Ismaïla Demba Camara présumé violeur d’une jeune américaine de 14 ans du nom d’Ashley, comparaissait aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Dakar statuant en matière de flagrant délit. Il faut dire que le mis en cause, qui risque gros, a été jugé dans une salle acquise à sa cause et pleine à craquer.
Et il résulte des débats tenus que la mère de la victime de nationalité américaine vit en location avec sa famille dans un immeuble sis à la Médina où le prévenu faisait office de gardien.
Mariée à un Sénégalais depuis son divorce avec son mari américain, la dame est venue au Sénégal le 4 août dernier, en compagnie de sa fille ainée.
Le jour des faits, elle s’était rendue au Port autonome de Dakar pour les formalités de dédouanement de son conteneur vu qu’elle est aussi dans le commerce.
Une absence qui a été mise à profit par le gardien de l’immeuble qui savait que la fille était seule dans leur appartement, pour la violer selon cette dernière. Désemparée après les faits, elle a trouvé refuge chez une des voisines de palier, Aminata Sow à qui elle a expliqué ce qui lui est arrivée.
Dans sa plainte, la maman de la victime, a expliqué qu’à son retour, sa fille lui a narré sa mésaventure. Elle a saisi par la suite le commissariat de la Médina qui l’a orienté vers l’hôpital Abass Ndao aux fins de procéder à la consultation et à l’examen gynécologique de la victime.
Arrêté par la suite, Ismaïla Demba a été déféré au parquet pour les faits de viol et de pédophilie.
La victime à la barre, aidée d’un interprète, a maintenu ses accusations.
«L'appartement n'était pas fermé. Il est entré dans la chambre alors que j’étais dans mon lit en train d’écouter de la musique. Il m'a tordu la main, me forçant ainsi à être immobile. Il m'a giflé. Il a enlevé mon pantalon et mon slip jusqu'aux genoux avant de me violer. Je n'avais jamais eu de rapports sexuels auparavant. Je ne sais pas si le drap était tâché de sang »
« Après les faits, j'ai fait une toilette intime en lavant mon slip » a aussi expliqué la victime
Le prévenu a nié lui les faits.
«Tout ce qu'elle raconte n'est que contrevérités. Je le jure que je ne l'ai pas violé et personne ne peut commettre cet acte sans qu'on ne le sache. Je ne sais pas pourquoi elle m'accuse. Ce jour là j’ai transporté un sac de riz au 4e étage et j’ai rencontré Ashley dans les escaliers et avant de lui demander de faire moins de bruit ».
Pour l’avocat de la partie civile qui a réclamé le franc symbolique, il y a eu pénétration sexuelle. Il a demandé de déclarer coupable le prévenu et de le condamner à la peine de 10 ans requis par le parquet.
Me Théophile Cayossi de la défense a quant à lui soutenu que la jeune américaine n’était pas vierge et donc il ne peut aucunement être attesté qu’elle a été victime d’un viol.
«Il faudrait que le parquet nous rapporte la preuve de ce viol. Elle n'a jamais été violée et elle verse dans l'affabulation. Il n'y a aucune trace de violence sur la peau de la fille. Elle a soutenu devant le médecin et à la barre qu'elle n'a pas connu d'homme. Ce qui est faux. Car l'hôpital Abass Ndao l'a examiné 2 heures après les faits. Et le rapport médical atteste que la fille a connu le mal depuis belle lurette. Pour couronner le tout, le certificat médical fait état de déchirures hyménales anciennes, d’une vulve propre, ni de trace de sperme, ni de trace de sang, ni d'inflammation. Je demande la relaxe pure et simple ou la relaxe au bénéfice du doute pour mon client».
Le délibéré sera rendu le 9 octobre 2017.
Et il résulte des débats tenus que la mère de la victime de nationalité américaine vit en location avec sa famille dans un immeuble sis à la Médina où le prévenu faisait office de gardien.
Mariée à un Sénégalais depuis son divorce avec son mari américain, la dame est venue au Sénégal le 4 août dernier, en compagnie de sa fille ainée.
Le jour des faits, elle s’était rendue au Port autonome de Dakar pour les formalités de dédouanement de son conteneur vu qu’elle est aussi dans le commerce.
Une absence qui a été mise à profit par le gardien de l’immeuble qui savait que la fille était seule dans leur appartement, pour la violer selon cette dernière. Désemparée après les faits, elle a trouvé refuge chez une des voisines de palier, Aminata Sow à qui elle a expliqué ce qui lui est arrivée.
Dans sa plainte, la maman de la victime, a expliqué qu’à son retour, sa fille lui a narré sa mésaventure. Elle a saisi par la suite le commissariat de la Médina qui l’a orienté vers l’hôpital Abass Ndao aux fins de procéder à la consultation et à l’examen gynécologique de la victime.
Arrêté par la suite, Ismaïla Demba a été déféré au parquet pour les faits de viol et de pédophilie.
La victime à la barre, aidée d’un interprète, a maintenu ses accusations.
«L'appartement n'était pas fermé. Il est entré dans la chambre alors que j’étais dans mon lit en train d’écouter de la musique. Il m'a tordu la main, me forçant ainsi à être immobile. Il m'a giflé. Il a enlevé mon pantalon et mon slip jusqu'aux genoux avant de me violer. Je n'avais jamais eu de rapports sexuels auparavant. Je ne sais pas si le drap était tâché de sang »
« Après les faits, j'ai fait une toilette intime en lavant mon slip » a aussi expliqué la victime
Le prévenu a nié lui les faits.
«Tout ce qu'elle raconte n'est que contrevérités. Je le jure que je ne l'ai pas violé et personne ne peut commettre cet acte sans qu'on ne le sache. Je ne sais pas pourquoi elle m'accuse. Ce jour là j’ai transporté un sac de riz au 4e étage et j’ai rencontré Ashley dans les escaliers et avant de lui demander de faire moins de bruit ».
Pour l’avocat de la partie civile qui a réclamé le franc symbolique, il y a eu pénétration sexuelle. Il a demandé de déclarer coupable le prévenu et de le condamner à la peine de 10 ans requis par le parquet.
Me Théophile Cayossi de la défense a quant à lui soutenu que la jeune américaine n’était pas vierge et donc il ne peut aucunement être attesté qu’elle a été victime d’un viol.
«Il faudrait que le parquet nous rapporte la preuve de ce viol. Elle n'a jamais été violée et elle verse dans l'affabulation. Il n'y a aucune trace de violence sur la peau de la fille. Elle a soutenu devant le médecin et à la barre qu'elle n'a pas connu d'homme. Ce qui est faux. Car l'hôpital Abass Ndao l'a examiné 2 heures après les faits. Et le rapport médical atteste que la fille a connu le mal depuis belle lurette. Pour couronner le tout, le certificat médical fait état de déchirures hyménales anciennes, d’une vulve propre, ni de trace de sperme, ni de trace de sang, ni d'inflammation. Je demande la relaxe pure et simple ou la relaxe au bénéfice du doute pour mon client».
Le délibéré sera rendu le 9 octobre 2017.