La traque des biens mal acquis ne concerne pas que les hommes politiques ou les personnes qui ont eu à gérer des deniers publics. Les hommes d’affaires qui ne s’acquittent pas de leurs devoirs fiscaux se trouvent aussi sur la sellette. Cette opération entamée par la Direction générale des impôts et domaines (Dgid) est beaucoup plus discrète que celle entamée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), même si elle semble à ce niveau porter plus de fruits.
Ainsi, plusieurs chefs d’entreprise du secteur privé sont en train de faire l’objet de redressements fiscaux. Habitués pendant des années, surtout durant la période où le Président Wade était aux affaires, à ne pas s’acquitter de leurs impôts ou de ceux de leurs sociétés, ces hommes d’affaires se retrouvent à payer des montants faramineux en termes de redressement fiscal. Déjà, certains parmi les plus en vue dans le monde des affaires au Sénégal n’ont pu échapper aux mailles tendues par les fonctionnaires des impôts du directeur général Amadou Ba.
De grosses prises dans les filets de la Dgid
M. Loum Diagne, propriétaire entre autres de l’hôtel Les Almadies, situé à côté de la nouvelle chancellerie de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, aux Almadies, a reçu un redressement fiscal de 21 milliards de francs Cfa. Et du fait de ses louvoiements, tous ses comptes bancaires au Sénégal ont été bloqués. Un autre qui se trouve dans une semblable panade, c’est l’entreprenant Cheikh Amar, le patron de Tracto services entreprises (Tse), qui lui, a un redressement fiscal de 11 milliards de francs Cfa. Les ordres de recettes ont déjà été établis et il devrait s’exécuter le plus rapidement possible, sous peine d’une semblable astreinte. Mme Aïda Ndiongue, dirigeante des sociétés Egfed et Keur Marame Bercy a également déjà reçu notification d’un redressement de 4 milliards de francs pour la première citée de ses sociétés, tandis que pour la seconde, le redressement est en cours.
MM. Amar et Diagne et Mme Ndiongue ne sont pourtant pas les seuls dans leur cas, même si pour eux les choses semblent avoir déjà pris une tournure irréversible. Le même tournant qu’a pris le dossier du Dg de la société Gecom, spécialisée dans les Btp. M. Ndiagne Fall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pour sa part fait l’objet d’un redressement d’un montant d’un milliard de francs Cfa, aussi bien sur son entreprise que sur son patrimoine personnel.
Le Quotidien a appris que parmi ceux qui, dans les jours à venir, devraient faire l’objet de redressement, il faudrait citer MM. Mbackiou Faye, Ameth Amar. Le patron des minoteries Nma Sanders dirige une entreprise qui a pignon sur rue, mais il peut arriver que pour des raisons conjoncturelles, il ne s’acquitte pas à temps de son devoir fiscal.
En attendant
Les services du directeur Amadou Ba sont décidés à ne pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant plus que tout le monde sait à quel point le civisme fiscal est vital pour le Sénégal, qui tire la majorité de ses ressources financières de sa fiscalité et des droits de douane. Ne pas payer ses impôts est donc, pour ceux qui s’y adonnent, un crime qui ne peut rester impuni. Cela est d’autant plus juste, font remarquer certains observateurs, que l’entrée en vigueur du nouveau Code général des impôts devrait pouvoir rendre plus commode à tous les contribuables le fait de se soumettre à leurs devoirs fiscaux.
Ainsi, plusieurs chefs d’entreprise du secteur privé sont en train de faire l’objet de redressements fiscaux. Habitués pendant des années, surtout durant la période où le Président Wade était aux affaires, à ne pas s’acquitter de leurs impôts ou de ceux de leurs sociétés, ces hommes d’affaires se retrouvent à payer des montants faramineux en termes de redressement fiscal. Déjà, certains parmi les plus en vue dans le monde des affaires au Sénégal n’ont pu échapper aux mailles tendues par les fonctionnaires des impôts du directeur général Amadou Ba.
De grosses prises dans les filets de la Dgid
M. Loum Diagne, propriétaire entre autres de l’hôtel Les Almadies, situé à côté de la nouvelle chancellerie de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, aux Almadies, a reçu un redressement fiscal de 21 milliards de francs Cfa. Et du fait de ses louvoiements, tous ses comptes bancaires au Sénégal ont été bloqués. Un autre qui se trouve dans une semblable panade, c’est l’entreprenant Cheikh Amar, le patron de Tracto services entreprises (Tse), qui lui, a un redressement fiscal de 11 milliards de francs Cfa. Les ordres de recettes ont déjà été établis et il devrait s’exécuter le plus rapidement possible, sous peine d’une semblable astreinte. Mme Aïda Ndiongue, dirigeante des sociétés Egfed et Keur Marame Bercy a également déjà reçu notification d’un redressement de 4 milliards de francs pour la première citée de ses sociétés, tandis que pour la seconde, le redressement est en cours.
MM. Amar et Diagne et Mme Ndiongue ne sont pourtant pas les seuls dans leur cas, même si pour eux les choses semblent avoir déjà pris une tournure irréversible. Le même tournant qu’a pris le dossier du Dg de la société Gecom, spécialisée dans les Btp. M. Ndiagne Fall, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pour sa part fait l’objet d’un redressement d’un montant d’un milliard de francs Cfa, aussi bien sur son entreprise que sur son patrimoine personnel.
Le Quotidien a appris que parmi ceux qui, dans les jours à venir, devraient faire l’objet de redressement, il faudrait citer MM. Mbackiou Faye, Ameth Amar. Le patron des minoteries Nma Sanders dirige une entreprise qui a pignon sur rue, mais il peut arriver que pour des raisons conjoncturelles, il ne s’acquitte pas à temps de son devoir fiscal.
En attendant
Les services du directeur Amadou Ba sont décidés à ne pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant plus que tout le monde sait à quel point le civisme fiscal est vital pour le Sénégal, qui tire la majorité de ses ressources financières de sa fiscalité et des droits de douane. Ne pas payer ses impôts est donc, pour ceux qui s’y adonnent, un crime qui ne peut rester impuni. Cela est d’autant plus juste, font remarquer certains observateurs, que l’entrée en vigueur du nouveau Code général des impôts devrait pouvoir rendre plus commode à tous les contribuables le fait de se soumettre à leurs devoirs fiscaux.