En prélude du conseil interministériel prochain sur le tourisme, je voudrais partager cette réflexion et attirer l’attention des autorités sur la nécessité de faire respecter la bonne gouvernance qui implique une rigueur dans l’application des textes et le respect des engagements.
Je ne cesse de le dire notre tourisme n’est pas malade, ceux sont ses Hommes,en particulier le secteur privé qui est malade. Autrement dit le tourisme sénégalais est à l’image du secteur privé du tourisme sénégalais.
J’aime caricaturer la progression du tourisme sénégalais qui, il faut le reconnaitre a eu un début glorieux grâce au concours de l’Etat du Sénégal.C’était normal et aujourd’hui, bien que notre tourisme dispose d’atouts et d’attraits inépuisables et inexplorés, son présent semble difficile à cause de l’incompréhension du secteur privé de son rôle moteur et primordial qu’il doit jouer sur le plan économique.L’avenirdu tourismesénégalais presque incertain, reste à définir pour assurer son existence qui ne peut se fairesans l’Etat, les privés nationaux, les partenaires et privés étrangers, les professionnels du tourismeetles populationstous solidaire.
Les grands changements qui devraient redynamiser, ensuite révolutionner le tourisme sénégalais, le positionner et le promouvoir sont en l’état de chantier bien avancé :
Il s’agit entre autre de la création de l’Agence de promotion dédiée au tourisme; L’élargissement de l’exonération du visa aux petites structures et sa prolongation pour une année de plus; La mise en place d’instruments de financements pour le secteur du tourisme; La police touristique qui va disposer dans les jours à venir de mille agents avec des moyens supplémentaires; Et les promesses faites par le chef de l’Etat sur l’érosion côtière, l’insalubrité de Saly. La liste n’est pas exhaustive. S’y ajoute que de mon point de vue nous avons, de sérieux problèmes au niveau des Organisations et Associations du secteur privé. A dire vrai, il n'y a pas de secteur privé du tourisme qui réponde aux attentes du développementde notre tourisme,autour d’une Association, ou d’une Organisation digne de par ses contributions, ses réalisations, ses réseaux, son poids et par le respect deses obligations règlementaires, fiscales commercialeset sociales.
L’Observatoire National pour le Développement du Tourisme au Sénégal ONDTS souhaite un état des lieux, ou les états généraux des Associations et Organisations du tourisme, autour d’un large consensus,pour un engagement citoyen trèsdynamique, sur les questions essentielles, qui favorisent l’émergence d’un tourisme responsable. Nous souhaitons voir des structures, Syndicats, ou Associations fortes et représentatives de tous les segments du tourisme pour accompagner l’action du gouvernement.
Il est bien de rappeler que l’Etat du Sénégal n’est pas un acteur marchand, et il l’a bien compris. Mais pour que l’Etat, et l’administration nationale du tourisme, puissent atteindre les objectifs du développement, il lui faut à coté un secteur privé fort, structuré autour d’objectifs et de projetsque l’état qui met en place les mécanismes est à même de soutenir, d’accompagner ou de faire réaliser par ses partenaires au développement.
Il est utile de rappeler, le geste et l’engagement combien rassurant et motivant, du Chef de l’Etat, lors de l’inauguration de la saison touristique à Saly. Ce geste historique, d’une portée politique et marketing, démontre à suffisance la volonté du gouvernement de soutenir le tourisme, de l’inscrire comme priorité, et de lui affecter une pluie de milliard de francs CFA, ce qui n’a jamais existé dans l’histoire du tourisme sénégalais, depuis son indépendance.
Et dans le programme du plan stratégique du tourisme, en addition au plan Sénégal émergeant, une enveloppe de près de 1600 milliard de francs CFA, est consacrée au développement du secteur du tourisme, adossée aux fortes mesures et à la ferme volonté du Chef de l’Etat, de voir le secteur privé national en première ligne. Un défis est lancé au secteur privé sénégalais !
Il revient aujourd’hui au secteur privé du tourisme sénégalais, de se restructurer, de s’organiser en compétences, et savoir-faire, pour accompagner le gouvernement dont la charge est de conduire les politiques et les orientations en commun accord avec le secteur privé qui crée et redistribue la richesse.
A ce titre, je rappelle l’obligation faite au secteur privé du tourisme, de reverser la taxe touristique qui est une recette publique,et dont le non reversement constitue un détournement de derniers publics.Aucun texte et aucune situation, n’autorise le non-paiement de la taxe touristique à date échue, et il me semble qu’avant de réclamer son droit, il faudrait d’abord s’acquitter de ses devoirs.
La polémique née autour de la gestion du fonds de promotion et pour laquelle, le secteur privé se prévaux d’une autorité au-dessus du ministère qui est la République, et se pourvoie en défenseur de bonne gouvernance; c’est ce secteur privé qui se fait prendre en charge par ce même fonds lors de déplacements dans le cadre des salons et foires à l’étranger.
Ce même secteur privé qui demande à être impliqué dans les concertations et les négociations, pratique la politique de la chaise vide quand elle veut, puisque n’étant pas également en mesure de répondre présent à toutes les invitations, aux réunions et séminaires, sauf dans le cas d’une prise en charge de l’Etat. Désormais, Il ne doit s’agir ni de privilèges, ni de parrainage, ni de mécénat. Ce genre d’actionest plus attendu de la part du secteur privé que de l’Etat, etn’a pas le même objectif que le sponsoring en terme commercial et de retombées économiques que le fonds de promotion pourrait être amené a soutenir..
Aux organisations et Associations qui sont dans tourisme je nous recommande de voir qu’est-ce que nous pouvons faire pour le tourisme de notre pays et non pas qu’est-ce que le tourisme national peut faire pour nos Associations ou Organisations et Syndicats.
