Wade perd le troisième tour

« Que Pape Diop et ses amis aillent au diable. Je ne suis pas du genre à céder aux pressions ou au chantage », a servi le président Wade à ceux qui voulaient le rabibocher avec le président du Sénat. Tous les ingrédients étaient réunis pour que le Pds soit divisé en petits morceaux même si ces « maquisards » se réclament toujours de la formation libérale. Mais ne comptent pas rester les bras croisés pour que le Pds soit servi à Karim Wade sur un plateau d’argent. Ils se sont fait entendre. Ont occupé l’espace médiatique pour que Wade voie plus loin que les couches de son fils. Mais rien n’y fit. Le pape du sopi, toujours égal à lui-même s’est entêté à conduire au Pds, ce qu’il a refusé à la tête du pays. C'est-à-dire la dévolution monarchique. Selon les frondeurs, le président Wade, en désignant Oumar Sarr comme coordonateur général du Parti, veut donner les rênes du parti à l’ancien ministre d’Etat. Avant qu’il ne soit trop tard pour agir, ils ont décidé de porter le coup final. Celui qui va achever le pape du sopi qui confectionne en catimini des listes pour les besoins des législatives. Ainsi, l’alliance Bokk Guiss-guiss est née et regroupe en son sein d’anciens ministres, des députés et des sénateurs qui ont en commun l’ambition de reprendre leur bien commun, le Pds. Wade perd le troisième tour…