Le journal Le Populaire dans sa livraison d’aujourd’hui nous livre la nature du contrat que l’entraineur des Lions a signé avec la Fsf. Dans l’article 3 il est fixé trois objectifs à Joseph Koto. Voici les termes de l’accord : « Les objectifs assignés à l’entraineur-sélectionneur sont : Faire de l’équipe nationale ‘A’ un modèle de discipline, de rigueur, de professionnalisme et de performance ; qualifier l’équipe nationale ‘A’ pour les phases finales de la Coupes d’Afrique des nations 2013 ; faire une bonne participation et atteindre les demi-finales de la Can 2013 ; qualifier l’équipe nationale ‘A’ pour les phases finales de la Coupe du monde de football Brésil 2014 et y faire une bonne participation ». De ces quatre objectifs, nos confrères indiquent qu’un seul a été atteint car celui relatif à la Coupe d’Afrique a connu un échec. Il ne reste donc que l’objectif qui a trait à la Coupe du monde.
Cependant, ce sont les clauses de l’article 9 de ce contrat qui permettent à la Fsf de limoger Koto. Dans cet article, il est écrit : « Les parties conviennent que la Fsf pourra unilatéralement rompre le présent contrat avant terme, sans sommation et sans que l’entraineur-sélectionneur ne puisse prétendre à une indemnisation ou des dommages et intérêts, lorsque l’un des quelconques objectifs assignés à l’article 3 ci-dessus n’est pas atteint, la faculté de confier à l’entraineur d’autres missions dans un tel cas étant réservé ». Ainsi, le rapport de du coach national devant être rendu le 18 prochain, le Comité exécutif de la Fsf se réunira le 23 octobre pour examen. Et pour nos confrère du Populaire, Joseph Koto sera le fusible de la Fsf pour détourner l’attention du public qui réclame les têtes de Me Augustin Senghor et ses camarades de la fédération. Toutefois, il se pose deux problèmes, d’une part si Senghor reste à la tête de la Fsf, la Caf se fera un plaisir de sanctionner le Sénégal plus lourdement. D’autre part, s’il est débarqué, l’instance dirigeante du football africain n’en sera que plus ravi car elle aura réussi à écarter un électeur libre.
Cependant, ce sont les clauses de l’article 9 de ce contrat qui permettent à la Fsf de limoger Koto. Dans cet article, il est écrit : « Les parties conviennent que la Fsf pourra unilatéralement rompre le présent contrat avant terme, sans sommation et sans que l’entraineur-sélectionneur ne puisse prétendre à une indemnisation ou des dommages et intérêts, lorsque l’un des quelconques objectifs assignés à l’article 3 ci-dessus n’est pas atteint, la faculté de confier à l’entraineur d’autres missions dans un tel cas étant réservé ». Ainsi, le rapport de du coach national devant être rendu le 18 prochain, le Comité exécutif de la Fsf se réunira le 23 octobre pour examen. Et pour nos confrère du Populaire, Joseph Koto sera le fusible de la Fsf pour détourner l’attention du public qui réclame les têtes de Me Augustin Senghor et ses camarades de la fédération. Toutefois, il se pose deux problèmes, d’une part si Senghor reste à la tête de la Fsf, la Caf se fera un plaisir de sanctionner le Sénégal plus lourdement. D’autre part, s’il est débarqué, l’instance dirigeante du football africain n’en sera que plus ravi car elle aura réussi à écarter un électeur libre.