises auprès de la hiérarchie.
Dans les couloirs de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor, il se dit que ce DG est parent proche du Président et qu’il bénéficie, à ce titre, de son soutien sans faille. Celui qui lui trouve des poux perd son fauteuil. Du fait de ce laxisme délibéré de la part des gestionnaires des sous de la République, cette dette s’accroit à un rythme exponentiel et atteint aujourd’hui un niveau alarmant.
Lire aussi l'article : Vent de scandale à La Poste (2/8) : Surliquidité de façadeLa mission d’experts du FMI, qui vient périodiquement évaluer l’économie sénégalaise, à son périple du premier semestre de 2017, avait comme priorité d’éclaircir les relations entre La Poste et le Trésor. A ce titre, ces experts se sont, cette fois, déplacés à la Direction Générale de La Poste avec des agents du Ministère des Finances, le 06 avril 2017, pour scruter cette situation qui participe à «plomber le développement du Sénégal». Cette réunion, tenue à la Salle de Conférence de la Direction générale de La Poste, a été l’occasion pour ces experts, dirigés par Ali Mansor, de constater l’incurie d’une grande partie du top management.
D’après des retours d’information, ils ont été stupéfaits de constater le niveau faible de la plupart des participants à cette rencontre. Des directeurs qui ont en charge des domaines stratégiques de la boite ont été incapables de répondre correctement à des questions techniques élémentaires ou ont fourni des réponses incohérentes pensant pouvoir les bluffer aussi facilement.
Lire aussi l'article : Vent de scandale à La Poste : Mémoire d’un lanceur d’alerteIl n’existe aucun doute qu’à La Poste aujourd’hui, les ressources financières qui permettent de faire face aux charges n’ont pas pour origine la vente d’une production. L’embellie financière actuelle de l’entreprise est le fruit d’une soustraction continue, par le biais du mécanisme de la compense, de fonds collectés, par le Trésor, pour assurer les dépenses budgétaires de l’Etat. S’il faut bien avouer qu’une telle pratique existait bien avant 2013, il est clair qu’elle a été exacerbée ces 4 dernières années." (À suivre)