Saliou Guèye alias Paco risque de passer une décennie en prison, si le tribunal des flagrants délits de Dakar suit le réquisitoire du parquet. Le ministère public qui est convaincu de sa culpabilité pour les délits de viol et pédophilie sur une mineure de moins de 13 ans, a retenu 10 ans ferme contre lui. Mais en attendant le 16 avril prochain, date où l’affaire sera vidée, il faut retenir que tout a commencé le 18 mars dernier.
Ce jour-là, la petite M.G.B avait débuté ses compositions à l’école. Et sur son chemin de retour, elle avait croisé l’agent municipal Saliou Guèye, alias Paco qui lui avait fait savoir qu’il peut prier pour elle, afin qu’elle soit première de sa classe.
Convaincue des pouvoirs mystiques de l'homme, la gamine qui rêve de devenir hôtesse de l’air est tout de suite tombée dans le piége de ce dernier. Ne se doutant aucunement des intentions douteuses de l'inconnu, elle l'avait suivi jusqu’à la mairie où il travaille. C'est ainsi que Paco l’a conduite dans les toilettes avant d'abuser sexuellement d’elle. Et selon la victime qui n’a pas varié dans ses déclarations, depuis le début de l’enquête, le prévenu a pris le soin de lui mettre un morceau de tissu dans sa bouche, afin d'étouffer ses cris, mais également pour ne pas réveiller des soupçons dans l’entourage. Sa libido satisfaite, l'agent municipal a laissé sur place sa victime qui s’en est par la suite ouverte à un gardien de la mairie, avant d'aviser sa mère. Le certificat médical produit dans l’enquête justifie qu’il y a eu acte sexuel. Si le prévenu a reconnu les faits devant les enquêteurs, à la barre du tribunal, sa version sera tout autre. Et c'est pour déclarer devant le prétoire : «La fille m’a dit qu’elle avait envie de pisser, je l’ai conduite à la mairie et je lui ai indiqué les toilettes. Je suis un fervent croyant, depuis que j’ai perdu mon père je ne me consacre qu’à Dieu. Je n’ai pas de copine, je ne fais que prier ». L'agent municipal de poursuivre : «Je n’ai pas violé cette fille. On m’a frappé à la police, ils ne m’ont pas donné la latitude de m’exprimer sur les faits», se dédouane-t-il, tout en jurant la main sur le coeur.
La défense ayant sollicité la clémence du tribunal, les conseils de la petite fille ont, pour leur part, peint le mis en cause comme «un homme dangereux pour la société». Ils ont ainsi réclamé la somme de 6 millions de F Cfa à titre de dommages et intérêts. Saliou Guèye alias Paco sera fixé sur son sort le 16 avril prochain.
Ce jour-là, la petite M.G.B avait débuté ses compositions à l’école. Et sur son chemin de retour, elle avait croisé l’agent municipal Saliou Guèye, alias Paco qui lui avait fait savoir qu’il peut prier pour elle, afin qu’elle soit première de sa classe.
Convaincue des pouvoirs mystiques de l'homme, la gamine qui rêve de devenir hôtesse de l’air est tout de suite tombée dans le piége de ce dernier. Ne se doutant aucunement des intentions douteuses de l'inconnu, elle l'avait suivi jusqu’à la mairie où il travaille. C'est ainsi que Paco l’a conduite dans les toilettes avant d'abuser sexuellement d’elle. Et selon la victime qui n’a pas varié dans ses déclarations, depuis le début de l’enquête, le prévenu a pris le soin de lui mettre un morceau de tissu dans sa bouche, afin d'étouffer ses cris, mais également pour ne pas réveiller des soupçons dans l’entourage. Sa libido satisfaite, l'agent municipal a laissé sur place sa victime qui s’en est par la suite ouverte à un gardien de la mairie, avant d'aviser sa mère. Le certificat médical produit dans l’enquête justifie qu’il y a eu acte sexuel. Si le prévenu a reconnu les faits devant les enquêteurs, à la barre du tribunal, sa version sera tout autre. Et c'est pour déclarer devant le prétoire : «La fille m’a dit qu’elle avait envie de pisser, je l’ai conduite à la mairie et je lui ai indiqué les toilettes. Je suis un fervent croyant, depuis que j’ai perdu mon père je ne me consacre qu’à Dieu. Je n’ai pas de copine, je ne fais que prier ». L'agent municipal de poursuivre : «Je n’ai pas violé cette fille. On m’a frappé à la police, ils ne m’ont pas donné la latitude de m’exprimer sur les faits», se dédouane-t-il, tout en jurant la main sur le coeur.
La défense ayant sollicité la clémence du tribunal, les conseils de la petite fille ont, pour leur part, peint le mis en cause comme «un homme dangereux pour la société». Ils ont ainsi réclamé la somme de 6 millions de F Cfa à titre de dommages et intérêts. Saliou Guèye alias Paco sera fixé sur son sort le 16 avril prochain.
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