La Coordination des Associations de Presse (CAP) constate au même titre que toute l’opinion nationale la violence qui sévit dans la campagne électorale pour les législatives du 30 juillet 2017. Elle s’inquiète de cette tournure et pense plus à la sécurité des professionnels des médias engagés dans cette campagne. Les organisations professionnelles de la presse ne toléreront aucune atteinte à la sécurité physique des reporters venant de quelque bord que ce soit. Le samedi 15 juillet dernier, lors de l’attaque de la caravane de Bennoo Bokk Yakaar à Grand Yoff, la vitre arrière du bus dans lequel était embarqués les journalistes avait été caillassée. Il y a eu plus de peur que de mal parce qu’aucun blessé n’a été noté dans les rangs des professionnels de l’information. Ce mardi 18 juillet encore à Rufisque, la campagne a encore été émaillée de violence. Des armes blanches ont fait leur irruption et des coups feu auraient même été tirés. Le matériel d’un reporter de la presse en ligne a été endommagé.
La Coordination des Associations de Presse ne va pas attendre que des journalistes ou techniciens des médias soient agressés ou blessés pour réagir. Elle tient à faire comprendre aux différents états-majors politiques que la sécurité des personnels des médias qui assurent la couverture médiatique de leurs activités au nom du principe sacro-saint du droit à l’information au peuple pour un choix éclairé, leur incombe entièrement. A cet effet, les organisations professionnelles de la presse ne pourront tolérer aucun manquement et les tiendraient responsables de tout incident ou dérives préjudiciables à la sécurité des journalistes.
La CAP se réserve ainsi le droit d’user de toute action ou procédure contre toute entité politique qui négligerait la sécurité des hommes de presse ou encore qui tenterait une agression contre les journalistes et techniciens des médias.
Elle salue, par ailleurs, le professionnalisme observé jusqu’ici par la presse malgré les difficultés de toutes sortes et l’exhorte à continuer dans ce sillage au grand bénéfice de notre démocratie.
La Coordination des Associations de Presse ne va pas attendre que des journalistes ou techniciens des médias soient agressés ou blessés pour réagir. Elle tient à faire comprendre aux différents états-majors politiques que la sécurité des personnels des médias qui assurent la couverture médiatique de leurs activités au nom du principe sacro-saint du droit à l’information au peuple pour un choix éclairé, leur incombe entièrement. A cet effet, les organisations professionnelles de la presse ne pourront tolérer aucun manquement et les tiendraient responsables de tout incident ou dérives préjudiciables à la sécurité des journalistes.
La CAP se réserve ainsi le droit d’user de toute action ou procédure contre toute entité politique qui négligerait la sécurité des hommes de presse ou encore qui tenterait une agression contre les journalistes et techniciens des médias.
Elle salue, par ailleurs, le professionnalisme observé jusqu’ici par la presse malgré les difficultés de toutes sortes et l’exhorte à continuer dans ce sillage au grand bénéfice de notre démocratie.