En effet, le mis en cause ignorait que ses mises en garde allaient dévoiler ses écarts de comportement. Attrait à la barre hier, l’étudiant de 36 ans risque 10 ans de prison ferme pour viol, détournement de mineure et pédophilie commis sur un enfant de moins de treize (13) ans. En attendant de savoir s’il fêtera la Korité auprès des siens, l’affaire a été mise en délibéré au 30 juillet.
Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à l’année scolaire écoulée. En effet, selon les termes de la déposition débattue à la barre, pendant que l’école battait encore son plein, des camarades de la victime sont allés trouver leur maîtresse pour lui faire cette confidence étonnante et fracassante concernant une fillette de 09 ans : «Maitresse, A. Coulibaly dit qu’elle a un copain et aurait accouché de ses oeuvres tout dernièrement».
La nouvelle ébranle la maîtresse qui s’en ouvre à son tour à sa collègue. Celle-ci, plus pédagogue, lui suggère d’en parler aux parents de la concernée. Mais avant que cela ne soit fait, le mis en cause, l’étudiant qui le plus souvent rodait aux alentours de l’école de la supposée victime, s’y rend pour signifier à la maîtresse que celle-ci aurait tenté, en dépit de son âge, de le «violer» pendant qu’il faisait la sieste.
Une victime précoce et audacieuse
L’éducatrice prend alors au sérieux les déclarations antérieures concernant A. Coulibaly. Informés, ses parents adoptifs (elle vit avec son oncle) la soumettent à un interrogatoire serré, mais elle refuse de lâcher le morceau. Elle sera par la suite, trahie par le certificat médical délivré par l’homme de l’art, qui atteste de déchirures hyménales anciennes. C’est sur ces entrefaites qu’elle finira par dire la vérité et toute la vérité. Son bourreau sera finalement arrêté et déféré au parquet où il a comparu hier. A l’enquête préliminaire tout comme à l’audience, appuyé par son avocat défenseur Mademba Diouf a nié les faits qui lui sont reprochés. Se posant des questions sur la moralité de la victime, le conseiller du prévenu s’est interrogé : «dans le quartier de la Médina, peut-on traîner une fillette dans un bâtiment inachevé, coucher avec elle et ne pas éveiller des soupçons ?».
Finissant sa plaidoirie, il a sollicité la relaxe au bénéfice du doute. Mais le procureur, certain que les faits ne souffrent d’aucun doute eu égard au certificat médical, a requis 10 ans de prison ferme. Pour une bonne administration de la justice, le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 30 juillet prochain.
Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à l’année scolaire écoulée. En effet, selon les termes de la déposition débattue à la barre, pendant que l’école battait encore son plein, des camarades de la victime sont allés trouver leur maîtresse pour lui faire cette confidence étonnante et fracassante concernant une fillette de 09 ans : «Maitresse, A. Coulibaly dit qu’elle a un copain et aurait accouché de ses oeuvres tout dernièrement».
La nouvelle ébranle la maîtresse qui s’en ouvre à son tour à sa collègue. Celle-ci, plus pédagogue, lui suggère d’en parler aux parents de la concernée. Mais avant que cela ne soit fait, le mis en cause, l’étudiant qui le plus souvent rodait aux alentours de l’école de la supposée victime, s’y rend pour signifier à la maîtresse que celle-ci aurait tenté, en dépit de son âge, de le «violer» pendant qu’il faisait la sieste.
Une victime précoce et audacieuse
L’éducatrice prend alors au sérieux les déclarations antérieures concernant A. Coulibaly. Informés, ses parents adoptifs (elle vit avec son oncle) la soumettent à un interrogatoire serré, mais elle refuse de lâcher le morceau. Elle sera par la suite, trahie par le certificat médical délivré par l’homme de l’art, qui atteste de déchirures hyménales anciennes. C’est sur ces entrefaites qu’elle finira par dire la vérité et toute la vérité. Son bourreau sera finalement arrêté et déféré au parquet où il a comparu hier. A l’enquête préliminaire tout comme à l’audience, appuyé par son avocat défenseur Mademba Diouf a nié les faits qui lui sont reprochés. Se posant des questions sur la moralité de la victime, le conseiller du prévenu s’est interrogé : «dans le quartier de la Médina, peut-on traîner une fillette dans un bâtiment inachevé, coucher avec elle et ne pas éveiller des soupçons ?».
Finissant sa plaidoirie, il a sollicité la relaxe au bénéfice du doute. Mais le procureur, certain que les faits ne souffrent d’aucun doute eu égard au certificat médical, a requis 10 ans de prison ferme. Pour une bonne administration de la justice, le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 30 juillet prochain.