Alassane Wathie, électricien, marié et père de 6 enfants, demeurant à la Zac Mbao, a été attrait à la barre du tribunal de grande instance de Pikine pour répondre des faits de viol sur ses enfants adoptifs. Interrogé, il a nié avec véhémence avant d’expliquer qu’il avait été marié à leur défunte mère en 2012 qui avait quitté le domicile conjugal plus tard.
Sur les faits qui lui sont reprochés il a indiqué que ce n’est que pure invention de la part des enfants, de son ex femme et de leur tante.
Seulement le témoignage de ses enfants adoptifs l’accable. En effet, Awa Samb Ngom, l’une des filles de l’ex femme de Wathie a déclaré que lorsque ce dernier a épousé sa mère, il lui acheté une crème de peau. Un produit que Wathie appliquait sur sa poitrine et en profitait pour exercer des attouchements sur elle. Le bonhomme ne s’en arrêtait pas là et profitait de la nuit pour s’introduire « dans la chambre de la fille pour jouer avec ses seins et son sexe ».
Même son de cloche chez Fama Diallo Ngom âgée de 14 ans et Aissatou Seck Ngom, 20 ans. Selon la première nommée, son père adoptif prenait prétexte des démêlés qu’elle avait avec son demi-frère pour la battre et en profiter pour la violer.
« Un jour, j’ai eu des démêlés avec son fils. Il m’a ordonné de me déshabiller et a commencé à mettre son doigt dans mon sexe. Il prenait toujours comme prétexte le conflit que j’avais avec son fils pour me frapper et me violer. Il me punissait toujours de cette façon. Après la mort de ma mère, il a continué cette pratique. »
Sa sœur de renchérir « il est mauvais. Lorsqu’il a commencé à me violer, je n’avais même pas 16 ans. Un jour notre mère est partie en Gambie. Il nous a appelé et m’a ordonné de me déshabiller. Il me frappait et exerçait des attouchements sur moi. Il menaçait de me tuer si j’en parlais à quelqu’un »
L’avocat de la partie civile, Me Amadou Sow, de noter qu'il existe des éléments objectifs dans le dossier sur lesquels le jury peut se baser. « Vous avez vu le geste de répulsion qu’a fait une des soeurs lorsque le prévenu a voulu poser sa main sur elle. Cela signifie qu’elle éprouve un sentiment de dégoût. De plus, des images pornographiques ont été retrouvées dans son téléphone ».
Il a demandé la somme de 10 millions de frs à titre de dommages et intérêts.
Le procureur a requis 10 ans de prison pour le « père incestueux ».
Me Tidiane Diallo, l’avocat de la défense a, quant à lui, indiqué qu’il y’a beaucoup de zones d’ombre dans ce dossier. Et le ministère public a essayé de diaboliser son client. « Je pense qu’il y a cabale dans cette affaire. On n’a que les accusations des parties civiles et les dénégations du prévenu. Les certificats médicaux attestent que les autres filles n’ont pas eu de rapports sexuels exceptés Awa Seck Ngom. Nous pensons que les faits ne sont pas constants et nous demandons la relaxe du prévenu » L’affaire sera vidée le 30 Mars.
Sur les faits qui lui sont reprochés il a indiqué que ce n’est que pure invention de la part des enfants, de son ex femme et de leur tante.
Seulement le témoignage de ses enfants adoptifs l’accable. En effet, Awa Samb Ngom, l’une des filles de l’ex femme de Wathie a déclaré que lorsque ce dernier a épousé sa mère, il lui acheté une crème de peau. Un produit que Wathie appliquait sur sa poitrine et en profitait pour exercer des attouchements sur elle. Le bonhomme ne s’en arrêtait pas là et profitait de la nuit pour s’introduire « dans la chambre de la fille pour jouer avec ses seins et son sexe ».
Même son de cloche chez Fama Diallo Ngom âgée de 14 ans et Aissatou Seck Ngom, 20 ans. Selon la première nommée, son père adoptif prenait prétexte des démêlés qu’elle avait avec son demi-frère pour la battre et en profiter pour la violer.
« Un jour, j’ai eu des démêlés avec son fils. Il m’a ordonné de me déshabiller et a commencé à mettre son doigt dans mon sexe. Il prenait toujours comme prétexte le conflit que j’avais avec son fils pour me frapper et me violer. Il me punissait toujours de cette façon. Après la mort de ma mère, il a continué cette pratique. »
Sa sœur de renchérir « il est mauvais. Lorsqu’il a commencé à me violer, je n’avais même pas 16 ans. Un jour notre mère est partie en Gambie. Il nous a appelé et m’a ordonné de me déshabiller. Il me frappait et exerçait des attouchements sur moi. Il menaçait de me tuer si j’en parlais à quelqu’un »
L’avocat de la partie civile, Me Amadou Sow, de noter qu'il existe des éléments objectifs dans le dossier sur lesquels le jury peut se baser. « Vous avez vu le geste de répulsion qu’a fait une des soeurs lorsque le prévenu a voulu poser sa main sur elle. Cela signifie qu’elle éprouve un sentiment de dégoût. De plus, des images pornographiques ont été retrouvées dans son téléphone ».
Il a demandé la somme de 10 millions de frs à titre de dommages et intérêts.
Le procureur a requis 10 ans de prison pour le « père incestueux ».
Me Tidiane Diallo, l’avocat de la défense a, quant à lui, indiqué qu’il y’a beaucoup de zones d’ombre dans ce dossier. Et le ministère public a essayé de diaboliser son client. « Je pense qu’il y a cabale dans cette affaire. On n’a que les accusations des parties civiles et les dénégations du prévenu. Les certificats médicaux attestent que les autres filles n’ont pas eu de rapports sexuels exceptés Awa Seck Ngom. Nous pensons que les faits ne sont pas constants et nous demandons la relaxe du prévenu » L’affaire sera vidée le 30 Mars.