Mouhamed Faouzou Dème
Consultant en Tourisme
et Président de l’ONDTS
Je ne cesse de le dire notre tourisme n’est pas malade, ceux sont ses Hommes,en particulier le secteur privé qui est malade. Autrement dit le tourisme sénégalais est à l’image du secteur privé du tourisme sénégalais.
J’aime caricaturer la progression du tourisme sénégalais qui, il faut le reconnaitre a eu un début glorieux grâce au concours de l’Etat du Sénégal.C’était normal et aujourd’hui, bien que notre tourisme dispose d’atouts et d’attraits inépuisables et inexplorés, son présent semble difficile à cause de l’incompréhension du secteur privé de son rôle moteur et primordial qu’il doit jouer sur le plan économique.L’avenirdu tourismesénégalais presque incertain, reste à définir pour assurer son existence qui ne peut se fairesans l’Etat, les privés nationaux, les partenaires et privés étrangers, les professionnels du tourismeetles populationstous solidaire.
Les grands changements qui devraient redynamiser, ensuite révolutionner le tourisme sénégalais, le positionner et le promouvoir sont en l’état de chantier bien avancé :
Il s’agit entre autre de la création de l’Agence de promotion dédiée au tourisme; L’élargissement de l’exonération du visa aux petites structures et sa prolongation pour une année de plus; La mise en place d’instruments de financements pour le secteur du tourisme; La police touristique qui va disposer dans les jours à venir de mille agents avec des moyens supplémentaires; Et les promesses faites par le chef de l’Etat sur l’érosion côtière, l’insalubrité de Saly. La liste n’est pas exhaustive. S’y ajoute que de mon point de vue nous avons, de sérieux problèmes au niveau des Organisations et Associations du secteur privé. A dire vrai, il n'y a pas de secteur privé du tourisme qui réponde aux attentes du développementde notre tourisme,autour d’une Association, ou d’une Organisation digne de par ses contributions, ses réalisations, ses réseaux, son poids et par le respect deses obligations règlementaires, fiscales commercialeset sociales.
L’Observatoire National pour le Développement du Tourisme au Sénégal ONDTS souhaite un état des lieux, ou les états généraux des Associations et Organisations du tourisme, autour d’un large consensus,pour un engagement citoyen trèsdynamique, sur les questions essentielles, qui favorisent l’émergence d’un tourisme responsable. Nous souhaitons voir des structures, Syndicats, ou Associations fortes et représentatives de tous les segments du tourisme pour accompagner l’action du gouvernement.
Il est bien de rappeler que l’Etat du Sénégal n’est pas un acteur marchand, et il l’a bien compris. Mais pour que l’Etat, et l’administration nationale du tourisme, puissent atteindre les objectifs du développement, il lui faut à coté un secteur privé fort, structuré autour d’objectifs et de projetsque l’état qui met en place les mécanismes est à même de soutenir, d’accompagner ou de faire réaliser par ses partenaires au développement.
Il est utile de rappeler, le geste et l’engagement combien rassurant et motivant, du Chef de l’Etat, lors de l’inauguration de la saison touristique à Saly. Ce geste historique, d’une portée politique et marketing, démontre à suffisance la volonté du gouvernement de soutenir le tourisme, de l’inscrire comme priorité, et de lui affecter une pluie de milliard de francs CFA, ce qui n’a jamais existé dans l’histoire du tourisme sénégalais, depuis son indépendance.
Et dans le programme du plan stratégique du tourisme, en addition au plan Sénégal émergeant, une enveloppe de près de 1600 milliard de francs CFA, est consacrée au développement du secteur du tourisme, adossée aux fortes mesures et à la ferme volonté du Chef de l’Etat, de voir le secteur privé national en première ligne. Un défis est lancé au secteur privé sénégalais !
Il revient aujourd’hui au secteur privé du tourisme sénégalais, de se restructurer, de s’organiser en compétences, et savoir-faire, pour accompagner le gouvernement dont la charge est de conduire les politiques et les orientations en commun accord avec le secteur privé qui crée et redistribue la richesse.
A ce titre, je rappelle l’obligation faite au secteur privé du tourisme, de reverser la taxe touristique qui est une recette publique,et dont le non reversement constitue un détournement de derniers publics.Aucun texte et aucune situation, n’autorise le non-paiement de la taxe touristique à date échue, et il me semble qu’avant de réclamer son droit, il faudrait d’abord s’acquitter de ses devoirs.
La polémique née autour de la gestion du fonds de promotion et pour laquelle, le secteur privé se prévaux d’une autorité au-dessus du ministère qui est la République, et se pourvoie en défenseur de bonne gouvernance; c’est ce secteur privé qui se fait prendre en charge par ce même fonds lors de déplacements dans le cadre des salons et foires à l’étranger.
Ce même secteur privé qui demande à être impliqué dans les concertations et les négociations, pratique la politique de la chaise vide quand elle veut, puisque n’étant pas également en mesure de répondre présent à toutes les invitations, aux réunions et séminaires, sauf dans le cas d’une prise en charge de l’Etat. Désormais, Il ne doit s’agir ni de privilèges, ni de parrainage, ni de mécénat. Ce genre d’actionest plus attendu de la part du secteur privé que de l’Etat, etn’a pas le même objectif que le sponsoring en terme commercial et de retombées économiques que le fonds de promotion pourrait être amené a soutenir..
Aux organisations et Associations qui sont dans tourisme je nous recommande de voir qu’est-ce que nous pouvons faire pour le tourisme de notre pays et non pas qu’est-ce que le tourisme national peut faire pour nos Associations ou Organisations et Syndicats.
Mouhamed Faouzou Dème
Consultant en Tourisme
et Président de l’ONDTS