Djiby Cissé, domicilié à Grand Yoff et Latyr Diaw domicilié aux Parcelles Assainies, ont été conduits, ce lundi 09 août 2021, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits d'exercice illégal de fonction réglementée, vente illicite de médicaments, mise en danger de la vie d'autrui.
En effet, il ressort clairement des débats d'audience, que les accusés ont été interpellés par des éléments de la police suite à une patrouille de routine. Lors de leur arrestation, ils détenaient des cartons de médicaments dont du Paracétamol, de l'Efferalgan ainsi que des onctions pour corps. Interrogés sur les faits, ils ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés. Toutefois, les prévenus ont déclaré qu'ils ignoraient que cet exercice était illégal.
Arrêté au monument de la Renaissance, Djiby Cissé, commerçant de son état, a avoué que les limiers l'ont trouvé avec deux cartons de médicaments et des baumes. "Je les avais achetés à Touba au marché Occass. J'ai commencé à les vendre, il y a de cela 4 mois, mais je ne savais pas que cette vente était illégale. Je demande pardon", s'est-il défendu à la barre.
Quant à Latyr Diaw, marchand ambulant interpellé avec quatre cartons de médicaments, il a contesté la quantité des produits qu'il détenait par devers lui au moment de son arrestation. "J'ai commencé à vendre, il y a de cela 4 mois, mais je ne savais pas que cette vente était illégale", s'est-il défendu à la barre. Toutefois, le Sieur Diaw a déclaré n’avoir détenu que 6 sachets. Considéré comme un récidiviste avec une condamnation antérieure pour les mêmes faits, il a fait savoir qu'il n'a jamais vendu de faux médicaments", se dédouane-t-il.
Le procureur a requis une application de la loi.
Assurant la défense des mis en cause, Me Abdoulaye Tall estime que les produits trouvés par les policiers ne sont pas des produits pharmaceutiques, mais plutôt des baumes pour soulager les douleurs musculaires. Et dans cette affaire, explique la robe noire, les enquêteurs ont mis la main sur des produits dont les propriétaires ont pris la fuite. C'est la raison pour laquelle ils ont voulu faire porter le chapeau à ses clients. Ainsi, l'avocat demande la relaxe purement et simplement.
Le juge en livrant sa décision, a déclaré les prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés, et les a condamnés à 6 mois assortis de sursis pour Djiby Cissé et Latyr Diaw à 6 mois dont 1 mois ferme.
En effet, il ressort clairement des débats d'audience, que les accusés ont été interpellés par des éléments de la police suite à une patrouille de routine. Lors de leur arrestation, ils détenaient des cartons de médicaments dont du Paracétamol, de l'Efferalgan ainsi que des onctions pour corps. Interrogés sur les faits, ils ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés. Toutefois, les prévenus ont déclaré qu'ils ignoraient que cet exercice était illégal.
Arrêté au monument de la Renaissance, Djiby Cissé, commerçant de son état, a avoué que les limiers l'ont trouvé avec deux cartons de médicaments et des baumes. "Je les avais achetés à Touba au marché Occass. J'ai commencé à les vendre, il y a de cela 4 mois, mais je ne savais pas que cette vente était illégale. Je demande pardon", s'est-il défendu à la barre.
Quant à Latyr Diaw, marchand ambulant interpellé avec quatre cartons de médicaments, il a contesté la quantité des produits qu'il détenait par devers lui au moment de son arrestation. "J'ai commencé à vendre, il y a de cela 4 mois, mais je ne savais pas que cette vente était illégale", s'est-il défendu à la barre. Toutefois, le Sieur Diaw a déclaré n’avoir détenu que 6 sachets. Considéré comme un récidiviste avec une condamnation antérieure pour les mêmes faits, il a fait savoir qu'il n'a jamais vendu de faux médicaments", se dédouane-t-il.
Le procureur a requis une application de la loi.
Assurant la défense des mis en cause, Me Abdoulaye Tall estime que les produits trouvés par les policiers ne sont pas des produits pharmaceutiques, mais plutôt des baumes pour soulager les douleurs musculaires. Et dans cette affaire, explique la robe noire, les enquêteurs ont mis la main sur des produits dont les propriétaires ont pris la fuite. C'est la raison pour laquelle ils ont voulu faire porter le chapeau à ses clients. Ainsi, l'avocat demande la relaxe purement et simplement.
Le juge en livrant sa décision, a déclaré les prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés, et les a condamnés à 6 mois assortis de sursis pour Djiby Cissé et Latyr Diaw à 6 mois dont 1 mois ferme.