HARARE — Les sénateurs du Zimbabwe ont approuvé mardi la nouvelle Constitution du pays, qui n'attend plus que la signature du président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 33 ans.
Soixante-quinze sénateurs sur les 94 ont approuvé la réforme constitutionnelle, une semaine après son adoption par l'Assemblée nationale.
Ce nouveau texte ouvre la voie à des élections générales très attendues cette année, auxquelles le président Mugabe, âgé de 89 ans, entend se représenter.
Pour fêter cette adoption, des sénateurs ont chanté et dansé. Ils étaient membres aussi bien du parti du président comme de celui de son adversaire et Premier ministre, Morgan Tsvangirai.
Le ministre des Affaires constitutionnelles, Eric Matinenga, avait auparavant lu le nouveau texte et appelé les sénateurs à l'approuver, en le présentant comme "une étape importante vers le nouveau Zimbabwe".
Le 19 mars, les Zimbabwéens avaient massivement approuvé par référendum cette réforme qui introduit plus de démocratie sur le papier. Elle réduit les pouvoirs du président mais n'empêche pas M. Mugabe d'être à nouveau candidat. Elle supprime le poste du Premier ministre, qui faisait office de contre-pouvoir depuis 2009, mais renforce les pouvoirs du Parlement.
La nouvelle Constitution doit aussi protéger les Zimbabwéens contre toute forme de violence et de torture et garantir la liberté d'expression.
MM. Mugabe et Tsvangirai avaient formé un gouvernement d'"union nationale" début 2009, imposé sous la pression diplomatique pour éviter une guerre civile après la présidentielle chaotique de 2008.
Soixante-quinze sénateurs sur les 94 ont approuvé la réforme constitutionnelle, une semaine après son adoption par l'Assemblée nationale.
Ce nouveau texte ouvre la voie à des élections générales très attendues cette année, auxquelles le président Mugabe, âgé de 89 ans, entend se représenter.
Pour fêter cette adoption, des sénateurs ont chanté et dansé. Ils étaient membres aussi bien du parti du président comme de celui de son adversaire et Premier ministre, Morgan Tsvangirai.
Le ministre des Affaires constitutionnelles, Eric Matinenga, avait auparavant lu le nouveau texte et appelé les sénateurs à l'approuver, en le présentant comme "une étape importante vers le nouveau Zimbabwe".
Le 19 mars, les Zimbabwéens avaient massivement approuvé par référendum cette réforme qui introduit plus de démocratie sur le papier. Elle réduit les pouvoirs du président mais n'empêche pas M. Mugabe d'être à nouveau candidat. Elle supprime le poste du Premier ministre, qui faisait office de contre-pouvoir depuis 2009, mais renforce les pouvoirs du Parlement.
La nouvelle Constitution doit aussi protéger les Zimbabwéens contre toute forme de violence et de torture et garantir la liberté d'expression.
MM. Mugabe et Tsvangirai avaient formé un gouvernement d'"union nationale" début 2009, imposé sous la pression diplomatique pour éviter une guerre civile après la présidentielle chaotique de 2008.