Les Européens sont divisés sur le vote de la résolution octroyant aux Territoires palestiniens le statut d’État observateur non membre à l’ONU.
Une douzaine de pays européens voteront pour, Londres et Berlin s’abstiendront. Après la France, la Russie, le Danemark, l’Espagne, l’Autriche, la Norvège, la Turquie et la Suisse ont annoncé mercredi qu'ils voteraient en faveur de l'octroi aux Territoires palestiniens d'un statut d'État non membre observateur aux Nations Unies.
L'Allemagne a annoncé en revanche qu'elle s’abstiendrait, tandis que le Royaume-Uni posait ses conditions à un vote favorable. Londres hésite Londres s'abstiendra à moins que certaines conditions soient remplies. Le chef de la diplomatie britannique a annoncé souhaiter le retour immédiat des Palestiniens à la table des négociations.
"Nous sommes ouverts à l'idée de voter en faveur de la résolution si nous voyons que les Palestiniens fournissent publiquement des garanties" sur plusieurs points, notamment leur retour immédiat et sans conditions à la table des négociations, a dit William Hague devant les députés britanniques. "En l'absence de ces assurances, le Royaume-Uni s'abstiendra lors du vote", a-t-il ajouté. Berlin s’abstient L’Allemagne a confirmé jeudi matin qu’elle s’abstiendrait par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle.
"L'Allemagne partage l'objectif d'un État palestinien [mais] selon nous, on peut douter du fait que l'étape visée aujourd'hui par les Palestiniens serve le processus de paix", a expliqué le ministre dans un communiqué. "Cette décision n'a pas été prise à la légère", a-t-il ajouté, mais le gouvernement allemand" craint que [ce vote] mène au contraire à un durcissement" du conflit entre Israël et l'Autorité palestinienne. Washington en tête du front du refus Les États-Unis voteront contre la résolution, comme le Canada.
Pour Washington et Israël, seule la négociation directe peut mener à la création d'un État palestinien. "Le chemin vers une solution à deux États qui satisferait les aspirations des Palestiniens passe par Jérusalem et Ramallah, et non par New York", a réaffirmé la secrétaire d'État Hillary Clinton.
FRANCE 24 avec dépêches
Une douzaine de pays européens voteront pour, Londres et Berlin s’abstiendront. Après la France, la Russie, le Danemark, l’Espagne, l’Autriche, la Norvège, la Turquie et la Suisse ont annoncé mercredi qu'ils voteraient en faveur de l'octroi aux Territoires palestiniens d'un statut d'État non membre observateur aux Nations Unies.
L'Allemagne a annoncé en revanche qu'elle s’abstiendrait, tandis que le Royaume-Uni posait ses conditions à un vote favorable. Londres hésite Londres s'abstiendra à moins que certaines conditions soient remplies. Le chef de la diplomatie britannique a annoncé souhaiter le retour immédiat des Palestiniens à la table des négociations.
"Nous sommes ouverts à l'idée de voter en faveur de la résolution si nous voyons que les Palestiniens fournissent publiquement des garanties" sur plusieurs points, notamment leur retour immédiat et sans conditions à la table des négociations, a dit William Hague devant les députés britanniques. "En l'absence de ces assurances, le Royaume-Uni s'abstiendra lors du vote", a-t-il ajouté. Berlin s’abstient L’Allemagne a confirmé jeudi matin qu’elle s’abstiendrait par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle.
"L'Allemagne partage l'objectif d'un État palestinien [mais] selon nous, on peut douter du fait que l'étape visée aujourd'hui par les Palestiniens serve le processus de paix", a expliqué le ministre dans un communiqué. "Cette décision n'a pas été prise à la légère", a-t-il ajouté, mais le gouvernement allemand" craint que [ce vote] mène au contraire à un durcissement" du conflit entre Israël et l'Autorité palestinienne. Washington en tête du front du refus Les États-Unis voteront contre la résolution, comme le Canada.
Pour Washington et Israël, seule la négociation directe peut mener à la création d'un État palestinien. "Le chemin vers une solution à deux États qui satisferait les aspirations des Palestiniens passe par Jérusalem et Ramallah, et non par New York", a réaffirmé la secrétaire d'État Hillary Clinton.
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